L'apprentissage de la souffrance

Maître du jeu Nombre de messages : 1170 Date d'inscription : 08/10/2005

L'homme paru satisfait du serment de Mylendya. Etant soit-disant celui qui voit tout il n'avait pas vu la subtilitée de la prêtresse... A moins qu'il eut fait exprès, c'est assez difficile à savoir. Il sembla un peu moins dur et aida la jeune femme à se relever. Mais son regard resta néanmoins froid et malveillant. Sa voix d'outre-tombe s'éleva de nouveau, elle était ordonnatrice comme d'habitude :

"Bien vous allez vous reposer... Des quartiers vous sont déjà attribués. Plus tard je vous ferez rencontrer quelqu'un."

Il se tourna vers l'unique porte de la salle, et héla un garde qui se tenait devant.

"Barkos mène là ou tu sais !"

Joueur Nombre de messages : 75 Date d'inscription : 29/09/2005

Mylendya sourit intérieuremant, elle venait donc de jurer sa perte. Et plus le temps passerait plus sa vengeance serait delectable. L'homme put voir la lueur de victoire briller dans son regard malgré le fait qu'elle tienne à peine debout. Dans sa tête défilaient nombre d'images où elle lui préparait un sort peut appréciable. Cependant, la prêtresse gardait le silence.

¤Tu verras..un jour...¤

Maître du jeu Nombre de messages : 1170 Date d'inscription : 08/10/2005

Le dit Barkos la traina à travers les couloirs. Le type était grand et musclé, il portait une étrange armure de cuir cloutée noire et un long coutelas pendait à sa ceinture. Finalement Mylendya se retrouva dans ses "quartiers", une petite chambre aussi acceuillante que sa cellule. Il y'avait un lit aux draps sombres, un chandelier à moitié allumé et un coffre sûrement vide. Le garde la laissa et referma la porte derrière lui.

Un bruit de clé que l'on tourne résonna.

La confiance accordé par l'homme au masque restait visiblement limitée, puisqu'il l'enfermait. De toute façon dans l'état ou elle était, elle ne pouvait faire grand chose d'autre que dormir.

Joueur Nombre de messages : 75 Date d'inscription : 29/09/2005

Mylendya se laissa trainer, faible. Lorsqu'elle ateignit enfin ses "appartemants" elle soupira, se laissant tomber à genoux sur le sol glacial. Elle avait froid, elle avait faim..et surtout, elle avait extrêmemant soif. Le sang qui autrefois ruisselait sur ses joues avait sécher, elle passa sa main pour ôter ce qui l'en restait. Décidémant, elle n'aurait vraiment pas dus se laisser pousser par sa curiositée.. Mais quelque chose lui disait que sa déesse était fière d'elle. Loviatar...la vierge des souffrances..
Alors, malgré ses jambes flageolantes, elle se leva, cherchant quelque chose qui pourrait lui permettre d'accomplir son rituel. Jamais, même dans les pires moment de sa vie, elle n'y avait fait entorse. C'était là l'exisgeance de sa dame et oser l'ignorer aurait été une faute grave. Cependant, elle ne trouvait rien sous la main qui puisse lui servir de fouet. Chose étrange.. des prêtres de loviatar auraient ils pensé enfermer l'un des adeptes de leur déesse sans le necessaire pour accomplir le rituel sacré? Tout ça était inhabituel, mais elle continua de chercher...
C'était la première fois depuis bien longtemps qu'elle allait dormir seule dans le froid de la nuit, loin de l'homme loup et de son étreinte protectrice. Elle avait pour lui une affection qu'elle ne témoignait à personne d'autre, c'était sans doute le seul être vivant à qui elle refuserait d'infliger des souffrances physiques ou mentales. Pourtant, au début, si elle l'avait épargné, c'était pour profiter de lui. A quoi aurait servit d'affaiblir son protecteur? A présent, même si elle refusait de se l'admettre, un lien plus fort qu'un simple pact semblait les unir. Peut être de l'amitiée? ou quelque chose d'autre.. un sentiment que l'ame torturée de la prêtresse n'était dans tou les cas plus capable de comprendre.

L'heure approchait, elle allait devoir trouver quelque chose pour remplacer les flagellations, sinon sa déesse risquait de se mettre en colère. Son regard sombre fouilla chaque recoin de la petite chambre, tombant à plusieurs reprises sur le chandelier. Il restait quelque part la seule solution..
Alors, la jeune femme pris entre ses doigts fins l'objet sur lequel dansait une flamme vacillante qui se refleta bientôt dans son regard de cendre. Non..ça n'irait pas, elle ne voulait pas trop s'âbimer non plus! Les flammes laissaient parfois des cicatrices que même la magie avait du mal à effacer..
Soupirant, la prêtresse reposa doucemant le chandelier, sa main délaissant l'objet sur la table prévut à son effet. Elle n'aimait pas faire les choses sans un minimum d'hygiène, se pouvait être dangereux et elle avait maheureusemant besoin pour vivre de son enveloppe corporelle. Mais il restait encore une solution.. son regard s'égara à nouveau, glissant sur ses mains.
Prenant son inspiration, Mylendya ferma les yeux, sentant ses ongles percer sa chair tendre jusqu'a en faire jaillir son sang qui ne tarda pas à ruisseler le long de sa peau douce, s'égarant parfois à suivre le chemin cresé par d'enciennes cicatrices. La douleur qui l'assaillit au fure et à mesure ne lui arracha aucun gémissemant, tout en rendant homage à sa déesse elle avait inconsiamant l'impression de se punir.. Elle haissait cette chair faible..souillée. Et les souffrances qu'elle s'auto-infligeaient aidaient à faire disparaitre le gout amer de ses souvenirs. Continuant ainsi pendant de longues minutes, elle resta tête basse, les larmes qu'elle n'arrivait plus à contenir venant se meler au liquide rougeâtre. Ses souvenirs s'égaraient.. A présent les images qui ne la hantaient d'habitude que dans son sommeil étaient là même lorsque ses paupières restaient grandes ouvertes. Eta u fure et à mesure qu'elle défilaient devant ses yeux elle appuyait, déchirant ses chairs de ses ongles qui continuaient sans se fatiguer à lacérer sa peau tendre.

Lorsqu'enfin elle fut satisfaite, elle se redressa, allant s'allonger sur le lit, encore à demi nue. Cédant enfin à sa fatigue, elle fut emportée dans les mêmes cauchemards qui depuis des années hantaient son sommeil. Couchée sur le ventre, la jeune femme était à présent livrée à ses souvenirs. Le sang chaud qui rougissait son dos continuait à ruisseler le long de sa peau en allant bientôt tacher les draps du lit. Sa chevelure aussi noire que de l'ancre ondulait quand à elle sur le coter, quelques mèches égarées devant son visage presque serein s'envolant à chaque expiration. Ses doigts fins quand à eux avait à présent la même couleur que ses chairs meurtries, l'une de ses mains ayant froller son visage en y délaissant la marque rouge de son passage.

Maître du jeu Nombre de messages : 1170 Date d'inscription : 08/10/2005

Mylendya fut tirée de son sommeil par le bruit d'un poing qui cognait contre sa porte.

"Dame Mylendya. Vous avez un visiteur." dit une voix rauque.

Joueur Nombre de messages : 75 Date d'inscription : 29/09/2005

Mylendya ouvrit les yeux, arrachée à ses songes. Un visiteur?
Elle se frotta les paupières, ratachant sa robe pour cacher sa semi nuditée. Qui cela pouvait bien être?
Finalemant, elle approcha de sa porte. De toute façon à quoi ça servait de l'informer alors qu'elle était prisonnière ici et ne pouvait ouvrir de l'intérieur...
D'ailleurs, elle ne manqua pas de le souligner à son interlocuteur:

"Bien...alors ouvrez la porte je ne peux pas le faire on ne m'a pas donné la clef"

Sa voix trahissait encore son épuisemant, elle n'avait pas eu vraiment le temps de récupérer.

Maître du jeu Nombre de messages : 1170 Date d'inscription : 08/10/2005

Quel ne fut pas son étonnement, lorsque, quand la porte s'ouvrit, ce
n'était personne d'autre que Kaldaïs qui se tenait devant elle...

L'homme le laissa entrer, mais ne partit pas, ne prenant même pas la peine de lui donner sa clef. Il les fixait d'un ton clairement méprisant, mais pour le moment, la prêtresse s'en moquait. Elle n'était plus seule, voilà ce qui comptait.

"Elle est enfermée ici?!?Grognant se retournant vers l'homme. Votre maître est un hote bien déplorable pour enfermé ses alliés et croire qu'après ils lui seront fidèle."

Kaldais referme la porte au nez de l'homme en ayant assez de le voir et soupire calmé et soulagé quoique nue et couvert de sang.

"tu vas bien, dit-il inquiet pour sa compagne"

Joueur Nombre de messages : 75 Date d'inscription : 29/09/2005

Mylendya ouvrit de grands yeux à la vue de Kaldais. Cependant, elle garda ses distances le temps qu'il referme la porte. Elle commençait malgré elle à se rendre compte de l'attachemant qu'elle avait pour lui, si ses ennemis s'en rendaient compte, ça deviendrait sa faiblesse...
Mais quand enfin ils se retrouvèrent seuls, elle l'enlassa avant même d'avoir répondu à sa question. Ce geste put surprendre le lycan, rares étaient les démonstrations d'affection de la prêtresse... Bientôt, elle se laissa aller dans ses bras, profitant de l'étreinte protectrice. Quelques larmes échapèrent encore à ses yeux fatigués. Chose qui, elle aussi, n'était pas dans ses habitudes. Elle était dans le même état qu'après un de ses cauchemards, en plus tendue peut être.

"Kaldais....."

La jeune fille avait du mal à parler, sa voix tremblant encore.

"C'est lui...c'est lui..je me rappel tout clairemant à présent, c'est cet homme qui a torturer Livia jusqu'a la mort..."

On devinait facilemant derrière ses paroles tout le dégout que lui inspirait cet homme, toute la haine qu'il engendrait en elle.

"J'ai fait le serment à la vierge des souffrances de la vanger...quand ma déesse m'aura offert une assez grande puissance, il souffrira pour l'éternitée..."

Kaldais l'enlaca soulagé de la retrouvé en vie et en santé.

"C'est lui? Nous aurons notre vengeance alors, mais sa meute à l'air puissante. S'il fait bien partis de ces masques de la nuit, il faudra êtres prudent.

Maintenant nous sommes ensemble, dit-il la serrant dans ses bras. Repose toi, je veillerai sur toi, dit-il avec douceur"

Kaldais amena Mylendya au lit et la borda, restant assit au bord du lit pensif veuillant sur elle attendant qu'elle puisse s'endormir. Il entreprit ensuite de se lavé un peu lèchant le sang seché qui le couvrait et testa la porte pour vérifier si elle était verrouillé avant d'aller s'étendre au coté de sa compagne ne dormant que d'un oeil montant la garde.

Maître du jeu Nombre de messages : 1170 Date d'inscription : 08/10/2005

Derrière lui, Kaldaïs entendit le bruit d'une porte qu'on crochetait. Ils étaient désormais bel et bien prisoniers... Oh certes, il ne serait peut-être pas bien dûr de s'échapper et même plus pertinent de rester ici pour mieux connaître les points faibles de leurs ennemis, mais c'était une impression que Kaldaïs n'appréciait pas.

Il se réveilla quelques heures plus tard, alors que Mylendya était encore endormie. Il n'y avait pas de fenêtres, aussi n'avait-il aucune idée précise de l'heure qu'il pouvait bien être...

Kaldais se leva sans bruit ramenenant la couverture sur sa compagne pour la laissé se reposé. Il examina ensuite ses blessures de la veille et sourit comme toujours la bénédiction de Malar avais soigné toute ses blessures, mais il y avait perdu son armure et ses vêtements.

Kaldais approcha de la porte, quelque chose de solide mais sa ne l'arrêterait pas s'il voulait sortir par contre pour le moment mieux valait laisser sa compagne se reposé et leur adversaires sans le savoir allait peut-être apporter des solutions. Déjà il avait une chance d'avoir du travail, de l'entrainement gratuit, au moment opportun il sera bien temps de se venger. Pour le moment, son armure lui manquait et son ventre réclamait de la nourriture, il n'avait pas pu finir son repas sur le compte du champion hier.

Kaldais se résolut à attendre, leur hôte finirait bien par venir leur donner à manger ou amener les vêtements promis hier sinon... il serait encore temps d'enfoncer la porte et de partir.

Joueur Nombre de messages : 75 Date d'inscription : 29/09/2005

Mylendya ouvrit les yeux au déclic, posant son regard sombre sur la porte. Et voila qu'ils étaient de nouveau enfermés, ça ne la surprenait pas.
La prêtresse finit par se lever et alla poser le drap sur les épaules de l'homme nu.
"Merci de m'avoir retrouvé Kaldais"

Elle le jogea, sans un sourire. Malgré son apparance sereine l'épreuve qu'elle venait de subir était encore très présente en elle.

"Qui sait..on pourra peut être tirer quelque chose de cette guilde...selon l'influence qu'ils ont."

Elle fit glisser son regard un peut partout autour d'elle.

"Cependant si ils sont suivant de ma déesse ça va compliquer les choses...mais je trouve leur comportemant étrange pour des Loviatans.... Qu'en pense tu ?"

" ils ne semblaient pas connaitre le sang noir, ni les alliance que nous avons avec vous. Ils ont de bien étranges manière de traiter leur alliers. Ils ont peur de nous au point de nous enfermer? Ou ils ne savent pas cacher ce genre de faiblesse. Les gardes que j'ai vue étaient faible, ils en ont sans doute de meilleurs ici en bas, mais s'il nous enferme ils doivents avoir peur de nous, ça les rend faibles.

Nous pourrions jouers le jeu ou partir je peux retrouvé facilement mes pas dans leur labyrinthe."

Kaldais jetta aussi un regard à la ronde sur la chambre austère.

"As-tu un moyen de vérifier ses dires sur sa foi et ses motivation?"

Joueur Nombre de messages : 75 Date d'inscription : 29/09/2005

Mylendya passa ses bras autour de la taille de kaldais, se serrant contre lui comme pour se sentir en sécuritée. Sa présence l'apaisait, et plus que ce qu'elle voulait bien s'avouer. Les paroles du lycan raisonèrent dans sa tête..
Elle n'en avait cependant que plus de doutes. Que devait elle penser?

"Je ne sais pas vraiment Kaldais...peut être pendant un rituel.
En ce qui concerne l'alliance du clergé avec les adeptes du sang noir, ils pouvaient toujours supposer que tu sois un lycan appartenant à un autre ordre, rien n'était certain. Mais il est vrai qu'il y a des questions à se poser. Cependant je pense qu'on peut peut être tirer quelque chose de ses gens quelque soit leur identitée. De toute façon j'ai juré la mort de leur chef au nom de ma déesse, je n'ai plus le choix."

A nouveau silencieuse, elle se sera conte lui en fermant les yeux. Les images d'un passé qu'elle ne pouvait à présent plus ignorer défilaient dans sa tête en cosant chez elle la même douleur qu'une lame effilée plongée au plus profond de ses entrailles et tournée dans tout les sens. C'était elle trompée sur sa destinée? Non...non elle ne pouvait pas...
Sa soeur, ses parents, ses frères...
Tout ces visages défilaient devant son regard saphir, ses cheveux d'ébène voilant en partie son visage. La souffrance que provoquaient ces souvenirs était insoutenable, sa vulnérabilitée face à ceux cis ne faisant qu'accentuer son dégout d'elle même. Les yeux clos, elle ne reussit cependant que mal à retenir ses larmes, Kaldais pouvant sentir leur humiditée contre son torse. Les pensées de la prêtresse c'embrouillaient, que faire à présent?

"Biensur nous le tuerons, pour tout le reste, pour nous avoir enfermé et pour toi. Nous pourrions volez sa meutes utilisez ses ressources.

Maintenant nous sommes ensembles, nous sommes fort ils ne peuvent pas grand choses."

Kaldais la serra dans ses bras doucement voulant la protèger, autant du monde cruel derrière la porte que d'elle-même. L'homme payerait en temps et lieux, le prix serait lourd et mortel. Pas pour les avoirs enfermés ni même pour ses gardes perfide l'ayant attaqué, il payerait pour elle, pour elle l'homme loup chasserait cette homme jusqu'au confin de Torril et il le tuerait. Quel plaisir il prendra à lui arraché chaque membres un par un, toujours pour elle.

"Notre hote finira bien par avoir besoin de nous, peut-être montrera-t-il son vrai visage, mieux vaut être prêt Mylendya. puis plus bas dans un murmure, je suis la, je te protègerai quoi qu'il arrive."

Maître du jeu Nombre de messages : 1170 Date d'inscription : 08/10/2005

Mais aussitôt, des coups résonnèrent à la porte, et une clé tourna dans la serrure.

- Bon! Suivez moi je vous prie!

Le garde s'exprima sur un ton dur et froid, ses paroles sortant presque mécaniquement de sa bouche fendues de multiples balafres. Puis il attendit un instant à la porte, avant de faire un écart pour laisser la prêtresse et l'homme-loup se préparer et sortir.

Kaldais lacha un grognement addressez à l'homme, mieux valait pour celui-ci de les traiter en invité.

"votre maître risque de ne pas appréciez que vous ameniez ses invités devant lui nue"

Kaldais toujours nue depuis la veille ne portais encore que sa ceinture faites trop grandes pour sa forme humaine et ses griffes addaptez à sa forme hybride. L'homme loup se prépara à suivre après avoir réajuster les sangles de ses griffes décider à rester entre l'homme et sa compagne au cas ou.

Joueur Nombre de messages : 75 Date d'inscription : 29/09/2005

Mylendya était elle aussi pas très habillée, sa robe à moitié enlevée laissant voir son dos lacéré...
Lorsque l'homme entra, elle tourna brusquemant la tête vers lui, posant son regard de braise dans le sien. Voila, enfin, ils se décidaient à venir les chercher!!
Quand le lycan grogna, elle passa doucemant sa main dans son dos pour l'apaiser, fixant le garde avec un profond mépris. Se détachant doucemant de son compagnon, la prêtresse remis le haut de sa robe et se mis dos à Kaldais pour l'inviter à refaire les lacets dans son dos. Qu'allait leur demander cet homme qu'elle haissait tant? Supporterait elle de l'affronter une nouvelle fois..
A cette pensée, un frisson glacé parcourut son dos. Il avait si facilemant découvert son point faible...l'était elle donc à ce point?
Les images de ses souvenirs ne cessaient à présent de la harceler, comme cherchant à lui faire comprendre quelque chose. D'une voix calme qui ne trahissait aucun sentiment, elle s'adressa au garde:

"Ramenez des vêtements pour mon ami je vous prie. "

Hautaine, il pouvait sentir clairemant qu'elle se sentait infinimant supérieure à lui, et de loin!!!

Kaldais relassa la robe guettant l'insecte qu'était le garde à ses yeux. Un seul mouvement ou mots hors de ce que sa compagne avait demandé et il égorgerait le garde avec grand plaisir, les autres n'étaient pas si mauvais au gout.

L'homme loup repporta son attention sur les lacets et sa compagne. Il la soutiendrait et éventuellement ils auraient leur vengeance, pour cet emprisonnement et pour tout ce qu'elle avait pu subir entre ses mains.

Maître du jeu Nombre de messages : 1170 Date d'inscription : 08/10/2005

La porte se referma, la clef tourna à nouveau dans la serrure et le garde s'éloigna, pour revenir quelques instants plus tard avec des vêtements pour Kaldaïs. Des vêtements simples, totalement noirs.

- Tenez!

Ordonna-t-il en les jetant sur la couche, depuis la porte qu'il avait ré-ouverte.

- Et dépêchez vous un peu! Le maître veut vous voir!

Son ton restait froid et inchangé, et son visage était toujours de marbre face aux provocations de la prêtresse.

Kaldais renifla les vêtements puis les enfila avec lenteur, le message était clair, les ordre n'amèneraient que désobéissance tant qu'ils seraient traiter en prisoniers. Puis il ratacha sa ceinture où son épée courte et ce qui restait de ses possessions étaient attachés.

"Je suis prêt, vers Mylendia ignorant le garde"

Joueur Nombre de messages : 75 Date d'inscription : 29/09/2005

Mylendya l'aida à enfiler ses vêtements, lentemant, prenant largemant son temps. Elle ignorait totalemant le garde. Avec froideur, son regard de braise aussi sombre que du marbre noir, elle s'approcha de lui et arreta son doux visage à un peine un cm du sien. D'une voix calme, ses yeux en amende brillant de malveillance, elle s'adressa à lui:

"Ecoute petit garde, sache que je n'ai qu'un seul maitre... ou plutot, maitresse.."

Elle porta un de ses doigt encore ensanglanté à ses lèvres, en enlevant le sang, avant de reculer.

"Mène nous donc à ton soit disant maitre, j'ai quelques points à éclaircir avec lui"

La jeune prêtresse de la vierge des souffrances s'entêtaient à ne pas repenser à toutes les images qui défilaient devant ses yeux, à tout les souvenirs qui ne semblaient pas vouloir cesser de la harceler. Une multitude de questions dont elle ne voulait pas accepter les réponses se présentaient à elle. Malgré tout, elle gardait aux lèvres un sourire méprisant, se sentant clairemant supérieur au garde. Sa dame était heureuse, elle l'avait clairemant ressentit. Le gout du sang qu'elle venait de récolter sur ses doigts fins habitait de nouveau ses fines lèvres. Ce serait bientot celui de son ennemi qu'elle aurait sur les mains...un jour..

Maître du jeu Nombre de messages : 1170 Date d'inscription : 08/10/2005

- Bien, vous êtes enfin prêt [hrp: lol ^^], nous allons pouvoir rejoindre le maître de ces lieux.

Le garde appuya bien sur le mot "maître" en prononçant sa phrase, puis invita les deux "hôtes" à sortir de leur "chambre". Il les mena silencieusement par une série de couloirs lugubres dans lesquels régnait un froid glacial, puis les fit s'arrêter devant une grande porte de métal noir, bardée de nombreuses chaînes et de crânes forgés à même l'acier qui la composait.

A cet instant, le garde se retourna.

- Nous voici arrivés.

Dit-il machinalement, avant de s'en aller, laissant la prêtresse et l'homme loup dans un silence oppressant, éclairés par deux lanternes accrochées de part et d'autre de la grande porte menaçante.

Soudain, celle-ci s'ouvrit lentement, mais sans aucun bruit, stupéfiant pour une porte de métal à l'allure si massive. L'intérieur était plongé dans une obscurité totale, puis du fin fond des ténèbres, une voix grave et sombre raisonna, une voix que Mylendya ne connaissait que trop bien.

- Entrez!

Kaldais passa le premier reniflant l’endroit ne faisant pas confiance à leur « hôte » cherchant le piège. Puis l’homme loup avança bien droit et fière ses armes aux bras décidé à ne pas montrer de faiblesse face à cet homme pour lequel il ressentait la plus sauvage des haines.

Gardant toujours un œil sur les recoins de la pièce son esprit s’égara à nouveau, rêvant a cette homme déchiqueter à coup de dents et de griffe. Tant de haine pour un humain si insignifiant apparemment ronger par la vie. Il se demanda pourquoi il détestait tant cet humain, ce n’était pas que le dégoût qu’il avait pour les faibles citadin ordinaire. Il jetta un regard par-dessus son épaule pour s’assurer que la non plus aucun ennemis n’arrivait et croisa le regarde de Mylendya. Oui, pour elle il tuerait cet homme, il le torturerait, il la vengerait, mais le moment n’était pas encore venu. Seul un grognement peu humain échappa au lycan attendant que leur « hôte » parle.