Un drôle de Sunite dans une situation pas si drôle ...

Menion se tendit, près à agir.
Les Masques semblaient eux aussi extrèmement attentifs.

Ils firent un pas.

Menion ne perdit pas une seconde de plus. Il fourra sa main dans sa bourse de sable, en saisit un grosse poignée et la jeta sur ses assaillants.

[Attaque de contact à distance : touché ; Bluff : réussi]

Le tir fit mouche. Les Masques reçurent le sable de plein fouet, offrant à Menion et Nadgar la diversion dont ils avaient besoin.
Menion se jeta vers la fenêtre, suivi de près par Nadgar qui semblait avoir décidé de suivre le Sunite, sans doute par peur des représailles de la part de ses "frères".

[Force pour casser : réussi ; Acrobaties : réussi]

La fenêtre se brisa sous le choc, Menion se réceptionna avec une roulade. Nadgar sauta par l'ouverture, se réceptionnant tel un chat.
Les deux conmpères se retrouvèrent donc dans la rue, de nuit, avec un fracas monumental derrière eux. Il faut dire que le bruit de la vitre se brisant, additionné aux cris des Masques, n'était guère discret ...

Il fallait agir vite, sinon la garde se ramènerait. D'ailleurs, peut-être était-elle déjà là.

Comme pour appuyer ce sentiment, Nadgar cria à Menion :

- Vite, on dégage ! La milice va pas aimer !

Menion se réceptionna avec maestria au beau milieu des milles et un éclats de verre,et ,Nadgar sur ses talons hurlait de décamper.

* Jamais un instant de répit *

Mais dans ces conditions ils ne pouvaient pas quitter les lieux. Il leur faillaient retrouvé Velano et voir si il y avait moyen de récupérer Izquierdo. Le tout naturellement sans être arrêter par les masques ou la milice... Autant dire que cela relevait du surhumain!
Le malandrin laissa là ses réflexions car pour l'instant il devait partir, les masques tarderaient pas a lui courir après. Ils s'étaient donné tant de mal à élaboré ce plan qu'il aurait été difficile d'admettre qu'ils lâcheraient prise maintenant alors que leur cible était à porté ils y a quelques secondes encore.

*Ok, c'est moi qu'ils veulent. Alors on va voir combien.*

-Bien ,par ici.

Ça y est une idée lui vient à l'esprit. Il se releva avec Nadgar et ils se ruèrent vers le premiers angle de la rue qu'ils virent. Ainsi , ils disparaissaient du champs de vision des masques, même si cela n'excluaient pas qu'ils leurs donneraient la chasse. Il s'arrêta, plantât son regard le plus perçant dans celui de Nadgar.:

- Il semble que l'on soit définitivement du même côté de la barrière toi et moi, à présent. Il marqua une pause. Je vais t'offrir une diversion, elle te donnera du temps et une couverture. Tu en profitera pour trouver Velano. Une fois cela fait, vous tenterez de sortir Izquierdo de la. Il restera probablement un masque ou deux sur les lieux, éliminez les et dit a Velano que le point de rendez vous est au puis de Todernel. Si tu as des questions fait vite. On as d'aprés mes estimations dix secondes avant que les masques rappliques et cent vingt avant que la milice n'arrive.

Menion attendit la réponse et dit :

- Attend mon signal...

[Désolé pour le retard ...]

En bon homme de main entraîné et habitué à obéir aux ordres, Nadgar n'eut aucune question. Il attendit, tendu, le signal de Menion, sans même chercher à savoir ce que le Sunite attendait.
A l'intérieur de la baraque, les cris de rages des Masques continuaient. Après une poignée de secondes (l'estimation de Menion se révéla légèrement trop petite), le premier assassin sauta par-dessus les fragments restants de verre qui étaient encore sur la fenêtre. Il avait clairement les yeux irrités mais ce n'était rien à côté de sa rage ... Il désigna du doigt Menion et hurla :

- Toi, tu vas crever et en vitesse ! Salopard de Sunite !

* c'est trop d'honneur! Passons à l'étape suivante...*

tu décolle quand ils me poursuivent ...

Le masque l'avait repéré mais c'est exactement ce qu'il attendait. Menion sortit avec une lenteur mesurée , compta rapidement le nombre de masques qui avaient l'intention de le poursuivre et se lança , non sans un délicieux plaisir , dans une comédie grotesque.

- Diantre , je suis perdu ! Voilà que d'odieux mécréants me promettent la mort! Qu'ai je fait , ciel , pour mériter d'aussi sinistres présages! Je ferais mieux de prendre mes jambes a mon cou et de m'enfuir pour mon salut!

Il accompagnait ses paroles d'amples gestes théâtraux complètement sur joué.

[ représentation (théâtre) : provocation / attirer l'attention ?]

* Alea jacta est.*

Les dés étaient jetés. Sans plus tarder Menion s'enfonça dans les rues les plus sinueuses et riche en bifurcation qu'il connaissaient. Ce genre de configuration le mettrais alors dans des conditions optimal pour tout bonnement disparaître. Mais il ne devait pas oublié qu'il jouait face à de vieux singes. Il y aura de la compétition , il s'agit simplement de ne pas perdre.
Sa destination restait tout de même le cimetière. Le puit Todernel était un vieux nom de code entre lui et Velano désignant le cimetière, bien que ce puit existe réellement. Ainsi seul son vieux mentor comprenait réellement l'information.
Mais pour l'instant , le vent sifflait au oreille de Menion, les masques lui donnait la chasse. Et le rôle de la proie n'était pas son favoris.

[La provocation et attirer l'attention, c'est Bluff à mon avis]

Quoi qu'il fasse, c'est après lui que les Masques semblaient en avoir. Que Nadgar s'échappe ou non semblait n'être qu'un détail à leurs yeux. Le premier assassin se lança à la poursuite du Sunite, suivi de près par ses trois acolytes.

[Alors, comme la situation de course-poursuite urbaine n'est carrément pas décrite dans les règles, je t'explique celle que je vais utiliser : un jet de Dex par rue pour savoir qui va le plus vite, et à chaque bifurcation, un jet de Discrétion de ta part et un jet de Détection de la leur pour voir s'ils te perdent. Si la rue est petite ou sombre, tu bénéficies d'un bonus à ton jet de Discrétion. Si elle est large et éclairée, ils ont un bonus. Si tu les distances (tu as fait le plus haut jet de Dex) tu as un bonus. S'ils te rattrapent, c'est eux qui en ont un.
Tu vas commencer avec un jet de Connaissances (folklore local) pour retrouver le plan de la ville dans ta tête : 20 en tout. ]

Menion ressortit dans l'instant de vieux souvenirs de voleurs courant dans les rues de la ville. Heureusement, il connaissait très bien le quartier dans lequel il avait souvent traîné. Il savait que la rue dans laquelle il était ne se prolongeait que d'une centaine de mètres sur sa gauche (environ quatre fois plus à droite) et qu'une fois là-bas, il bénéficierait d'un beau carrefour avec trois directions possibles [en forme de +]. Mais il lui fallait auparavant arriver au bout de la rue, s'il décidait effectivement de partir à gauche.

[J'ai pris mon temps pour répondre, puisque tu étais en vacances ... ]

Menion s'élança à toute vitesse sur sa gauche, suivi de près par les Masques qui, heureusement pour le Sunite, ne semblait pas être des champions de la course à pied.

[Jet de Dex opposé : tu remportes haut la main ^^]

Menion parvint à prendre une légère avance et arriva au croisement.
Sur sa gauche, la rue s'élargissait de deux ou trois mètres et la luminosité était donc plus forte, toutefois cette rue avait l'avantage de ne pas trop l'éloigner de Velano puisqu'il ferait le tour du paté de maison. Elle semblait se prolonger sur une longue distance, peut-être cent mètres.
A droite, il y avait une petite ruelle sombre. Menion ne s'en rappelait pas et il était incapable de dire où elle le mènerait.
Enfin, en face, la rue continuait, même largeur, même fréquentation et même luminosité. S'il allait dans cette direction, il pouvait être sûr que les Masques ne le perdrait pas de si tôt ...
Derrière lui, les Masques juraient et les rares badauds de ce début de soirée se serraient contre les murs, ne voulant visiblement pas s'immiscer dans la course-poursuite ...

HRP: Menion de nouveau opérationnel!

*Haha! n'es pas encore né celui qui m'attrapera!*

Menion esquissa un geste obscène à ses poursuivants avant de s'intéresser à la futur direction à prendre. Il était claire qu'il n'irai pas tout droit. ce serait le meilleur moyen pour qu'ils ne le perdent pas de vus. Il lui fallait donc absolument bifurquer.
Il atteint le carrefour avec une avance de quelques secondes sur ses poursuivants qui bouillonnaient de rage. Maintenant il fallait choisir. A droite une ruelle sombre, idéal pour disparaitre mais il était incapable de se rappeler ou elle menait. à gauche en revanche il pourrait revenir sur les lieux de l'action en faisant le pâté de maison et rallier Velano, Nadgar et Izquierdo. Mais il existait le risque qu'ils ai déjà déguerpis vers le point de rendez vous, le cimetierre ...

*Qu'importe! je vais essayé quand même!*

Il s'engouffra dans la rue de gauche.

*Espérons ne pas croisé la milice ...*

[HRP : c'est (re)parti ! Inroduction de Barth']

Ne pas croiser la milice ... Souhait classique formulé par tous les Masques de Port-Ponant, un jour ou l'autre. Mais d'habitude, ce n'était pas pour fuir un confrère ...

Menion s'engagea donc dans la large et éclairée rue de gauche sur ces pensées. Pas de chance, Beshaba, déesse de la malchance, décida de s'acharner un peu sur le pauvre Sunite.
En effet, alors qu'il jetait son premier regard dans la rue, il découvrit un gros tas d'acier monté sur un corps humanoïde. Pour le voleur en fuite, cela ne pouvait être qu'un maudit garde ...
Mais après une seconde, il découvrit qu'il s'était trompé : l'homme portait le symbole d'Ilmater et semblait seul, ce qui n'était pas une caractéristique des miliciens de Port-Ponant ...
Autour de l'inconnu, la rue semblait effectivement se poursuivre sur une longue distance, plus longue même que ce qu'il avait escompté : au moins cent-cinquante mètres. Mais peut-être Menion pourrait-il profiter du serviteur d'Ilmater pour faire une diversion ...

Bartholomeus avait marché toute la journée dans la ville portuaire, à la recherche d'on ne sait quoi. Quand la nuit était tombée, il avait décidé de rentrer au temple pour y passer la nuit. Mais en chemin, il avait entendu des cris et s'était arrêté pour essayer de localiser la source de tout ce boucan. Au même moment, un jeune homme vif et leste déboula devant lui à toute vitesse. Il était vêtu tout de noir. Un fuyard en noir précédé par des cris. Pour le paladin, il était évident que cet homme était un criminel qui fuyait la scène de son crime, un voleur ou pire, un assassin ...

Bartholemeus profitai de l’air frais de la nuit qui lui chatouillait la peau du visage, il respirait l’air parfumé de la mer. Il décida alors qu’il était temps de rentrer au temple suivant un chemin qu’il connaissait par cœur en pensant à autres choses. Des cris retentirent l’arrachant à ses rêveries, il leva la tête et essaya de déterminer l’endroit d’où ils venaient. Et s’y précipita.

Il s’engouffra dans un longue ruelle sombre, marmonnant des prières pour Ilmater, dans la précipitation, il tarda à voir l’ombre qui courait vers lui. Et qui pénétra elle aussi dans la ruelle. Après un instant de surprise le paladin se ressaisi et observa se qui se révélait non pas une ombre mouvante mais un homme habiller en noir qui semblait fuir quelque chose, sa course précédée de cris ne laissait rien présager de bon. L’homme semblait l’avoir remarquer, se rendant compte de cela Bartholomeus glissa lentement sa main vers la garde de son épée tout en disant :

-Arrêtez vous, que fuyez vous ? Si on vous veut du mal je peux vous aider ? Mais si vous avez fait le mal, ce que je crois, je vous demanderez de vous rendre sur l’instant sans essayer de fuir ou préparez vous à vous battre…

En disant ses dernier mot il tira son épée naturellement il ne voulait pas l’utiliser et verser le sang mais il espérait qu’elle suffirait à effrayait le mystérieux homme pour le pousser à se rendre.
*Dans le cas contraire j’essayerai de ne pas trop l’amocher.*
Cette plaisanterie à lui-même suffit à dessinait un petit sourire sur son visage. Et il observa avec attention la réaction de l’homme en noir.

Malgré sa connaissance de port ponant, l’estimation de Menion restait flue. Du coup cela allongeait son trajet d’une cinquantaine de mètres. Ce qui le mettait dans la zone rouge car toujours d’après ces estimations, la milice sans aucun doute alertée par le bruit, arriverai d’ici une trentaine de secondes.
Pourtant sur son chemin un obstacle imprévu se dresse. Un géant de métal. Non, un homme en armure lui barrait la route. Le sunite ne ralentit pas l’allure pour autant. En s’approchant il remarqua le symbole d’ilmater sur le curieux personnage. Mais plus inquiétant, il avait le fer au claire…. Et maintenant le sommait de ce rendre. Mais le malandrin ne l’entendait pas de cette oreille.

*un fidèle d’ilmater hein… le laisser découvrir la vérité à mon sujet serai m’en faire un ennemi. Il n’en est pas question ! Mais il peut servir… *

Menion , pas déstabilisé pour un sous , continua sa course folle et passa tout prés du guerrier. En le croisant il dit, les traits déformés par une terreur surjoué.

- « Ceux la veulent ma mort, vénérable chevalier ! Moi je ne ferais pas de mal à une mouche ! Pitié ! Aidez moi !»

[Bluff ?]

*Voila de quoi le désamorcé, espérons qu’il ne se montre pas trop insistant…*

Menion, après avoir dépassé l’adepte d’Ilmater, poursuivit sa course. Il avait maintenant la ferme intention de rejoindre le cimetière. Le temps qu’il arrive à la demeure de son ex instructeur la milice sera déjà arrivé et ses compagnons auront déjà pris la poudre d’escampette.

[Alors, on va établir deux règles : je ne réponds que quant vous avez tous les deux répondu mais vous ne répondez pas deux fois avant que j'ai répondu (en gros, chacun son tour), et vous ne faites pas de jets de compétences sociales entre vous. Si Menion veut bluffer Bartholomeus, il le fait en RP]

Le voleur dépassa le paladin en lui intimant de le protéger. Il semblait appeuré et sa course était clairement une fuite pour sauver sa peau, pas pour sauver un quelconque butin.
Alors que Bartholomeus lui jetait un oeil, hésitant, une bande d'hommes vêtus de noir déboula de la même rue que le fuyard, confirmant les dires de ce dernier.

Menion courait dans la rue, espérant que le paladin d'Ilmater lui apsse un coup de main. Volontairement ou involontairement, d'ailleurs. Peu lui importait, tant qu'il gagnait suffisamment de temps pour ne pas se faire rattraper avant le prochain virage ...

L’homme en noir était donc la victime et non l’agresseur voilà qui changer tout. A peine Batholomeus avait il eu le temps de digérer cette information que trois autres hommes surgissait du coin de la ruelle, ils semblaient poursuivre le fuyard qui ne s’arrêtait pas de courir.

*Par Ilmater je ne suis même pas sûr qu’on ne me raconte pas de salades, quoi qu’il en soit je ne peux pas laisser ces hommes lui faire du mal. Après tout mieux vaut un voleur vivant qu’un innocent mort. *

Bartholomeus se met au centre de l’étroite ruelle de façon à ce qu’il soit difficile de passer sans être à la portée de son épée. ¤Je ne peux pas me battre seul contre trois, et je ne dois pas compter sur le fuyard. ¤ Il parcourait la ruelle des yeux pour trouver quelque chose qui puisse bloquer le passage des trois hommes en cherchant, il leurs jeta quelques paroles dans l’espérance de leur faire peur ou juste de gagner du temps :

-Arrêtez vous, laissez cet homme si il a commit un crime je serai le premier à l’emmener devant un juge pour qu’il soit jugé équitablement. Ce n’est pas à vous de régler le problème, si il y a, mais à la justice. Si vous persister sachez que je serai obligé de me battre contre vous et je sais que si par malheur la milice vient à passer par ici elle viendra me porter secours en entendant mes cris…

Il n’avait vraiment pas envie de se battre avec ces trois hommes, le combat serai trop inégal. *Le courage est une vertu la témérité est un défaut.*

[HRP : Intimidation ? Fouille ? Diplomatie]

L’homme en armure était tombé droit dans le panneau, sans poser le moindre problème !

*Excellent ! Ça c’est ce que j’appelle faire d’une pierre deux coups !*

En effet non seulement le Sunite c’était débarrassé de l’importun mais celui-ci dressait maintenant une barrière de choix entre lui et ses poursuivants. Ce qui lui gagnait un temps précieux. Le discours que le malandrin entendit dans son dos le fit doucement sourire. Sunie veillait sur lui cette nuit. D’ailleurs à ce sujet Menion était en proie à de sérieux doutes. N’aura il jamais l’occasion de servir la dame au cheveux de feu, ici à port ponant ? S’il était retourné ici c’est que l’agitation, l’action de la ville le manquait mais était-ce un choix sage ?
Mais l’heure n’était pas à la philosophie. Il lui fallait une destination et définitivement échappé à ses poursuivants. Pour cela il devait bifurquer au premier virage. Une fois cela fait il pourra reprendre une marche en longeant les murs. Cela le permettrai de devenir pratiquement invisible. La question devient alors, tourner à gauche où a droite ? Sachant que sa destination était le cimetière et qu’il faudrait choisir une rue discrète.

[Connaissance folklore local (port-ponant) ?]

A peine avait il eue le loisir de se féliciter de sa fourberie que Menion fit un bond en arrière. deux masques venaient d'apparaitre et lui coupaient la route. Les voleurs avaient bondit sans un bruit depuis le toit d'une bâtisse adjacente.

* Par les cheveux de Sunie! ceux la me filaient le train depuis un moment déjà sans même que je m'en rende compte!*

Menion serrait les dents, il bouillonnait de rage. Le succès était si proche! Mais ses opposants ,qui se déployaient en marche agressive, eurent vite fait de l'acculer contre ... le chevalier !

*Enfer! comment la situation a-t-elle put m'échapper si rapidement! Que vais-je faire maintenant?!*

Il était là, dans cette rue de port ponant, dos-à-dos avec un serviteur d'Ilmater qu'il avait en horreur,et surtout était encerclé par pas moins de six masques! deux devant, quatre derrière. pas de fuite possible à moins d'enfoncer leur ligne. autant dire, pas d'issue du tout!
Menion réfléchis à toute vitesse mais définitivement aucun de ses subterfuges avait le pouvoir de le sortir de ce mauvais pas.
Il fléchit légèrement les jambes, prêt au combat , prêt à dégainer. Dans un souffle le malandrin dit au chevalier avec une froideur et un sang froid qui contrastait avec la comédie qu'il jouait quelques secondes auparavant :

- Six contre deux sir chevalier, c'est le moment d'avoir une idée génial! Moi j'ai épuisé mes réserves . . .

Seul un miracle pouvait le sortir de là. Mais Menion n'y croyait plus. Si ce soir il devait mourir, se serai en se battant avec la hargne de dix lions!

Le paladin attendait la réponse des hommes en noir quand il sentit quelque chose dans son dos, il tourna vivement la tête et vit avec horreur la scène qui se déroulait devant ses yeux. Deux hommes avait en noir sûrement les complices des chasseur avait surgit de derrière la ruelle en bloquant ainsi le passage du fuyard, qui d’ailleurs à se moment là se trouver acculé au dos de Ptolemeus. Il n’y avait pas d’issue il était coincé dans une ruelle à six contre deux. Le fuyard semblait se préparer au combat murmurant des paroles qui s’envolèrent dans l’obscurité de la nuit.

*Ça ne peut pas finir comme ça, il faut trouver une solution….*
Il réfléchit un instant tournant la tête dans tout les sens pour trouver la sortie de cet effroyable piège. Il avait beau tourner le problème dans tout les sens il ne voyait qu’une seule échappatoire. Il murmura au fuyard :
- Prépare toi à courir je vais nous tailler une sortie à coup de coup bouclier. Suit moi comme si tu étais mon ombre

Sa gorge était sèche, ses mains moites, c’était peut être sa dernière nuit. Il serra la lanière de son écu se retourna et couru rapidement vers les deux hommes qui venaient d’apparaître et de toute ses force il donna un violent coup de bouclier aux plus proche des deux homme qui il l’espérait serai assez puissant pour l’envoyez dans les étoile. L’avenir est incertain mais ce qui est certain c’est que la nuit vas être beaucoup trop longue ou beaucoup trop courte…

[HRP : Bartholomeus fait un renversement+charge (si il a la place)]

[Initiative :
Les quatres Masques poursuivants Menion : 16
Les deux nouveaux Masques : 12
Menion 8
Bartholomeus 1
J'vous promets, j'ai pas triché ^^]

Alors que Bartholomeus s'apprêtait à charger, les quatres qui arrivaient en face de lui avancèrent et, une fois à portée, sortirent leurs dagues. Mais au lieu de charger le grand homme en armure, ce qui aurait été une grave erreur stratégique, il lui lancèrent les lames en visant sa tête ...
Deux heurtèrent son armure sans dommage, une se cassa même sur le bouclier du paladin. Mais une eut le malheur de l'atteindre et de lui griffer profondément la joue, laissant une impressionnante entaille !

[Bartholomeus perd 4 (dague) + 4 (attaque sournoise) = 8 PV sur 11.]

De son côté, Menion n'était pas mieux logé. En effet, deux dagues fusèrent également dans sa direction. Le Sunite n'était pas aussi protégé que Bartholomeus, les deux dagues atteignirent donc leur cible ! Une lui lacéra le torse et l'autre se ficha dans sa jambe avant de tomber mollement.

[Menion perd 2+1 et 1+1=5 PV sur 6.]

Les deux personnages avaient été blessés sérieusement avant même qu'ils puissent agir.

Menion attendit que le paladin agisse, suivant ses instructions.

Le paladin se retourna et chargea malgré ses blessures, motivé par l'énergie du désespoir. Heureusement, le Masque qu'il visait était pile à portée. Une seconde avant de le percuter, Bartholomeus vit une lueur d'hésitation dans le regard de l'assassin. Devait-il esquiver ou tenter de contrer ? Finalement, le Masque tenta de repousser la charge du paladin. Fort heureusement pour ce dernier, l'assasin n'avait pas encore dégainé sa deuxième dague et ne put donc lui porter d'attaque. Il ne put que tenter de repousser l'impressionnante boîte de conserve en grognant ...

[Pas d'attaque d'opportunité
Bartholomeus : 11
Le Masque : 10]

Le choc fut rude, mais le paladin réussit de justesse à renverser son adversaire. Suivi de près par Menion, encore plus blessé que lui, ils se retrouvèrent près de 10 mètres derrière le Masque encore debout.

[6 m - le choc - 6 m. Menion peut encore avancer de 6m, envoie-moi un MP pour me dire ce que tu en fais et j'édite en conséquence.
Vous êtes donc à 6 m du 2e des nouveaux et à 18 des quatre anciens]

Alors que les quatre premiers Masques disparaissaient dans l'ombre de la soirée, empêchant les deux héros de voir leurs actions, le dernier des deux nouveaux sembla se replier, suivi par son compagnon qui s'était relevé entre temps. Fuyaient-ils ? Non, cela ressemblait plutôt à une courte pause, le temps que les Masques coordonnent de nouveau leurs actions afin de ne laisser plus aucune chance à Menion et à Bartholomeus ... Il était en effet bien connu que le combat de face n'était guère le point fort des assassins.

Les deux se retrouvèrent donc seuls dans la grande rue éclairée. Ils étaient sérieusement blessés et perdaient encore du sang, il leur fallait vite trouver un soigneur s'ils voulaient voir le soleil se lever le lendemain ... Les Masques ne tarderaient pas à leur retomber dessus !

[ HRP : il était convenus que Barth poste en premier mais il traine trop pour cause de rentrée scolaire. Je me lance donc. ]

L'idée du chevalier était jouable. Du moins c'est ce que croyais Menion avant que la situation ne leur échappe complètement! En un claquement de doigts, sans même qu'il ai le temps de comprendre quoi que ce soit ,ses poursuivants étaient sur eux. Dans la tempête de pointe d'acier et d'entre chocs métalliques le malandrin ne saisit que sa douleur. La morsure de l'acier, il en avait presque oublié le goût et combien c'était douloureux. Une première attaque lui déchira la poitrine suivit de prés par une seconde qui vint se planté dans sa jambe, mais il n'hurlai pas.
Menion était ivre de douleur, et posa un genoux à terre. La situation était critique.
Toutefois il n'avait pas le droit de se laisser allé. Il devait dépassé la douleur et suivre le plan qu'il avait convenus avec le chevalier. C'était d'ailleurs sa seul chance de survie. Quand il jeta un oeil au disciple d'ilmater il découvrit avec horreur que ce dernier avait le visage en sang. Il était tout aussi mal en point que lui.
Pourtant Menion lut de la détermination en lui. Il leva son bouclier et chargea. Le malandrin se releva aussitôt et porté par une énergie nouvelle, la peur de mourir sans doute, devint l'ombre du chevalier, appréhendant le choc qui le secourait d'un instant à l'autre.
Mais le chevalier était solide. Si son mouvement était on ne peut plus disgracieux ça n'en avait pas moins marché. Et c'était d'ailleurs tout ce qu'il attendait de lui.
A présent la voie était libre! Il n'était plus rien pour le retenir ou ici ou auprès du chevalier sinon quelques scrupules.
Un coup d'oeil aux alentours lui appris que les masques rebroussaient chemins. Mais Menion connaissaient leus méthodes. Ce n'était qu'un répit. Ils laissaient à leurs proies le loisir d'apprécier la peur de la mort avant de les cueillir pour de bon.
Menion fit quelques pas qui lui arrachèrent des grimaces et s'appuya sur un mur.

« Ils sont partis chevalier, mais ils n'en n'ont pas finis avec nous. À vrais dire nous sommes actuellement sous surveillance. Je suggère que nous trouvions refuge, dans la plus grande discrétion, dans le temple quelconque le plus porche enclins à prodiguer quelques soins. »

*Je dois trouver un moyen de prévenir Velano de ce qui est arrivé. Mais comment ? *

Menion , sans un mot de plus, commença à longer le mur pour rallier le temple le plus proche correspondant à ses critères.

[Discrétion , déplacement silencieux ? ]
[Connaissance de port ponant ?
estimation en temps pour rejoindre le temple le plus proche et quel dieu
estimation en temps pour rallier le cimetiére de la ville.]

[Hrp : Pardon, pardon, pardon ça n’arrivera plus.]

Bartholomeus glissa sa main vers sa joue sanglante, il avait réussit il les avait sauvé. Il s’empressa de remercier Ilmater de lui avoir permit de sauver leurs deux vies et se retourna pour voir l’homme très mal en point plus gravement touché que le paladin.

Il disait qu'ils il devaient se rendre au temple le plus proche. Bartholomeus qui jusque là baignait dans une sorte de brouillard irréelle secoua la tête pour éclaircir ses pensées confuses. Le fuyard avait raison les agresseurs ne les lâcherait pas si facilement, ils seraient en sécurité dans un temple et pourraient recevoir les soins dont ils ont tant besoin.

-Tu as raisons je te suis.

Et c’est ce qu’il fit sur les talons de l’homme, bien moins silencieux que lui.

-Je me nomme Bartholomeus et toi ? dit il à voix basse.

[Connaissances (Port-Ponant) : réussite]

Fort heureusement, un vieux souvenir ressurgit à la mémoire du voleur. Durant ces vieilles années passées à vivre de menus larcins au service de la guilde, il avait remarqué un temple de Séluné à quelques rues de là. Bien sûr, à l'époque, il avait toujours ignoré (voir dédaigné) le temple, mais en ce jour critique, les prêtres pourraient peut-être leur fournir un abri.
Ils n'avaient "qu'à" faire environ 500 mètres. En espérant que les Masques ne se montreraient pas de nouveau d'ici là ...
Le voleur abandonna rapidement toute idée de discrétion, et ce pour deux raisons. Le paladin dans son armure faisait un boucan d'enfer, et de plus, s'ils étaient déjà observés, tenter de se cacher se servirait à rien.

Bartholomeus tentait d'ignorer ses blessures, se concentrant sur sa survie et celle du fuyard. Fuyard dont il ne savait d'ailleurs toujours rien. Il lui avait certainement sauvé la vie, mais le paladin restait incapable de dire s'il avait sauvé un mécréant ou un martyr.

Les deux hommes marchèrent donc, en ce sinistre et désert début de soirée sur le port, espérant que rien ne viendrait les surprendre avant qu'ils atteignent le temple ...

Il existait un temple de Séluné à moins d'un kilomètre d'ici. c'était la qu'ils se dirigeraient. Le malandrin longeaient les murs en tentant d'être le plus discret possible. Mais il s'arrêta net lorsque le chevalier commença à bouger. il se retourna et lui jeta un coup d'oeil atterré puis leva les yeux au ciel ignorant royalement ce qu'il venait de lui dire.

- Par les dieux qui vous sont chéres, vous ne pouvez pas être plus discret ?!

Dans sa colère il fit un mouvement brusque qui lui rappela ses blessures ce qui lui arracha une nouvelle grimace de douleur. Il cracha de dépit et d'impuissance puis se remit en marche

- Si on ne peut gagner en discrétion, tachons au moins de gagner en temps.

Et il pressa le pas.

- Je suis Menion. pressons! le temple de Seluné n'est plus trés loin...

Le paladin faisait un boucan du diable en se déplaçant dans sa grosse armure, il faisait de son mieux mais n’arrivait à rien. Aussi, il fut très heureux que son compagnon abandonne cette idée.

-Oui, faisons vite avant qu’il ne nous rattrape, sinon je ne donne pas chère de notre peau.

Sur c’est mots il abandonna tout discrétion pour accélérer l’allure. Aussi saugrenu que cela puisse paraître il pensa que son dîner au temple devait être froid à l’heure qu’il est, à cette pensée sa bouche dessina un large sourire.


[HRP: je sais c'est court mais je savais pas trop quoi mettre.]

Tendus et stressés, les deux compères s'aventurèrent dans les rues sombres de Port-Ponant, en espérant arriver vivants au temple.

Ce fut bien la première fois de la soirée qu'un souhait de Menion fut exaucé. En effet, il ne savait par quel miracle, ils arrivèrent en vue du temple de Séluné sans avoir recontré de nouveau les assassins Masques.

Le temple était un bel édifice, de taille modeste mais soigneusement entretnu. Le symbole de la déesse de la lune était visible en de nombreux endroits, et en particulier sur la lourde porte de bronze à double battants. Quelques vitraux, illustrant sans doute quelques scènes primordiales du culte de Séluné, permettait de laisser entrer la lumière du jour.
Il semblait évident qu'à cette heure-ci, les prêtres du sanctuaire dormaient. Mais Menion et Bartholomeus avaient réellement besoin d'un abri, et vite.

Ils s'avancèrent devant la porte et le paladin prit la responsabilité de toquer. Il frappa trois grands coups, qui résonnèrent pendant de nombreuses secondes à l'intérieur du temple. Pendant ce temps, Menion surveillait la rue. Le silence qui s'était installé était pesant.

Après une attente qui sembla interminable, on vint enfin ouvrir. Un jeune homme, ou peut-être demi-elfe, en robe de chambre, se tenait désormais dans l'encadrement de la porte. Il dévisagea les deux compagnons, ensanglantés, et après a voir reconnu le symbole d'Ilmater sur l'écu de Bartholomeus, fit signe aux deux fuyards d'entrer.
Menion s'étonna d'abord que le prêtre les laisse entrer ainsi sans poser de question, puis il réalisa que Séluné et Ilmater étaient dans le même camp et que le prêtre n'avait sans doute aucune raison de douter de l'honnêteté d'un paladin du dieu martyr.

Les deux amis pénétrèrent dans le temple. Pendant que le prêtre refermait la porte derrière eux, ils admiraient l'intérieur de la chapelle. On pouvait admirer sur les nombreux autels de belles statuettes de la déesse. Des bancs étaient installés en trois colonnes au coeur de la salle, destinés à accueillir les prieurs durant les messes. Enfin, quelques torches luisaient faiblement sur les murs, donnant à l'ensemble une dimension mystique ...

Le clerc s'exprima enfin, d'une voix grave et sérieuse :

- Quel malheur amène un paladin d'Ilmater et un jeune voleur dans les bras de la déesse ?

Menion tressaillit. Par il ne savait quel miracle, le prêtre semblait l'avoir identifié ...

Ce fut non sans un soupire de soulagement que Menion reconnut sa destination. Il éprouva plus de satisfaction encore maintenant qu'il se constatait toujours en vie. Mais ce n'était sans doute pas un hasard...
Bartholomeus toqua, c'était mieux ainsi, et aprés une attente insupportable on vint les ouvrir. Un jeune homme au traits fin , peut être même un demi elfe, les fit entrés.
A mesure qu'il avançait entre les bancs du temple, quelque chose faisait tiquer Menion.

* Un instant ... ce temple... c'est un temple de Séluné... Une alliée directe de Sunie. C'est aussi sans doute l'un des nombreux contacte que posséde mon temple avec port ponant. Ausanne nôtre grande prêtresse à sans doute souvent eu affaire avec eux. Il faut que j'en sache plus... *

Le clerc interrompit là ses réflexions. De toute évidence il avait deviné que Menion n'était pas aussi honnête qu'il en avait l'air.

- Ce qui nous amènes? Disons que port ponant peut être extrêmement dangereuse une fois la nuit bien avancée. Nous sommes ici pour quémander quelques secours car comme vous le voyez nous somme dans un sale état. Daignerai vous nous aider?

Menion fit quelques pas et pris le temps de regarder autour de lui pour finalement brutalement s'arrêter sur le clerc.

- Mais messire, je m'interroge, existe il une seule bonne raison sur terre pour que vous me traitiez de voleur?