Un drôle de Sunite dans une situation pas si drôle ...

*Un voleur, j’ai aidé un voleur à s’échapper ! Mais ils avaient l’air de vouloir le tuer j’ai sûrement bien fait.*

Ptolemeus jeta un regard noir à son compagnon et se retourna rapidement vers le prêtre, il pourrait les aider, les soigner.
Ils pourrait prendre un peu de repos dans le temple et après viendrait l’heure des explications.

Tandis qu’il réfléchissait Menion avait déjà pris la parole, ne divulguant rien de leurs aventures nocturne au prêtre qui allait les soigner, lui demandant même pourquoi il l’avait accusé d’être un voleur.

Ces paroles étés au yeux du paladin la preuve d’un marque de respect total.
Ainsi quand son ami eu fini il s’approcha du prêtre et dit :

" Pardonne mon compagnon, il est chamboulé par les événements nous avons été attaqué par une bande de six hommes qui semblaient vouloir nous tuer, nous avons put nous enfuir de justesse."

Là il s'arrêta repris son son souffle et jeta un coups d'œil à Menion pui repris:

"Je te demande au nom de l’amitié qui unit nos deux divinités de nous apporter de l’aide. Malgré les paroles irrespectueuses de mon ami. Qui j’en suis sûr va s’empresser de s’excuser."

Sur ceux il se retourna vers le voleur en l’invitant par un geste de la main à faire ce qu’il avait demandé.

[HRP: désolé du retard, je pensais que le narra écrirait, bref ...]

* Compagnon? ami? tu crois peut être que ce qui vient de se passer fait de nous des amis? sombre idiot! quant aux excuses tu peux rêver ... toutefois c'est la couverture idéale pour moi pour soutirer à ce prête ce que je veux. jouons le jeu.*

Menion regardait le chevalier d'un œil vitreux et prit la parole:

- Le chevalier à bien résumer la situation. Je rajouterais simplement qu'ils ne semblaient pas vouloir nous tuer mais voulaient bel et bien nous tuer.

Le sunite releva son col et jeta un regard hautin par dessus son épaule au disciple d'Ilmater.
Menion s'approcha du jeune clerc ,planta son regarde le plus franc dans ses yeux et lui saisit l'épaule fermement pour appuyé la gravité de ses propos:

- Je suis ici par un malheureux concours de circonstance et toute la vilenie que vous ne me prêterez jamais est resté à l'extérieure de ces murs. Je sais que comme moi vous n'avez pas la moindre envie que je m'attarde par ici. Il n'y aura pas vague, c'est promis. Alors qu'en dite vous?

[HRP : désolé pour le retard ...]

Le prêtre regarda attentivement les deux personnages échanger des regards lourds de sens.
Il répondit ensuite, après avoir écouté les discours des deux hommes :

- Vous traiter de voleur, mon cher jeune homme ... Des bonnes raisons, j'en ai des tas. Bref. Soyez assuré, messire paladin, que l'alliance entre nos divinités est plus forte que tout préjugé que je pourrais avoir à l'encontre de ce jeune malandrin et qu'il est bien évident que mon temple vous protégera le temps qu'il faudra. En espérant que vos ennemis n'osent pas entrer ici pour vous affronter ...

Il marqua une courte pause, dévisageant intensément Menion, et ajouta avec un air grave :

- Pourrais-je simplement savoir quelle divinité vénérez-vous, voleur ? Je voudrais m'assurer que je ne laisse pas entrer un ennemi direct de ma déesse dans mon temple ...

Menion fronça les sourcils, il n'appréciait définitivement pas être traité de voleur, ça faisait bien des années maintenant qu'il n'avait plus rien volé. Toutefois le clerc semblait finalement enclins à les aider ce qui le soulagea quelque peu.
Alors vint la question du culte. pouvait il en parler? après tout ,Séluné fut une disciple de la Dame.

- Je vénère Sunie, la dame au cheveux de feu.

Menion secoua négligemment sa crinière de jaie en un geste élégant, et laissa ses paroles faire leur effet. Il savait pertinemment ce qu'elles impliquaient pour le clerc.

- D'ailleurs à ce sujet j'aimerai m'entretenir avec vous, plus tard. Et encore une fois, cessez de m'appelez voleur. je n'en suis pas un. Mieux, j'ai un nom et c'est Menion.

Sur ce il tendit sa main pour qu'il la serre. Les bases pour qu'une entente correcte se fasse étaient enfin posées.

- Et vous?

Le prêtre écouta en silence, bien qu'une légère stupéfaction soit devinable dans son regard. Un voleur Sunite ?

- Menion. D'accord, d'accord, soyez le bienvenu, Menion le ... voyageur ? Préférez-vous cette appellation ? Je pense, oui ...

Sans réellement attendre la réponse, il ajouta :

- Bien, sachez tous les deux que Séluné se fera une joie de protéger dans es bras bienveillants deux disciples de divinités amies. Je devrais d'ailleurs me dépêcher de fermer à double tour les portes du temple, afin d'assurer votre sécurité ... Restez-ici autant de temps que vous le désirerez.

Alors que le prêtre retournait à la porte en prenant sur une table un gros trousseau de clés, Menion et Bartholomeus purent enfin pousser un long soupir. La situation semblait enfin s'arranger ...

Bartholomeus avait réussit ils les avaient sauvés, il avait fait son devoir. Mais l'étrange discussion entre le prêtre et son "ami" le laissait perplexe, il se posait des questions sur cet homme en noir qu'il regardait intensément essayant de voir par delà son corps et juger la pureté de son âme et la véracité de ces dires.

Maintenant qu'il étés au calme et protégés la douleur que lui provoquait ses blessures se firent plus aigus à mesure que l'adrénaline le quittait. Il se surprit à envier les paladin plus expérimentés qui pouvaient d'un simple geste refermer les blessures.*Allons ce sont des mauvaises pensée que tu a là, un paladin ne dois pas éprouver la jalousie et ne doit surtout pas utiliser les pouvoirs d'Ilmater pour son bénéfice personnel.*

Aussi bien que sonné par la douleur il remarqua que le prêtre avait fini de discuter avec son compagnon puis secouant la tête pour retrouver tous ses esprits il profita de l'absence du clerc pour glisser quelques mots à Menion:

"Explique moi, s'il te plait pourquoi ces hommes t'en voulaient ainsi et pourquoi il te poursuivaient à cette heure de la nuit ? Je pense avoir le droit de savoir pourquoi j'ai risqué ma vie ?"

Puis s'apercevant des graves blessures de Menion et de la rudesse de ses propos il ajouta :

"Naturellement tu es blessé et sûrement fatigué alors si tu ne veux pas me répondre tout de suite je comprendrai mais je souhaites quand même une réponse."

Menion laissa tomber sa main et poussa un long soupire. et soudain il réalisa qu'elle était ensanglanté. il s'en était servit pour presser sa blessure qui d'ailleurs ne cessait de l'irradier d'une douleur oppressante.
enfin, au moins était il en sécurité à présent. Le malandrin se recroquevilla quelques peu et son regard tomba sur celui de Bartholomeus, le paladin. Ce dernier le fixait intensément et il ne saurait dire depuis combien de temps. Menion soutint le regard et le chevalier prit la parole. Il voulait des explications. Réaction tout à fait normal après ce qui c'était passé.
Menion réfléchit un moment puis dit finalement:

- Je suppose que t'as droit a des explications après tout. C'est une longue histoire tu sais, le genre qui se raconte au fond du taverne devant une bonne choppe de bière...

Menion trouva un banc s'assit et poursuivit.

- Pour aller à l'essentiel ces hommes à l'extérieur me croient coupable d'un crime, un vol justement, dit il en appuyant significativement son regard sur le prêtre, que je n'ai bien sur pas commit. Bref, vous savez comment sont les masques ... argh...!


Une douleur plus aigüe se fit sentir ce qui arracha a Menion une grimace.

Alors que Menion fournissait le début de ses explications au paladin, le prêtre revint et écouta en silence. Après tout, lui aussi avait le droit de savoir ...

Toute l'église semblait d'ailleurs écouter en silence le voleur. Sa voix résonnait sur les roches du temple, ce qui ajoutait encore un petit plus au côté dramatique du moment ...

[HRP : J'peux pas vraiment faire plus long. On va dire que hors combat, vous n'avez pas à m'attendre pour répondre. Postez, postez !]

-------------------------------------------------------------

Bartholomeus dévisagea longuement le roublard puis lança :

- Et de quel crime te croient-ils coupables ? N'as-tu aucun moyen de prouver ton innocence ?

Puis, alors que le voleur grimaçait de douleur, il ajouta :

- Espérons que nos blessures ne soient que superficielles. Je n'aime pas les cicatrices ...

Il sourit doucement.

Menion observa le clerc se joindre au paladin. L’auditoire était là et n’attendait plus que d’être satisfait. Menion se sentit flatté, mais pouvait il dire la vérité ? Le malandrin qu’il était il y a de longues années aurait certainement désapprouvé, mais il avait évolué depuis. Et la religion s’en était mêlée ,et l’homme qui avait accepté de les recueillir servait une divinité allié. Quand au paladin, celui-ci avait après tout risqué sa vie pour lui. Ils méritaient de connaitre la vérité, aussi Menion décida qu’il la partagerai avec eux.
Le Sunite jeta un regard profond à bartholomeus puis au clerc ,dont il ignorait toujours le nom, comme pour les jauger une dernière fois puis s’installa sur un banc.

-Selon eux , je leur aurai dérobé une certaine somme d’argent. Ce qui est on ne peut plus faux. Mais que ça soit vrais ou faux après tout ça n’aucune importance. Ce qui est important, c’est ce qu’ils croient. Et les masques croient que je suis leur coupable, quand bien même j’eusse des preuves de mon innocence. Toutefois, sachez que je n’aime pas que l’on m’accuse sans que cela ne soit justifier. J’ai bien l’intention de faire la lumière sur cette affaire…

Et soudain Menion repensa à Velano, Nadgar et Izquierdo . Il se redressa d’un coup de planta son regard dans celui du prêtre en lui saisissant fermement l’épaule :

- Clerc, j’ai des amis à l’extérieur qui sont probablement en danger. J’aimerai leur faire parvenir un message. Avez-vous un émissaire disponible ou un quelconque moyen de communication que je pourrai utiliser ?

Sa requête relevait de l’impossible mais il faillait absolument qu’il contact ses acolytes. Izquierdo détenaient sans doute de précieuse information. et le malandrin craignait aussi quant à leur sécurité…

[Diplomatie ?]

Bartholomeus ne dit mot, réfléchissant à ce que Menion venait de dire.
Quant au prêtre, il répondit d'une voix qui se voulait calme :

- Je dois vous croire, Sunite.

Puis Menion lui demanda s'il avait un moyende communiquer Velano, Izquierdo et Nadgar.

- Non, malheureusement, je ne crois pas. Je vis seul en cette chapelle, tous mes frères l'ont déserté petit à petit lorsque la corruption et le crime ont envahi cette ville, pensant que tout espoir était perdu ... Moi je suis resté, et parfois je me demande vraiment pourquoi ... Non, désolé, je ne peux pas plus vous aider.
Il se fait tard, voulez-vous que j'aille vous préparer deux lits pour la nuit ?

Il semblait vouloir quitter la conversation, comme s'il n'était pas à son aise. Forcément, il était en train d'aider un homme que certains considéraient comme criminel ...

Bartholomeus acquiesça d'un geste de la tête. Le prêtre attendit donc la réponse de Menion.

Menion regardait profondément le clerc. Ainsi tout les fidèles de Sélune avaient fuit… était il possible que Les masques soient devenus si puissant. « pour triompher, le mal n'a besoin que de l'inaction des gens de bien », Menion se rappelait avoir lut cela quelque part. c’était ce qui était actuellement à l’œuvre, mais après tout, ce n’était pas son problème. Quoique si quant même un peu. Cela signifiait qu’ici même il n’était pas aussi en sécurité qu’il l’avait tout d’abord crut.

- Vous êtes seul ici alors que tout vos frères se sont sauvé ? j’ignore si je vous admire ou si je vous plain … Aussi, pourrez vous demain nous mettre en relation avec le clergé de Sunie ? j’aimerai m’en rapprocher, vous comprenez…

Après tout Menion n’y avait jamais mit les pieds de sa vie au temple de Sunie à Port Ponant. Il savait simplement que la chapelle d’où il venait y entretenait, et y entretient toujours, d’excellente relation.

- quoiqu’il en soit, oui préparez nous deux lits. Sans doute que nous apprécierons un peu de repos . je vous remercie sincèrement .

Avant que le prête ne tourne talon Menion le saisit par l’épaule, et l’observa, plein de compassion.

- Je ne connais toujours pas votre nom ?

Lorsque Menion évoqua le départ de ses frères, le prêtre fit une mine fataliste :

- Vous savez, je ne peux leur en vouloir. A vrai dire, seule la présence de ma famille dans cette ville me retient encore ... Même si Séluné, dans son infinie sagesse, nous apprend à vaincre nos peurs et à lutter contre l'avancée du Mal et des ténèbres, je crains que cette ville ne soit perdue et qu'y rester ne soit que pur suicide ...
Mais je ne connais pas l'avenir. Peut-être qu'un jour les Masques reculeront et que la Lumière de la divine Lune pourra revenir éclairer Port-Ponant ...
Des prêtres de Sunie ... Oui, vous avez de la chance, il en reste deux. Je vous mettrai en contact avec eux. Un jeune couple d'idéalistes, à peu près de votre âge ...

Pourtant, Menion aurait juré que le prêtre avait environ son âge ... La réponse vint rapidement :

- Je vais préparer vos lits. Mon nom ? Ah oui, bien sûr, je ne me suis pas présenté ... Leini Khael, fils de l'elfe Maoinel Khael, prêtre de Corellon Larethian, et de l'humaine Dara Nilti, prêtresse de Llira.

Puis il détourna le regard et s'en alla, disparaissant derrière une porte située derrière l'autel principal. Mais Menion avait eu le temps d'apercevoir une lueur de tristesse dans le regard du prêtre lorsqu'il avait parlé de ses parents ...

Lorsque le voleur se retourna pour jeter un oeil au paladin, il s'aperçut que celui-ci s'était assis sur un banc et, les yeux fermés et la tête basse, priait. Même s'il n'était pas dans le temple de son dieu, cet endroit calme et imprégné de bonté était propice à ses dévotions ...

Menion écoutait avec attention les paroles du prêtre. Ainsi donc c'était d'avantage la présence d'êtres chéres que la foi qui le retenait par ici. C'était plus crédible, la solitude est la pire des compagne.
Toutefois Menion remarque que lorsqu'il avait parlé de ses parents, Leini avait parut s'assombrir comme si quelques sinistres conditions les enchainaient . la question ne restera pas sans réponse se promit Menion, mais le prêtre avait déjà tourné talon. de plus la nuit avait été longue pour tous ici, demain sera un jour autrement plus propice à sa requête.
Alors Menion se retourna, et vit Bartholomeus. Le paladin était à genou en contemplation. Une sérénité nouvel semblait relaxé ses traits.
Menion fit quelques pas et pensa lui même à Sunie. Il leva les yeux au plafond et regretta de ne pas voir le ciel étoilé. puis finalement non, c'était mieux avec un toit au dessus de sa tête pour le protéger des masques qui rodent.
Menion s'assit un banc derrière Batholomeus puis souffla:

- He chevalier. j'ai une question pour toi. Pourquoi Ilmater plutôt qu'un autre ?

Bartholomeus émergea subitement de l'état second dans lequel ses prières l'avait mis. Il jeta un oeil rapide au Sunite puis fixa de nouveau le plafond avant de répondre :

- Ilmater est bon et sage. Là où certains dieux demandent violence et combats, le dieu martyr attend de ses fidèles qu'ils viennent en aide aux miséreux et aux gens dans le besoin. Vénérer Ilmater, c'est ... comme accéder à une autre compréhension de la vie. Les combats entre dieux guerriers, comme Tyr et Baine, ne mènent qu'à toujours plus de souffrance. Je crois sincèrement que c'est Ilmater qui ramènera la paix en ce monde. Il est le bouclier des pauvres et des opprimés. Il ne croit pas que combattre leurs ennemis les aide. Pour lui, ce n'est pas en répandant encore plus de sang que l'on viendra à bout de la violence et du Mal.
Bien sûr, il nous demande d'être toujours prêts à prendre les armes. Bien que le message de mon dieu soit avant tout pacifiste, il n'est ni naïf ni masochiste, contrairement à ce que croient certains. Face au véritable Mal, pas celui qui se moque mais celui qui tue et qui viole, la diplomatie n'est souvent pas efficace et on ne peut se contenter de protéger les victimes. Il faut alors agir contre l'agresseur.

Je crois que, si un jour je venais à tomber dans la misère et la précarité, seul Ilmater pourrait me défendre efficacement. Crois-tu vraiment que les paysans vivant loin de tout se préoccupent du sort de ceux qui les mettent dans la misère ? Non, ce qu'ils attendent c'est du réconfort et de l'aide. Ilmater nous donne cela.

Et toi ? Qu'est-ce qui a bien pu amener un malandrin de Port-Ponant dans les bras de la belle Sunie ?

HRP: désolé du retard!

Menion écoutait d'une orreille distraite. L'idée d'Ilmater est un bel idéal mais rien n'y faisait. cela sonnait définitivement creux dans l'esprit du roublard quand bien même le paladin semblait s'enflammer en parlant. Une chance que Menion soit dans le dos du paladin, au cas contraire ce dernier aurait lut sur le visage du malandrinson désinterret profond.

-je vois l'idée. C'est currieux, voilà un dieu qui pense que les avatars du bien et du mal ne valent pas mieux l'un que l'autre.

Puis le paladin lui retourna sa question. Menion bascula sa tête en arriéré et sentit ses vertèbres craqué délicatement en une délicieuse sensation de détente:

- Ah! Sunie. Pourquoi la dame au cheveux de feu hein? Je vénére Sunie car son dogme me correspond, tout simplement. Elle parle a mon coeur et c'est aux coeurs de chacun et chacune que je veux parler. En fait c'est très simple. La vie d'être humain est magnifique car les humains sont douées du plus beau des présents possibles. La capacité de ressentir des émotions, c'est la condition humaine! Ce que je veux c'est ,comme Sunie l'as fait avec moi, sucité des émotions intenses et inatendus dans les coeurs. Pour cela tout les moyens sont l'Art , le Beau et l'Esthétique !

Menion marqua un pose :

- Ce qui me fait me sentir vivant Bartholomeus, c'est rappelé aux gens qu'ils ont un coeur...

Bartholomeus acquiesça en silence aux dires de Menion, puis lui répondit simplement :

- Je vois. En fait, vois-tu, je crois que les mêmes idéaux nous motivent, mais que nous n'empruntons pas la même voie pour les réaliser ...

Puis il retourna à ses prières.

Le prêtre arriva presque en même temps et annonça aux deux compères que leurs lits étaient prêts et qu'il allait les y mener. Ils se levèrent et il les mena dans deux petites cellules de prêtre, sobres et fonctionnelles. Puis il leur souhaita bonne nuit et s'éclipsa.

HRP: c'est booon de reprendre le rp !

Menion prit une expression butée. Comment Bartholomeus pouvait il comparer , et pire , assimilé leur deux façon de voir les choses. Sunie avait avec Ilmater à peu prés autant de chose en commun que Menion avec bartholomeus. C'est-à-dire, rien !

Mais le malandrin se tempera . Le succès de grandes guerres étaient souvent le produit d’alliance inattendu. Et de même, les plus belles personnes qui lui ai jamais été donné de voir étaient des métisses. De mélange incongru découlaient parfois de prodigieux résultats. Il n’était pas impossible que Batholomeus soit dans le vrais. Il sourit intérieurement. Il savait désormais qu’il accepterait le paladin comme il était.

Leini leur montra leur chambres respectives. Menion salua sommairement le prêtre puis bartholomeus. Trop fatigué pour s’attarder plus longtemps, Le sunite se déshabilla puis se glissa entre les draps du lit. Les linges étaient froid mais promettaient une agréable nuit de repos. La journée avait était longue, il priait pour que le répit soit en proportion.
Menion sourit intérieurement, il savait que Sunie le voyait , et cette pensé lui mettait de la baume au cœur.

[HRP : et pour moi c'est d'autant plus dur de reprendre ... enfin, allez, on est reparti pour un tour mon kiki !]

La nuit du Sunite fut agitée. Des cauchemars nés de sa peur lors du combat contre les assassins des Masques le frappèrent durant de longues heures. Il se réveillait parfois, haletant et trempé de sueur, puis dès qu'il se rendormait, les cauchemars reprenaient de plus belles. Il avait bien failli perdre la vie, lors de cette effrayante journée !

Finalement, quand il se réveilla le lendemain, le soleil semblait s'être levé depuis longtemps. En effet, une pâle lueur dorée éclairait sa cellule, les rayons passant à travers les vitres de la fenêtre.
Menion se frotta le visage, essayant de mettre ses idées au clair. Il devait retrouver son sang-froid face à cette nouvelle journée qui l'attendait ...

Il entendait par ailleurs le prêtre qui s'activait dans la grande-salle du temple. Sans doute préparait-il les prières matinales.

En effet, peu de temps après, Leini vint le rejoindre. Il apportait un plateau contenant une pomme et quelques tartines de pain beurrées, ainsi qu'un verre de lait.

- Bonjour. J'espère que vous digérez bien le lait, je n'ai plus que ça. Je vous prierai de manger vite, car mes fidèles ne vont guère tarder à arriver pour les prières matinales et je ne voudrai pas que vous nous dérangiez. Sans vouloir vous offenser, bien sûr !

En effet, Menion était dans la seule salle du temple mises à part les cellules, et il était évident que c'était ici que les croyants feraient leurs dévotions.

- Nous pourrons discuter après de vos plans pour la journée.

Leini repartit d'un pas pressé à ses préparations.

Sans tarder, le prêtre arriva. Et, à la grande satisfaction de Menion, pas les mains vide! Leini parla mais le sunite n'écoutait qu'a moiter, il était bien trop occupé à lorgné la nourriture. quand le plateau fut posé, il jeta son dévolu sur la pomme qu'il croqua avidement. La bouche encore pleine il dit:

- J'ignore si vos fidéles sont nombreux, Leini mais je ne me sens pas à ma place en ces heure de recueille. Je vais faire un tour dans le jardin du temple. Si batholomeus immerge d'ici là, envoyé le moi, j'aimerai lui touché deux mots. Ensuite nous viendrons vous trouvez pour discuter de nos projet la journée. j'espére que cela vous convient...

Sans attendre de reponse, Menion s'empara du plateau et l'emporta avec lui, direction le jardin. Il trouverai bien un endroit paisible ou prendre son déjeuné. Il surtout il avait besoin de paix. Menion devait mettre de l'ordre dans ses idées...

Prenant son petit déjeuner tranquillement, Menion entendit de loin les prières du père Leini. Le calme qui s'empara de lui lors des sermons rappela au sunite le temple dans lequel il avait vécu. Bien que le dieu prié ici soit différent, il ressentait le même sentiment de calme intérieur. Paisible, il finit ses tartines le sourire aux lèvres, oubliant presque ce qui était arrivé la nuit passée.

Une fois la messe terminée, Menion resta dans le jardin cinq minutes encore, à admirer les plantes et les vitraux. C'était ses derniers instants de calme ...

Brutalement, une fenêtre à l'étage se brisa et un homme sauta dans le jardin. Tout de noir vêtu, il avait une dague couverte de sang à la main et commença à balayer le jardin du regard ! Le voleur n'avait qu'une fraction de seconde s'il désirait se cacher.

[Il ne t'a pas encore vu, donc tu disposes d'un round de surprise, c'est à dire d'une action simple, que tu peux convertir en action de mouvement pour ta cacher derrière le banc ou dans un buisson, ou alors faire autre chose hein, par exemple l'attaquer]

[a propos: l'homme en noir vient t il du 1er etage de l'église ou d'une autre maison?? je fais l'hypothese que c'est une fenetre de l'église dans mon poste]

Comme il était bon de gouter a un moment de paix. la nuit avait était longue et éprouvante et le repos et le calme qu'il avait trouvé en cette église était on ne peut plus approprié. Menion était juste la, assis dans ce petit coin de nature perdu en plein civilisation. il reconnaissait ici et la quelques buisson et fleur du jardin. il aurait été cependant ridicule de les comparés a l'exquise beauté du jardin du temps de Sunie qu'il fréquenté. mais le coin restait agréable et paisible, tout ce que menion voulait.

Mais soudain le calme cessa. un bruit de verre brisé l'avertit avant qu'il ne tourne la tête dans la direction de l'alerte. Un homme en noir venait de sauter d'une fenêtre de l'église, au premier étage! un masque, c'est sur! Menion avait très peu de temps avant d'être repéré! il choisit de se caché dans les buissons.

*Qu'es ce que tout cela signifie! il semble que la traque continus... même de si bon matin! mais le plus inquétant c'est qu'il venait de l'étage. ça dague est ensanglanté, il y a du avoir un combat. mais qui est la victime ?!*

Menion se tapis de son mieux dans les buissons pour se caché le plus discretement et le plus silenciusement possible, tout les sens en alerte, la main crispé sur sa dague ...

[désolé pour le retard ... l'homme en noir vient bien du premier étage de l'église]

Le Sunite sembla s'être bien camouflé. En effet, l'intrus ne le repéra pas et après quelques instants qui semblèrent être une éternité au pauvre Menion, il détala en courant silencieusement. Après quelques mètres, il s'arrêta sous un arbre et sauta agilement. Il s'aggripa à la première branche et s'y hissa, avant de passer fluidement d'une branche à une autre. Menion savait que par cette méthode l'homme ne pourrait être pister, puisque ses traces s'arrêterait sous l'arbre.
Avant même que Menion n'ait le temps de décider quoi faire, l'intrus en noir disparaissait derrière le mur du jardin ...
Le Sunite reporta son regard alarmé vers la fenêtre brisée. Qui pouvait bien être la victime ?