Un drôle de Sunite dans une situation pas si drôle ...

C'était donc le soir sur Port-Ponant et depuis plusieurs heures Menion était assis avec son ancien mentor, Velano, à une table du Serpent d'Argent. Après que Menion ait raconté son histoire à son ami, ils en étaient venus à discuter de choses et d'autres, de l'état des affaires, des aventures amoureuses de Menion ... Velano s'était tout de suite proposé pour offrir le repas au Sunite et quand il avait montré sa grosse bourse de voleur à l'aubergiste, ce dernier avait opiné de la tête et sans un mot s'était empressé de servir les deux hommes.

Mais alors que Menion finissait son assiette de ragoût, la porte de l'auberge s'ouvrit en coup de vent pour laisser passer trois hommes vêtus de noir et de brun, portant des dagues à la ceinture.
Et quand, après un rapide balayage de la salle du regard, ils avancèrent résolument vers la table occupée par les deux amis, Menion crut un instant retomber en enfance, à l'époque où il avait souvent eut peur en voyant les veilleurs de nuit venir lui réclamer de l'argent ...

Quand les deux hommes arrivèrent à la table, Velano leur jeta un rapide coup d'oeil. Puis discrètement il dit à Menion en utilisant le langage des signes qu'il ne connaissait pas ces hommes. Ces derniers ne semblait pas avoir repéré le stratagème et ils prirent chacun une chaise, deux d'entre eux fixant froidement Menion du regard tandis que le troisième gardait un oeil méfiant sur Velano.

Un des hommes rapprocha sa tête de celle de Menion. Il avait une fine moustache, des cheveux noirs ébène et une peau bronzée, signe d'un temps important passé à l'extérieur. Il chuchota tout en continuant de fixer Menion :

- Ainsi, te voici donc ... Velano haussa les sourcils. On nous avait prévenu que tu était de retour, mais te trouver comme ça, c'est une véritable aubaine ... Archiviste, dit-il à Velano. Tu peux rentrer chez toi. Nous prenons contrôle de l'affaire.

L'homme ne dit plus mot, attendant visiblement que Velano s'en aille. Quant au muet, son regard allait de Menion à l'homme en noir et il était visiblement inquiet. L'inconnu connaissait visiblement la place de Velano dans la guilde des Masques et il avait l'air d'en vouloir à Menion ...
Velano se leva alors brusquement, son regard insistant sur Menion. Le Sunite remarqua alors que son mentor, tout en revêtant sa cape, lui disait par langage des signes de faire très attention et qu'il ferait son possible pour rester dans les parages au cas où ça dégénère.

La porte se referma sur Velano et, bien que l'auberge soit bombée de monde, Menion se sentit brusquement seul face à ces trois hommes. Que lui voulait-il ? Etaient-ils réellement des Masques de la Nuit ?

- Allez, met-toi à table, dit sur un ton menaçant l'homme en noir ...

Menion venait du temple de Sunie à plusieurs jour de marche vers l'intérieur du pays et tout ce qu'il désirait maintenant ,c'était discuté tranquillement avec Velano. Ce qu'il eue l'occasion de faire en long , en large et en travers. Le jeune homme évoqua ses rencontres au temple , tout ce qu'il avait appris , comment ses idéaux avaient évolué. Il y avait tant a raconté... Il était rassurant d'ailleurs de savoir que son choix de culte ne dérangeait pas Velano même si l'ex brigand de grand chemin s'en gaussait quelques peu. Il était bon d'être de retour. Il se réjouissait de retrouver l'ambiance de la taverne du Serpent d'argent ainsi que son tenancier manifestement toujours sous la coup des masques , cette atmosphère si chaude qui empestait la transpiration et l'odeur de bière de mauvaise qualité. Cet salle commune avaient été mainte et mainte fois témoins de ses fourberies, mais qu'importait , il avait toujours sut se réinventé. Il avait reconnut quelques visages de vieux habitués ici et là qui l'avait brièvement salué lorsqu'il était entré. Certain manquaient , d'autres les remplaçaient.
Enfin reput de son repas et fatigué de son voyage ,Menion déposa sa fourchette et son couteau. En même temps qu'il avait posé ses couverts. la porte de la taverne s'ouvrit à la volé, comme si L'ordre des Choses l'avait orchestré.
Trois hommes à l'air patibulaires entrèrent. Dés qu'ils croisèrent son regard, ils se dirigèrent droit sur lui sans ciller. Ils s'installèrent brusquement à sa table sans un mot. Menion remarqua qu'ils portaient des dagues à la ceinture et l'agitation de Velano ne le rassurait pas. Si lui ne les connaissaient pas , lui non plus. Si il s'agissait des masques de la nuit, ce qui à priori semblait logique car personne n'entre ou ne sort de la ville sans que les Masques ne le sachent, ils avaient pris du temps à le retrouver. À priori ceux la formerai une cellule. Mais il y avait un probléme avec cet hypothèse. Si comme il le pensait il s'agissait de veilleur venus lui soutirer l'argent justifiant son absence, argent d'ailleurs qu'il avait en sa possession, ils auraient envoyé la cellule lié à celle des archives, en d'autre terme, celle d'Izquierdo . Mais ce n'était manifestement pas le cas. Les masques de la nuit , grand praticien de la désinformation n'aurais pas autorisé cette rencontre qui permetrai aux differantes cellules des masques de se connaître entre eux...
Sur leur ordre ,Velano du sortir et grace au langage des signes il lui intima qu'il ne serait pas loin au cas ou il y aurait du grabuge. Leurs dire toutefois confirmaient les suppositions de Menion, ils semblaient connaître les masques mais ça ne suffirait pas pour le convaincre. L'un d'eux , celui à la peau tanné par le soleil, tentait ouvertement de l'intimider. Menion le considéra avec dédain mais il n'était pas en position de force, ces trois là n'étaient sans doute pas des rigolo. Menion jouera la comédie en attendant d'en apprendre plus.
Le Sunite croisa les jambes et joignit ses deux mains pour les poser sur la table, il se pencha imperceptiblement. Il fit mine de faire la conversation à ses convives mais en réalité ce qui l'interressait c'était de savoir quel échapatoire s'offrait à lui. à quel distance se trouvait la sortit et si il aurait des difficultés à l'atteindre en admetant qu'il lui faille s'enfuire.

- Bien le bonsoir messieurs, à qui ai-je l'honneur ? Je peux vous offrire à boire peut-être? Cornellia ma douce , apporte nous dont trois verres suplémentaires que je partage avec ses messieurs de mon vin.

Ces trois là s'étaient assis, c'était aprés tout un relativement bon signe, ils n'ont donc pas l'intention d'en arrivé aux mains.

- Ne joue pas un plus fin avec nous, mon p'tit gars, ou il pourrait t'en pâtir ...

L'homme avait dit ça juste après que Menion ait commandé les trois verres de vin. Puis, entendant la serveuse arriver, il se tut et attendit. Une fois que la serveuse fut loin et les verres sur la table, il en prit une gorgée et continua :

-Heureusement que c'est toi qui payes ... Mais à propos de payer, tu sais sûrement qui nous sommes et pourquoi nous sommes ici ? Tu te rappelles bien ...

Le deuxième homme, apparemment moins calme, ajouta dans un langage plus bourru :

- Allez, joue pas au malin ! T'sais très bien d'quoi on parle ! La caisse, la caisse des Masques ! T'l'as piqué avant d'te casser comme un lâche ! Et maintenant, t'oses rev'nir ici, chez nous !

Le premier fit signe à son compagnon de se calmer et de baisser le ton, pendant que le troisième déposait bien en évidence sa dague sur la table et continuait :

- Alors écoute nous bien. On va sortir, et tu vas nous suivre. Pas de faux mouvements, sinon on t'égorge. Et tu vas nous suivre jusque chez le chef. Tu t'expliqueras avec lui, dit-il avec un petit sourire narquois.

Le bronzé termina :

- Et prépare toi bien, il n'est pas content ...

Puis, il se leva, les deux autres attendant visiblement que Menion fasse de même. le deuxième homme était visiblement le plus énervé, et il fixait Menion droit dans les yeux en attendant qu'il quitte la table.

Et Velano avait disparu du champ de vision du Sunite ...

Menion les regardaient d'un oeil vitreux. Que diantre es-ce que cela signifiait ? Il était probable qu'ils soit menbres des masques, mais pourquoi cette histoire de butin tout à fait grotesque? Soit ils manquaient franchement d'imagination, soit il y avait eue un vol correspondant à la date de son départ. Mais là encore il y avait un probléme, ce n'était pas le genre des masques de laisser une affaire aussi importante non résolut aussi longtemps, si tenté quelqu'un ai jamais réussit à aprocher leurs trésors. En effet, accéder aux butins des masques étaient tout bonnement impossible, d'autant plus pour les masques eux-même. L'organisation de la guilde était prévus ainsi, c'était de l'obscurantisme de haut niveau. Et de ce qu'il en savait ce sont les masques qui pillents et non eux qui se font volé.
Au moins il ne s'agissait pas des veilleurs venus lui réclamé de argent. Mais avec toutes les questions que soulevaient l'intervention de ces trois acolyte, le sunite avait la ferme l'intention de tirer cette affaire au claire. Et il avait une petite idée de comment y parvenir, il lui fallait tout d'abord rejoindre Velano.
Le jeune homme décroisa ses jambes. Ses mains se délièrent et lentement s'éloignérent jusqu'à atteindre de part et d'autre la petite table ronde. Menion se pencha en arriérer sur sa chaise pour avoir une vue d'ensemble sur ses convives. Deux étaient encore assis et l'un semblait lui en vouloir personnellement. L'autre était debout. C'était aussi celui qui avait déposé sa dague sur la table, celui la semblait être le plus concis des trois , Menion devrait s'en mefié d'avantage que les autres. Maintenant il savait qu'il existait un risque. Mais aussi longtemps qu'ils seraient persuadé que Menion savait ou se trouvait leur butin il n'oserais pas l'executer. Il ouvrit la bouche et finalement parla :

- Le butin ..., Menion maqua une pause, Je comprend votre probléme..., il fixa tour à tour chacun d'eux le regard grave , Et bien ,je devine que cet réponse devrait vous satisfaire , voyez plutôt !

Alors ,sans prévenir, d'un coup Menion souleva la table de toute ses forces pour la renverser sur ses très estimé confréres masques de la nuit. Il avait visé de façon à renversé également les deux autres encore assis sur leur chaise et à bien metre la table entre eux. Ce petit subterfuge lui gagnerait le temps necessaire pour prendre la poudre d'escampette. Sans transition , d'un bond il s'ejecta de sa chaise. Il prit alors la parole d'une voix claire et suffisament forte pour attirer l'attention de chacun dans la salle et s'exclama :

- A l'aide! Ceux-la veulent me tuer! Ne les laissez pas m'approcher ! N'y a t il dont plus de héros en ce monde pour défendre les opprimés?!

Sans attendre l'effet de ses paroles il s'enfuit de toute ses forces vers la sortit, hélàs des tables parsemaient son chemin.Qu'importait! Il ferait des roulé-boulé sur les plus encombrates ... Si il parvenait à atteindre la sortit, il aura gagné. Bien astucieux celui qui saurai retrouvé Menion dans Port-ponant! D'autant plus la nuit...

[ bluff ? Acrobatie? ]

La table s'écrasa sur les deux compères, inavertis du danger. L'un eut malgré tout le réflexe de se jeter sur le côté, et se releva immédiatement. Mais Menion s'était déjà jeté vers la sortie. Alors que se dressait la première table, il essaya de se faufiler dessous mais ne réussit qu'à se coincer dedans ...

[Acrobaties, échec]

Il tenta alors de se dégager pendant qu'il voyait les pieds de deux des trois hommes se rapprocher en courant vers lui. A en juger par les bruits ambiants, le troisième était toujours sous la table, occupé à se dégager.
Menion réussit à se faufiler entre les pieds de la table et put se relever juste à temps pour ... voir un beau direct du droit lui foncer vers la machoire. Il eut juste le temps de fléchir les genoux pour l'esquiver.

[Evasion, réussite, Attaque à main nues, échec avec ta CA de 14]

Pendant ce temps, les gens présents dans l'auberge observaient la scène. Mais alors que les hommes s'apprêtait à planter leurs dagues dans le ventre du Sunite, deux paysans relativement costauds se levèrent et crièrent :

- Halte ! Si vous voulez faire du mal à ce jeune homme, il faudra aussi nous abattre !

[Bluff, réussite car Psychologie des clients, échec]

Ils se saisirent de leurs couteaux de table et prirent un air mençant en essayant vainement de dissuader les agresseurs de Menion.
L'aubergiste, quant à lui, observait la scène comme un spectacle de routine ...

Le bronzé eut un petit sourire en coin et raffermit la prise sur sa dague, observant les moindres mouvements du Sunite ...

[Initiative :
Menion 18+2=20
Le 3e homme noir : 17
Les deux paysans qui te défendent : 15
Le bronzé : 11
Le nerveux coincé : 7
A toi d'agir !
Plan en tenant compte du fait qu'une croix représentant un personnage fait 1,50m de haut et de large, 2m en diagonale]

*Et Merde ! Ça n'aurais pas du se passer comme ça ! je le savais que j'aurait du passer par dessus et non par dessous...*

Il se dépêtra tant bien que mal de la situation fort inconfortable pour se retrouver dans une autre. A peine s'était il revelé que l'un des brigands lui envoya un direct du droit que Menion su esquivé in-extremis.
La situation n'était pas brillante, lui qui voulait sortir de la situation de combat rapidement, voilà qu'il avait impliqué deux autres. En tentant ce coup de bluff , Menion aurait d'avantage pensé que cela dissuaderait ses agresseurs de le poursuivre plutot qu'inciter les paysans à le défendre. N'avaient t ils dont aucun scrupule ? Peu importait, ces paysans avaient tout deux l'air de bon samaritains, ils le serviraient d'une façon au d'une autre. D'ailleurs ,dans son rôle de victime , il leur lancé un regard gorgé de reconnaissance.
Un rapide coup d'oeil lui apris que l'un de ses trois agresseurs étaient coincés sous la table, ça signifiait un soucis en moins, du moins pour un court moment. Ailleurs dans les coins s'étaient regroupé des paysans ou des bourgeois qui ne souhaitaient pas être mélé au combat. Toutefois il remarque un détail important : l'arriére boutique. Pour avoir souvent fréquentez cette taverne, même en dehors des heures d'ouverture, il savait qu'il trouverais une sortit par là si il parvenait à l'atteindre. Et ce n'était certainement pas le tavernier, sous la coupe des masques, qui l'en empécherait.
Hélas, les deux autres lui faisaient face. Il lui fallait trouvé un subterfuge quelconque qui puisse l'octroyer son passeport vers la sortit. Le regarde que lui lançait le bronzé lui déplaisait tout particuliérement, mais ce n'était pas sa priorité. le cas échant , Menion aurait volontiers planté ses dagues dans les cavités de son cou.
L'intervention des paysans lui ayant offert une diverstion il avait maintenant l'initiative, et le Sunite décida que c'était le 3eme en noir qui payerai pour le bronzé. C'était un choix stratégique, celui la le mettait d'avantage en danger que le bronzé.
Sans crier, garre il dégaina une de ses dagues et fegnit une fente sur la gauche de sa cible, si bien que l'air siffla [bluff] .Ce mouvement , il avait apris à le maitrisé depuis très longtemps et son efficacité n'était plus a démontré. Il hurla alors à l'adresse des deux paysans:

- Vite, par pitié , je tente de m'enfuire! Gagnez moi du temps ! Empechez les de m'approcher!

Alors Menion fit volte-face et sauta par dessus le bar du tavernier, direction l'arriére boutique où il s'engouffre[acrobatie?].

*Esperons simplement que Velano n'ait pas eue l'idée stupide d'entrer, ça foutrait tout en l'aire !*

Quoiqu'un peu étonnés, les deux paysans ne se firent pas prier et, équipés de leurs vulgaires couteaux de table, ils se jetèrent sur les trois hommes. Le troisième de ces derniers, en voyant Menion s'enfuir et les deux paysans se jeter dans la bagarre, poussa un juron et cria à ses confrères :

- Retenez-les et abattez-les s'il le faut ! Je me charge du gosse !

Et l'homme se jeta à la poursuite de Menion ...

Menion, lui, était en train de sauter agilement par-dessus le comptoir.

[Acrobaties, réussite]

Il se réceptionna de l'autre côté, jeta un coup d'oeil derrière lui et se jeta sur la poignée de porte ... sur laquelle la main de l'aubergiste se referma avant qu'il n'ait le temps de le faire. Il regardait, hésitant, Menion. Devait-il le livrer aux Masques ou le laisser s'enfuir ?

Pendant ce temps, le bronzé tailladait de sa dague un des paysan qu'il n'évita le coup que de justesse. Le type coincé, quant à lui, essayait toujours en vain de se dégager ...

Menion se félicita d'avoir atteint un de ses objectifs. Hélas, maintenant c'était le tavernier qui se dressait contre lui. Il le connaissait depuis plus d'une dizaine d'année , et même si récemment il n'avait pas été présent, le Sunite n'aurais jamais cru qu'il lui barrerait un jour la route. D'autant plus lorsqu'il était question de vie ou de mort. Toutefois, Menion sentait de l'hésitation en son interlocuteur mais Menion avait le sang chaud et n'avait plus la patience de faire dans la dentelle. Il foudroya le tavernier d'un regard lourd de menace.

- Ne fait pas de bêtise Roger , chuchota t-il avec une froideur maîtrisée , ... ou tu le regrettera...

Le sunite fronça d'avantage les sourcilles, si deux des malandrins ne le mettais plus en danger, le troisième en revanche arriverai d'un instant à l'autre...

je vais te simplifier la tache ... , Menion leva lentement sa dague , choisit vite mais choisit bien ...

[Intimidation]

Et sans prévenir il abattit avec force la pointe de son arme sur la poignée de la porte. Roger avait le choix. Soit il retirait sa main soit il la verrait empalée. Dans tout les cas l'accès à la porte lui revenait. Sur que son astuce marcherai il se saisirai sans delais de la poignée et s'enfermerait dans l'arriérée boutique. Mais avant cela il lui fallait gagné encore un peu de temps. En effet le troisième homme approchait dangereusement et il mettait en péril tout son stratagème. Menion se retourna pour le voir, le bar faisait encore obstacle entre eux. Lorsqu'il tenta de la sauter Menion lui lança sa dague, de cette façon il aura d'avantage de mal à l'esquiver. Sans même attendre le resultat il se saisit de la poignée...
Cependant il eue quelques doutes. La porte était elle ouverte? Sans doute , il y avait fort à parier pour une soirée ou de nombreux plats sont commandé. Et en admetant qu'elle le soit ,quel résistance trouverais il à l'intérieur de cette pièce?

*grumph , qui vivra verra...*

Roger le tavernier poussa un petit cri en voyant la lame fondre vers sa main et la retira, ainsi que le reste de sa personne, en quatrième vitesse.
Mais l'homme en noir le collait de près !
Menion entendait que les deux paysans continuaient d'affronter le bronzé, mais impossible d'en savoir plus, agenouillé comme il l'était derrière le comptoir. Quand au type coincé, il restait incapable de s'évader de l'emprise de la table ...

Menion jeta sa dague sur son poursuivant.

[20 : menace de critique ! Et comme il court, il perd son bonus de Dex à la CA et le critique passe tout juste !
5 points de dégats]

La dague se ficha dans l'épaule de l'homme qui poussa un cri de douleur terrifiant. Mais Menion ne se préoccupait déjà plus de lui. Il s'engouffra dans l'arrière-salle et claqua la porte derrière lui. La porte de sortie était devant lui, derrière quelques caisses, et la salle était visiblement vide. Un instant de repis pour le sunite ...

* parfait! *

Roger lui avait cédé la voie et son poursuivant était blessé. La chance avait tournée, et maintenant elle était avec lui. Il se saisit de la poignée et s'enferma machinalement dans l'arrière boutique manifestement vide.
L'endroit du fait qu'il était désert était plutôt obscure et cette seule idée lui suggera une fournaise de nouvelles fourberies à prodiguer. Quoi que Menion déciderai de faire ,si son poursuivant continuait son entreprise, se serai à son avantage. La blessure , à entendre les cris qu'elle lui a arraché , devais être très douloureuse. Soit autant d'obstacle et d'entrave à un raisonnement sensé ou à une perception claire de l'environnement. Il y avait fort à parier qu'il pénétrerai en trombe dans la salle enivré de souffrance ,et à ce moment là Menion n'aurait plus qu'a le cueillir. Cependant Menion avait besoin d'information et ce ne sera pas en tuant cet homme qu'il en obtiendrait.
Cette histoire de butin volé n'avait pas arrêté de le travailler. il tirerai les vers du nez au type qu'il venait de blesser à n'importe le prix puis il partirait.

*Il faut que je trouve Izquierdo. Une fois que j'aurais rejoint Velano dehors, je partirais à sa recherche. Il doit sans doute savoir quelque chose...*

Menion estimait qu'il avait encore quelques secondes, parés l'homme en noir entrerai. Il utilisa ce petit laps de temps pour dégainer une dague. Il se plaqua contre le mur adjacent à la porte. Ainsi, il comptait sur la confusion causé par la douleur de son adversaire , sur l'obscurité de la pièce et sa propre habelité à la discretion pour que sa proie entre sans le remarqué lui offrant ainsi son dos. Auquel cas Menion approcherait subrepticement et glisserait délicatement sa dague sous la gorge de sa proie et fermerait sèchement la porte derrière lui d'un coup de talon.

[Discretion , Intimidation. Évidement si et seulement si il entre.]

*ta vie m'appartient*

Menion se tenait juste derrière lui et lui souffla à l'oreille.

-Il est temps que l'on ai une discutions sérieuse toi et moi...

Menion déchiffrait l'expression de son visage, ce qu'il voulait savoir c'était si il pouvait croire ce que disait celui la ...

[psychologie]

[Discrétion réussite, Déplacement silencieux réussite, Attaque de contact échec]

Facile.

L'homme pénétra en trombe dans la pièce, se tenant l'épaule d'un bras et beuglant des injures de l'autre. Menion se faufila juste derrière lui sans se faire repérer et tenta de glisser sa lame sur la gorge de l'homme, mais il continuait de beuglait et de s'agiter et le sunite ne repéra aucune ouverture pour sa lame.

- P'tite charogne ! Dès que j't'attrape, j't'arrache les tripes avec une p'tite cuillère ! Tu vas comprendre ce qu'il en coûte de me blesser ! Aaaah ! Allez, où te caches-tu ? T'as pas eu le temps de sortir, je le sais bien !

Il fit quelques pas en avant, jetant des regards partout, sauf heureusement derrière lui ... Et Menion le suivait tranquillement, prêt à caler sa dague sous le menton de l'homme.

Que faire ? Il n'entendait plus les bruits de l'autre salle, mais il savait qu'il restait encore deux hommes qui ne tarderait peut-être pas ...

*Grumph, cesse dont de bouger imbécile!*

Comme il se l'était imaginé l'homme était entré dans la pièce et ne l'avait pas repéré mais hélas le bougre était si agité qu'il en était insaisissable! Sa premiére tentative s'était soldé par un échec et lui faisait perdre un temps précieux. De plus, Avec tout le vacarne qu'il faisait il privait Menion de tout informations auditives qui aurait pu filtré de la pièce adjacente. [perception auditive ?]
Menion ne pouvait se permetre de perdre d'avantage de temps sous peine de voir réduire à néant tout ses efforts. Il avait l'avantage d'être tout prés de sa cible et de ne pas être encore repéré mais ça ne durerait pas éternellement.
Alors soudain une idée lui traversa l'esprit. Au diable celui-la , Menion l'éliminera. Il en avait deux autres à dispositions juste à côtés qui n'attendent que de lui avouer tout ce qu'il savaient.
Sans plus hésité Menion sortit une deuxième dague et attaqua férocement sa cible dans le dos.

-Meurs , idiot !

[Attaque sournoise, combat à deux main]

Ca ne faisait aucun doute dans l'esprit de Menion que sa proie mourrai sans délais après un tel coup. Alors sans scrupule il retira ses dagues avec hargne et laissa le corps s'affale sur le sol. Sans perdre de temps Le sunite se déplaça discrètement vers la porte encore légèrement entrouverte et jeta un oeil en toute discretion dans la pièce principale. Tout en espionnant il troqua ses dagues pour son arbalète légére qu'il arma d'un carreau finement ciselé. Une fois qu'il eue mémorisé la position des uns et des autres le malandrin choisit avec soin l'endroit le plus sombre de la pièce d'où il avait une vue de premiers choix sur la victime qu'il venait de refroidire. Si les deux autres étaient aussi malin que celui qu'il venait d'abattre alors ils se jetterons à sa poursuite et découvriront le corps sans vie de leurs compère. Le temps qu'ils s'étonnent et l'un se retrouvera avec un carreau dans la gorge... le temps que l'autre comprenne d'ou venait le tire qu'il mourra aussi surement que le premier. C'est ainsi qu'il agira lorsqu'il se montrerons. Alors Menion s'acroupis et pris une position de tire. À cette distance, il ne laisserai aucune chances de survie à ses poursuivants.

Menion se jeta sur l'homme, ses deux dagues foncèrent vers les côtes du type ...

[Deux attaques à -2 -2 : première réussite (6 dégats), deuxième réussite (6 dégats) : ennemi mort]

L'homme ouvrit la bouche, les yeux pleins de stupeur, mais au lieu d'un cri, ce fut une gerbe de sang qui en sortit. Menion retira ses dagues, il y eut deux petites giclées du liquide vital et l'homme s'effondra comme une limace, mort.

Menion recula rapidement et jeta un coup d'oeil dans la pièce d'à côté. Le type coincé s'était dégagé et avançait à grand pas vers l'arrière-salle, un des paysans était mort et le type en noir qui les combattait aussi. L'autre paysan avait sûrement détalé puisqu'il avait disparu. Menion se glissa d'ans l'ombre et se cala contre le mur tout en rangeant ses lames et en dégainant son arbalète. Il l'arma consciencieusement et attendit ...

L'homme entra sans remarquer Menion, s'avanca de quelques pas et scruta les ténèbres. Sans attendre trop longtemps Menion tira !

[Touché, 6 dégats]

Le carreau se ficha dans le dos de sa victime. L'homme lâcha un cri de douleur et se retourna dans la direction d'où venait le tir. Il avait sa dague en main et semblait décidé à en découdre ...

[Tu as l'initiative, à toi d'agir]

Sans hésité Menion planta ses dagues dans les côtes de sa cible , il ne lui laissait aucune chance. Elle s'effondra , lourd et sans vie pour se vidé peu à peu de son sang. Sans perdre de temps le Sunite se précipita vers la porte.
Le rapide coup d'oeil dans la salle adjacente lui appris que le 3eme homme s'était enfin dégagé et qu'il ne tarderait pas et que le bronzé et l'un des paysans qui l'affrontait avait perdu la vie. La scéne donné tout de même à réfléchir. Ceux la étaient si manipulable qu'ils étaient capable de mourir pour un parfait inconnu. Non. Impossible. Le scénario devait être autre. On pouvait supposé que le brigand ait tué l'un des paysans et que ivre de colère son homologue venga son ami. Cela expliquerai son absence. Cet homme devait être perdu maintenant. Il avait vu son ami se faire tuer et , sans doute pour la premiére fois de son existence, avait ôté la vie à un être humain.

* Il a d'avantage de scrupule que moi envers la vie. Si je le rencontre à nouveau, je lui parlerai *

Mais il devait cessez là ces considerations humanistes. L'heure était à la violence, et Menion n'avait certainement pas l'intention de la subire mais ,au contraire , de la dispensé. Il n'avait pas le choix ce soir et c'était à son grand regret. D'un pas agile , il atteingnit l'endroit souhaité et s'accroupit. Il arma son arbaléte. Très peu de temps aprés le troiséme homme entra et Menion décocha un carreau qui l'atteingnit dans le dos. Sa cible hurla de douleur et se tourna furieux dans sa direction. Menion se savait à moitier cacher par l'obscurité mais ce tir avait tout de même révélé sa position.
Du point de vue brigrand ce devait être terrible pensa Menion. Apprendre la mort de son second et dernier compagnon et se retrouvé ainsi seul. Et comme si cela ne suffisait il s'était fait tiré dessus dans le dos et devait supporté une douleur aigu. Tire d'ailleur qui venait d'un coin de la salle ronger par une obscuritée effroyable.

* Angoisse ! *

Menion connaissait le combat qui faisait rage dans l'esprit du brigand. Tout ce qu'il souhaitait maintenant c'était s'en sortir en vie...

*Je peut t'offrire cela ... *

Menion arma de nouveau son arbalète et mit son masque terrible. Son imagination fera ce que bon lui semblera avec ...

*... ou pas *

Le sunite se releva lentement et pointa son arme sur le dernier homme en noir, il nota son caractére nerveux. Menion ouvrit la bouche et parla distinctement:

- Je crois que tu as compris maintenant. Tu es seul au monde ,tes deux complices sont mort et tu es tout juste capable de tenir ton arme...,Menion fit un pas en avant et sortit de la semi pénombre, ferme cette porte ... nous devons discuter ...

Menion inclina la tête de côté , toujours menaçant de son arbalète. Si jamais il tentait de s'enfuire, il ne le raterai pas.

[Intimidation]

L'homme eut un rire nerveux et examina Menion du regard.

- Eh eh eh ... Calme-toi, mon p'tit ...

Il avanca doucement vers la porte ...

... mais arrivé à mi-chemin, il sauta sur Menion avec sa dague à la main ! La lame zébra les airs et Menion ne l'esquiva que de justesse.

La chance était avec le sunite. Qu'allait-il faire de cette aide que lui apportait Tymora depuis le début de la soirée ?

Comme le type s'était rapproché de la porte Menion s'était quelque peu relaxé , pensant qu'il obtempérerai. Quel erreur, celui ci s'était sans scrupule jeté avec hargne sur le sunite. Le malandrin esquiva de justesse le coup. Qu'importait les informations, Menion expédierai celui la au diable sans délais.

*tu crache dans la main que je te tend sale enfoiré. Tu l'aura voulut !*

Menion se débarrassa de son arbalète légère au profit de son duo de dague.

- Sombre idiot! Tu crois peut être pouvoir t'en sortir ainsi ... tu n'as pas la moindre chance !

Sans crier gare, Menion feinta sur la droite pour se créé une ouverture dans la garde de son adversaire puis attaqua.

[Bluff (feinte) + attaque(coup sournois) ]

Alors que Menion s'apprêtait à achever l'homme, ce dernier recula; jet son arme et s'écria :

- J'me rends ! Fais moi pas d'mal !

Apparemment il avait espéré abattre Menion d'un coup, mais il savait que s'il échouait il se ferait tuer et il n'y tenait nullement ...

La seule fenêtre de l'arrière-salle capta l'attention de Menion. Une lueur qui s'approchait, un bruit de chocs métallique accompagnés d'un rythme de course : la garde arrivait !

Il fallait décider vite, maintenant ! S'enfuir par la porte ou la fenêtre ? Retourner dans la taverne et faire comme si de rien n'était ? Plusieurs possiblités s'offraient à lui ...

Et tout d'abord, que faire de cet homme qui semblait se rendre pour de bon ?

Arriva l'heure de donner le coup de grace et le brigand jeta son arme à la grande surprise de Menion. Le sunite ne laissa rien voir de sa décontenance et baissa simplement sa garde devant l'air abattu du félon. Il bouillonnait de rage mais rengaina. Il l'aurai tué sans scrupule s'il n'avait pas un intêret certain à l'interroger. Menion le saisit sans ménagement par le col et le plaqua brutalement contre le mur. Il lui intima distinctement avec un rage à grande peine maîtrisé :

-Couard ! Tu me pousse dans mes derniers retranchement! Alors laisse moi te prévenir une premiére et dernière fois : si je te laisse en vie c'est parce que tu as quelques choses à m'apprendre, et je ne renoncerai à aucun moyen pour te faire cracher le morceau ...

Menion fut interrompu par une lueur visible par la fenêtre qui retint son attention. Des bruits de pas précipités et des entre chocs métalliques étaient également perceptibles. La milice sans aucun doute, ils avaient été rapide. Il lacha le type.

Menion réfléchit à toute vitesse. Il lui fallait un plan pour se sortir de ce merdier, et vite. Mais ce n'était pas tout, il devait également trouver le moyen de faire sortir son colis et rejoindre Velano. Tout en réfléchissant Menion retira son masque, récupéra son arbalète et la désarma machinalement.

À force de tourner le probléme dans tout les sens dans son esprits Menion finit par trouver un plan à peu prés viable.

- Il faut qu'on sorte de là. Tout ce que tu as à faire pour cela, c'est faire ce que je dit ,simple n'es ce pas ?

Menion l'écorchait vif avec son regard qui signifiait clairement qu'il ne tolererai aucune contestation. Sans plus attendre , il ordonna :

- La porte qui nous relie à la pièce principale, utilise ces caisses pour la bloquer ou bien sabote la si tu sais t'y prendre. Et tant que t'y sera dit moi également ce que t'aura vu dans la taverne, je veux savoir si il y a encore du monde ou si ils ont tous déserté. De mon côtés je vais discret jeter un oeil par la fenêtre et par la porte éventuellement si elle est ouverte. Execution !

[Intimidation/bluff?]

Avant de passer a l'action il avait besoin du maximum d'information. Une fois cette premiére phase accomplit ils seraient en possession de toutes les cartes et pourra abattre les bonnes.

* Ainsi je pourrais voir la progression de la milice. Si ils ont fait surveillé la porte arrière, ou autres. Je pourrais voir également si Velano est toujours dans le coin. Reste un point noir ... si la porte est fermé je vais devoir la crocheter , hélas je suis presque sur que j'ai perdu la main. Si j'échoue , on devra passé la fenêtre et prendre le risque de se faire attrapé ... *

Avec détermination Menion s'exécuta ...

L'homme s'exécuta docilement. Il savait que s'il se faisait prendre par la milice dans son état (blessé et les fringues pleines de sang) il se ferait sûrement pendre. Il tira quelques caisses qu'il cala contre la porte après avoir jeté un oeil de l'autre côté. Quand il revint près du sunite, c'était pour lui chuchoter, l'air bougon mais soumis :

- Y'a plus personne, de l'aut'côté. Plus personne de vivant, en tout cas. Z'ont tous décampés, sauf Roger, l'tavernier. Il est assis sur une chaise et attend la milice. Il va nous balancer et on va être pris si on s'casse pas très vite.

L'homme avait dit cela avec une note de fatalisme dans le voix. Il était en état quasi-critique et semblait persuadé qu'il ne verrait pas le soleil se lever le lendemain.

Pendant ce temps, Menion était allé examiner la rue depuis la fenêtre. Les gardes ne l'avait pas repéré. Ces derniers étaient au nombre de six, avec visiblement un officier à leur tête. Ils portaient des armures de cuir, des épieux et des écus de bois. A leurs ceintures pendoullaient des épées courtes et l'officier avait même une épée longue à la place de l'épée courte. Solidement armés, ils se dirigeaient en trottinant en direction de la porte principale de l'auberge.
Il s'approcha ensuite de la porte et resserra doucement sa main sur la poignée. Il tenta ensuite, vainement, de l'ouvrir. La porte de sortie était verrouillée, confirmant les craintes de Menion !

Une fois à la fenêtre , le malandrin jeta un oeil discret. C'était bien la milice qui était là et manifestement ils étaient prêt au combat. Tout naturellement Menion exclus la possibilité d'un affrontement. Il remarqua également l'absence de trace de Velano, il avait pourtant dit qu'il serait dans le coin au cas ou il y aurait du grabuge. Et effectivement il y avait du grabuge... Peu importait. Menion se passerait de son aide. Il faisait ainsi depuis que son ex mentor avait quitté la taverne et il n'existait pas une bonne raison pour que les choses cesse d'être ainsi.

L'homme en noir pendant ce temps la avait réussit à établir un blocus de forturne sur la porte connecté a la salle principale à l'aide des diverses caisses présentes. Ca leur gagnera un peu de temps le moment venus. Lorsqu'il eue fini, il se dirigea vers Menion qui le considérait consciencieusement. il ouvrit la bouche pour lui rapporté ce qu'il avait vue et Menion resta perplexe.
Celui ci était complètement dépité, son fatalisme et son manque de combativé peinait le sunite. Autant il y a à peine quelques instants il ne rêvait que de tuer Menion , et maintenant il semblait résigné a mourir. Evidement il était victime d'un sinistre concours de circonstances mais ce n'était pas avec ce défaitisme qu'ils s'en sortiraient vivant!

*ce n'es pas d'un mort vivant sans volonté que j'ai besoin, mais de quelqu'un qui veuille vivre! *

- Haut les coeurs mon brave! La milice ne nous a pas encore attrapé et ils réussiront si vous ne vous montrez pas plus coriace! Ne me décevez pas !

La volonté de Menion de lui soutirer des informations s'était quelque peu estompé pour doucement se mélangé a une sympathie naissante pour le bougre.

Suite à cela il se précipita vers la porte de derrière. Il posa sa main sur la poignée , inspira profondement , et tourna. *Clic*

* fermé! Grumph... *

Inutile de perdre son temps en tentative de crochetage.

- La fenêtre! Vite !

Joignant le geste a la parole il s'y précipita.

- regardez si il n'y a pas de garde et allez-y. j'assure votre retraite, souffla t-il en armant son arbalète , traînez pas !

Menion se camoufla dans l'ombre de son mieux prés de la fenêtre prêt à tirer.

*d'après mon calcule , avec le temps qu'on a pris et roger qui nous balance , ça nous laisse une vingtaine de seconde avant qu'ils n'atteignent cette porte. Encore quelques une avec ces caisses dérisoires qui les entravent et encore quelque une si je leur tire dessus dés qu'ils ouvrent. C'est bien assez! Il y a meme des chances que lorsqu'ils entrerons nous aurons déjà disparut. ce qui serait l'idéal, je n'aime pas que la milice me court àprés ...*

Le type, qui semblait avoir repris un peu de courage, enjamba le rebord de la fenêtre et sauta dans la rue. Pas de bruit, pas de lumière, pas de geste ... La rue resta tranquille, sans doute les gardes étaient-ils déjà entrés dans l'auberge. Cette supposition se confirma lorsque des bruits de conversation se firent entendre.

Tout à coup, Menion entendit le "Tchok!" caractéristique d'une matraque qui s'abattait sur une nuque. Il se retourna en un éclair et vit Velano, arme à la main, retenir l'homme en noir qui s'écroulait à ses pieds.

- Vite, gamin, faut pas traîner là ! On interrogera ce saligaud plus tard ! dit-il en langage des signes.

Au même moment, la poignée de la porte menant vers l'auberge se baissa sans toutefois ouvrir la porte. Un cri de rage se fit entendre et un beuglement évoquant un officier donnant des ordres retentit. La barricade semblait efficace, du moins pour le moment.

Sans se faire prier plus longtemps l'homme en noir s'éjecta de la pièce par la fenêtre. Et Menion constata qu'il semblait avoir repris un peu de consistance, c 'était mieux ainsi.
Manifestement la milice était entré car Menion entendait maintenant des bribes de conversations, pas d'erreur possible. Menion accrocha son arbalète à sa ceinture le temps d'enjambé la fenêtre lorsqu'à sa grande surprise il reconnut son ex-mentor , matraque à la main. Ce dernier avait neutralisé l'homme noir.

-Velano! Souffla Menion mi-surpris , mi-soulagé.

Le malandrin acquiesça aux signes que lui adressait Velano lorsque soudain un bruit de poignée que l'on actionne retentit derrière lui. La milice tentait d'entré et à en entendre les élucubrations de l'officier il avait rencontré l'obstacle dressé par l'homme noir. Sachant pertinemment que cet entrave ne les retiendraient pas éternellement ,sans attendre plus longtemps, le sunite sauta.
Il fit de son mieux pour fermer la fenêtre de l'extérieur et la faire paraître intacte. si cela fonctionnait peut être meme qu'ils en viendront à douté que les éventuelles brigands qu'évoquait roger ai jamais existé. Sinon cela leur gagnera encore un peu de temps dans leur fuite en effet en découvrant une pièce parfaitement close, du moins en apparence, ils leur faudra un moment avant de soupçonner la fenêtre. Et quant bien même ils y penseront Menion et Velano seront loin déjà!
La rue était déserte et l'obscurité propice a leur disparition. Cependant la discretion et la rapidité été de mise. Machinalement , Menion se saisit de son arbalète et la désarma de nouveau, la laissé tendu trop longtemps risquait de l'abîmer.
Et pourtant le malandrin se retint de tempester contre Velano. La cible était parfaitement sous contrôle et apte à se déplacer par elle même et il l'avait assomé! Évidement il l'ignorait mais maintenant c'était un corps inerte qu'ils devaient trimbalés !
Menion se pencha et aida Velano a porté l'homme désormais inconscient. Le premier réflexe que Menion eue fut de chercher la premiére bifurcation à porté et surtout invisible depuis la fenêtre qu'il venait de quitter, puis invita Velano à se metre en route en quatrième vitesse. De façon a se metre à l'abri. Sans s'encombré avec le langague des signes a base de gestuelle Menion dit tout bas:

- J'espère que tu as un plan ! Une destination au moins! Peut être pourrions nous utiliser ces vieux locaux de stockage désaffectés sur les docks, ou encore la cave de Bill. Cet aubergiste à toujours été un de mes bon contact mais je devine que les choses on bien changé en quatre ans ... sinon quoi il nous reste plus qu'a rejoindre Izquierdo avec notre colis.

Mais leur priorité était déjà de disparaître physiquement au yeux de la garde, pour cela ils se déplaçaient prés des murs. Une fois dans l'ombre plus rien ne saura les arrêtés. Tout en marchant dans les rues de port ponant ,Menion songait à un endroit tranquille qu'il pourrait utilisé pour interroger en paix son prisonnier.

[ Discretion ? Déplacement silencieux ? Connaissances Folklore local (port ponant) ?]

Plus il cherchait dans sa mémoire moins il était sur de lui. Le temps comme les affaires passaient vite a Port Ponant ,surtout chez les masques. Un contact fiable peut ,en quelques années, devenir un ennemi farouche. Quant a le vérifié chez Bill, il n'avait rien a perdre mais ...

Ce n'était plus le moment de se soucier de ça. En effet, il pouvait maintenant entendre la garde a ses trousses. Il pressa vivement le pas aprés s'etre engagé dans une ruelle sur la gauche. Le poid du corp qu'il portait avec Velano les ralentissaient sensiblement et si ils ne se démenaient pas très vite ils auront du soucis à se faire.
Hélàs c'était sans compté sur la garde, de l'autre côté de la ruelle des torches étaient perceptibles et de toutes évidences il s'agissait de la milice.

* C'est une blague! Depuis quand les miliciens ont ils des ailes ?! *

Mais rien n'indiquaient qu'ils se dirigaient vers eux , bien que ce soit probable ... en revanche ceux de derriére , cela ne faisait aucun doute.

* Vite! Un plan! Il me faut un plan! *

Menion réfléchit à toute vitesse. Il prit sa tête entre ses deux mains. Admettont que ceux de l'autre coté de la route passent leurs chemins en ignorant cette ruelle. Et le bon sens veut qu'ils se soient diviser en deux groupes égaux, étant six , ça fait deux escouades de trois. Et enfin en supposant que Menion et Velano réussient a se caché , leur laissant ainsi l'initiative cela reste une combat à deux contre trois!

* Nan , nan , nan !!! Trop d'inconnue dans l'équation! c'est pas bon , c'est pas bon ! C'EST PAS BON !! *

- C'EST PAS BON !

Hors de lui et rongé d'inquiétude ,Menion avait pensé trop haut. Il passa machinalement ses mains sur son visage et rouvrit les yeux. Une ... echelle ? Menion lacha son fardeau et tapota l'épaul de Velano. De son autre main il saisit l'échelle, testa sa solidité, et fit part de son intention a Velano à l'aide du langage des signes. Il camoufla de son mieux le corp inerte de son captif dans un coin sombre de la ruelle.

* emprunter l'echelle signifie abandonner mon prisonnier. J'enrage , tout ces efforts réduits a néant ! mais ai – je vraiment le choix? *

Il precipita Velano vers l'echelle et le précédat sans délais.

Les deux hommes gravirent rapidement l'échelle. Au moment même où Menion, qui fermait la marche, se retrouvait sur le toit, il entendit une des deux patrouilles crier à l'autre :

- Ils ont disparu ! Peut-être sont-ils sur les toits ? Bon, faites ce que vous voulez, mais moi, je pense que ça devient hors de notre juridiction toute cette histoire ...

Décidément, les Masques de la Nuit avaient le bras bien long au sein de la cité.

Après que les patrouilles soient définitivement parties, Menion et Velano redescendirent l'échelle, sortant le corps inerte de sa cachette.
Qu'allaient-ils faire maintenant ? Velano posa la question à Menion, en ajoutant qu'il était presque sûr que c'étaient bien les Masques qui avaient envoyé les trois hommes ...