L'apprentissage de la souffrance

[Voilààà, c’est enfin le grand retour !... Hum… Désolée de vous avoir fait tant attendre. Mais bon, ça repart !]

- Ah ! Oui, les informations ! Je ne vais pas vous faire attendre plus longtemps, puisque…

S’interrompit-il tout en guignant vers le lycanthrope, une petite moue de mépris sur le visage.

- … certains bavent d’impatience.

Mais avant tout réplique de l’impulsif homme-bête, le jeune homme s’assit vivement sur l’un des tabourets qui bordaient la table centrale et, sans prendre le temps de les inviter à faire de même, s’empressa de commencer sa séance d’information, d’un ton dont le sérieux singulier se dévoila bien vite comme n’étant qu’ironie.

- Soit… En premier lieu, il vous faut savoir que cette petite mission n’a pas pour unique but de tester vos capacités… En effet, le rapt d’un objet de valeur est en jeu, un objet qui servira grandement le Maître des Masques ! Pourquoi vous ? Ca je n’en sais qu’un détail qui suivra… Mais il doit également avoir confiance en vos capacités et votre… fidélité infaillible.

A cette dernière phrase, il ne put retenir un cynique petit sourire.

- Mais continuons ! La demeure, bâtisse fortifiée sur la côte à une demi-journée au sud-est de notre magnifique ville, culmine sur un promontoire rocheux aux dessus des eaux. On dit que celui qui y vit, un mage souffrant de quelques légères tares, passe ses jours reclus dans ses laboratoires occultes, le reste de la maison ne paraissant occupée que par quelques lueurs nocturnes se mouvant de pièces en pièces… D’ailleurs, ceci dure depuis si longtemps que l’on pense le mage décédé, et sa maison hantée par l’esprit dérangé de ce dernier. Attrayant, n’est-ce pas ? Hmmmm !
Ensuite, selon des sources sûres, il possède… ou possédait de son vivant, le dit sceptre, celui-ci n’ayant à coup certain jamais quitté la maison côtière. Pour le reconnaître, sachez qu’il est aussi grand qu’une courte épée, et son manche noir de jais aux gravures torturées est surmonté de multiples et inquiétants crochets… Je vois que vous devinez qu’il s’agit d’un sceptre dédiés aux souffrances, chère donzelle ! Vous comprenez donc l’intérêt de vous y envoyer, vous… Bilan ; il vous faudra nous le ramener avant le lever du soleil, dans deux jours. Vous avez donc un peu moins de quarante-huit heures, sinon quoi, vous risqueriez des souffrances que même une adepte de la douleur telle que vous ne supporterai pas ! Pour terminer, une très légère escorte, dont je ferai partie, vous mènera au plus près des lieux, mais vous ne serez plus que deux pour mener à bien votre mission. Des questions ou réactions ?

-Alors nous avons deux jours dont un que nous perdrons à nous rendre et revenir, pour voler un objet sacré à un mage dérangé ou mieux au fantôme d'un mage dérangé, dans sa tanière fortifiée, avec des ressource quasiment nulle et tout ça sous la supervision d'un repas qui parle trop...

L'homme loup lâcha un grognement sourd et retira les mains de la tables ses griffes de fer laissant de profond sillons la ou il l'avait agrippé pour passer sa colère.

-Et bien sur, nous n'avons rien à y gagné à vous aider, et tout à perdre de ne pas le faire...

Kaldaïs laissa voir son mécontentement, montrant les dents à leur hôte dont la présence le rendait de plus en plus furieux.

-Quels hôtes vous faites citadin...

Mylendya se laissa aller sur sa chaise, passant une main dans ses cheveux avec un léger soupir, presque amusé. Puis, elle ajouta avec lenteur:

"Je crois que vous ne mesurerez jamais la signification du mot "souffrance", jeune homme. La douleur ne provoque en moi que jouissance, ainsi, elle ne m'effraie pas."

L'oeil brillant, elle se pencha vers leur guide, un sourire malicieux au lèvres. Puis, elle continua presque avec delectation, une réelle lueur de folie dans les yeux:

"J'espère donc que vous n'essayez pas de m'intimider avec ma propre passion? Vous, vous aimez prendre du plaisir, n'est-ce pas? .... Et bien moi, j'aime sentir mon corps revivre en frémissant de douleur, le gout de mon propre sang réveille mes papilles plus que n'importe quelle friandise.
D'ailleurs, quand nous auront le dit spectre de la souffrance, qui je l'espère porte bien son nom, je serais ravie de vous le faire essayer. "

Elle s'arreta un instant, laissant à son interlocuteur le temps de mesurer l'étendue de ses paroles et de peser chaque mot à son juste sens. Toujours avec lenteur, son regard ténébreux rivé dans le sien, elle continua sans le laisser intervenir.

"Ah...aussi, sachez que mon amant " a ces mots, elle passe une main sur l'épaule de l'homme bête "est très nerveux et.....je craint pour votre sécuritée si vous continuez a nous parler ainsi car son plaisir à lui c'est plus le sang des jeunes gens que le sien propre...vous comprenez? Il est déjà difficil pour lui de fréner son appétit devant votre chair tendre, je vous prierez de ne pas le faire saliver d'avantage. Ah moins que vous acceptiez de calmer sa faim? Vous êtes bien chétif mais je suis certaine que vos cris de souffrance me feront jouir et que les craquements de vos os seront se faire apprécier de mon ami..."

Ces mots, toujours ajoutés avec douceur, avaient tout de sérieux... S'éclaircissant la voix, elle ajouta:

"Enfin...tout cela pour vous dire mon cher ami, que j'espère que vous avez quelque chose d'autre à nous proposer car les délirs de la souffrance sont plus pour moi, vous l'aurez comprit, des instants de jouissance que quelque chose qui porterait à m'effrayer. Voyez vous, la douleur a sur moi un effet plutot curatif.
Ainsi, j'attend une proposition un peut plus convaincante, les menaces c'est distrayant mais lassant."


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Jet d'intimidation +6 Diplomatie 13

[Diplomatie: 15, Intimidation: 9... Pas terrible!]

Un instant, le blondinet fixa la prêtresse en levant un sourcil, perplexe... Sans broncher, il murmura alors:

- Y a vraiment des malades... On m'avait prévenu, mais à ce point...

Puis, se relevant, il s'exclama:

- Alors, si les souffrances vous conviennent tant, on peut vous fournir le contraire! Des plaisirs insoutenables! Des régales inhumains!

Sur ces mots, il éclata de rire et se rassit... pour encore pouffer en regardant Mylendya.

- Bah, et vous savez, il reste toujours la mort en guise d'ultime menace... Au fond, une libération pour vous comme pour votre amant affamé. Ce serait une déception pour le maître qui vous affectionne tant... Mais s'il le faut... Ah, et voyez, je ne crains rien! De toute façon, je suis votre seule chance de réussir... que dis-je?... de survivre au sein des masques! Aussi je peux vous faire une offre, si vous préférez que je parle de manière plus positive...: si vous parvenez au terme de cette mission, je peux vous assurer que cela vous vaudra bien des faveurs au sein de notre belle organisation. Alors? Madame et son amant sont-ils satisfaits? Pourrons-nous débuter le périple?

-Des faveurs? Venant de citadins?

L'homme-loup sourit en coin, décidément les citadins ne comprendraient jamais.

-La seule chose que ton maître possède et que je désir il ne voudra jamais me l'offrir.

Découvrant ses dents dans un sourire peu humain, Kaldaïs doutait vraiment que leur hôte offrirait sa propre tête sur un plateau, mais le moment de la vengeance viendrait la bête serait repue aussitôt qu'ils en auraient l'occasion.

-Pour ce qui est de ma mort, ou de celle de ma compagne, si ton maître est bien un serviteur de la vierge des souffrances. Il doit savoir qu'en tuant un membre de la meute, la meute se vengera. Je ne crois pas que ton maître veuille payer la tribu du seigneur des bêtes et que ces hommes soient dévorés en sortant de sa ville. Je ne crois pas que tu tiennes à rencontrer les miens hors des protections de la civilisation.

Kaldaïs avait calmé la bête, parler de leur seigneur la calmait toujours, leurs chasses avaient été longues et ils s'étaient repus de bien des proies, la mort leur ouvrirais seulement la voie des terrains de chasses éternels. Gardant les dents bien en vue, il alla derrière sa compagne posé ses mains aux griffes d'aciers sur ses épaules lui offrant son soutien dans sa décision.

-Tant que ma meute est en sécurité et qu'un jour le prix du sang est payé le reste ne m'importe pas citadin.

L'homme loup la suivrait dans les abysses si elle l'y entrainait et elle était la plus brillant d'eux deux alors il laissa Mylendia choisir puis la suivrait.

Mylendya afficha un sourire amusé en observant le jeune homme. Que croyait il savoir d'elle pour tenter ainsi de l'impressionner? Il voulait l'intimider en la menaçant de mort...de..plaisirs? Finalement cet avorton n'avait rien à voir avec son maitre !!! Il était plus naïf qu'il en avait l'air...
La prêtresse laissa donc échapper un petit rire après l'avoir observé quelques secondes sans rien ajouter à la conversation...qu'il était puéril !!!!
Entre deux éclats, elle ajouta :

"Bien bien jeune homme...nous ferons ce que vous demandez si courtoisement, mais sachez que vous avez encore beaucoup à apprendre avant d'être intimidant où convaincant envers qui que ce soit..."

Ricanant, elle ajouta :

"vous êtes drôle, finalement. "

Avec un grand sourire, tout en posant ses doigts fins sur les mains massives de son amant, elle ajouta:

"Votre mission est très douteuse cependant...vous ne vous vexerez donc pas si on ne tien pas compte de vos avertissement. Et puis, Kaldais avait envie d'une petite promenade marquée de sang..."

Avisant l'homme loup du regard comme pour le rassurer, elle marqua une pause avant d'enchainer:

"Je suppose que soit vous ne connaissez pas le réel objectif de ce suicide déguisé,soit vous nous le cachez, mais nous allons nous rendre en cette soit disant demeure pour le simple plaisir de le découvrir... Quoi de meilleur qu'une aventure où l'on risque souffrance inquiétude et même...mort !!"

Ricanant toujours, ce même éclair de folie dans les yeux, elle continua d'aviser le jeune homme..

"Enfin...votre conversation est plus qu'ennuyeuse, ainsi sans vouloir vous vexer, nous allons Kaldais et moi visiter la demeure de votre fantôme...abrégez, je vous prie.

- Ouais... Vous êtes définitivement irrécupérables, dans votre genre...

Poussant un soupir, le blondinet se dirigea vers la porte et fit signe aux deux autres de le suivre.

- Je crois que vous êtes prêts... Quoique il vous faudrait laisser votre vanité en cette pièce, mes petits! Vous n'avez pas tant de valeur que vous ne le pensez, et je ne crois pas voir un jour les meutes sauvages ou les fouets claquants s'abattre sur les Masques pour votre bête perte... Aussi vous aurez une utilité, mais ne pensez pas que votre présence est indispensable! Allez, suivez-moi, nous allons chercher le reste de l'escorte!

Ainsi, ils s'apprêtaient à quitter la pièce pour déambuler dans une nouvelle série de couloirs...

Kaldais laissa passer sa compagne devant lui fermant la marche. Une escorte? Plutôt des fier à bras pour les surveiller et s'assuré qu'ils ne quittent pas simplement la ville. Non, il fallait la venger et pour cela il faudrait jouer le jeu de ses citadins…

Longuegriffe haïssait ces jeux de pouvoir sournois cette politique et ce monde ou les faibles survivaient grâce à des mensonges... leur froussard de chef se cachait derrière des masques et de la magie, impossible de le défier au combat.

Le seigneur des bêtes avait épargné Kaldais il y a longtemps parce qu'il connaissait le monde des gens civilisé. La rage était devenue étrangement facile à maitrisée, les yeux de l'homme loup dérivèrent vers sa compagne. Étrange comme cette femelle semblait avoir amadoué la bête et enchanté l'homme les forçant à travailler ensemble au lieu de se battre...

Il y a longtemps, dans une autre vie, son père lui avait enseigné la politique des hommes les lois des marchands, les mensonges des hommes. Peut-être leur ennemis a-t-il des opposant parmi les masques peut-être n'est-il qu'un sous-fifre de quelqu'un de plus important qui puisse être utilisé pour se débarrassé de lui.


-Parle moi de ton maître blondinet, comment est-il arrivé à être votre chef, et parle moi des vôtres des masques. La voix de Kaldais avait repris un ton humain controlé cachant la haine farouche de la bête mise en cage pour le moment.

Le jeune homme lança un regard à Kaldaïs. Après un bref moment de relâchement, il avait retrouvé son sourire d'ange, toujours aussi agaçant.

- J'ai bien peur d'avoir une conversation ennuyeuse, sur le sujet, et je m'en voudrais terriblement d'importuner vôtre charmante compagne, voyez vous.

Son regard coula vers la prêtresse qui ne broncha pas, fidèle à elle même.

- Suivez moi, je vous prie. Comme je vous l'ai dit, le temps qui vous est imparti est limité et par ce fait, mieux vaut ne pas en perdre trop en bavardages incessants et inutiles.

Tout en parlant, il entreprit de guider les deux jeunes gens au travers d'une nouvelle série de couloirs souterrains labyrinthique dont le seul but semblait de rendre toute orientation impossible, ce qui, visiblement, ne gênait pas le moins du monde leur "guide" qui, lui, choisissait ses directions sans la moindre trace d'hésitation.

- Même si vous vous réjouissez des tourments de souffrance qu'un dépassement de délais pourrait engendrer.

Son sourire s'agrandit davantage encore, dévoilant une fois de plus une dentition remarquable par sa blancheur et sa régularité. Il s'arrêta face à une porte relativement basse. Assez haute pour permettre à Mylendya et au blondinet de la franchir, mais Kaldaïs aurait à se baisser. Il sortit un trousseau de clefs, en choisit une, la fit jouer dans la serrure, puis s'effaça pour laisser place aux "hôtes".

- Après vous.

De l'extérieur, l'entrée révélait un passage obscur à l'odeur de pourriture prenante, de même que résonnaient au loin des bruits indistincts ; peut être des voix, peut être des rats.

Kaldais grogne frustré à nouveau de ne pas avoir de réponse le blondinet lui tombait vraiment sur les nerfs. Il continua de marcher en suivant leur guide portant attention aux odeurs et laissant les griffes de fer sur sa main droite grincer sur les pierres des murs y laissant sa trace.

Une fois arrivé à la porte l'homme loup laissa passé Mylendia en premier avant de bousculé le jolie parleur le poussant contre le mur tête première avant de passé la porte faisant savoir à cette vermine à quel point leur discussion l'avait mise de mauvaise humeur.

Kaldais grogna montrant les dents sous l'assaut de cette puanteur infecte, des égouts sans doute et repris la tête suivant le couloir en grognant de mauvais poils.

Le jeune homme ne réagit pas particulièrement à la brusquerie de l'homme loup. Visiblement, il avait été informé du caractère de Mylendya autant que du sien et ne s'en formalisait pas outre mesure.

La Loviantante, particulièrement silencieuse passa donc devant Kaldaïs avant de le laisser reprendre la tête du petit trio, laissant cette fois le "guide" suivre plutôt que d'ouvrir la voie. Elle glissa sa main sur l'épaule du lycan afin de l'apaiser, sentant, une fois de plus sa nervosité croissante.

- Patience, mon ami, murmura t elle dans son dos.

- Vous ne pouvez pas vous tromper, les intersections ne laisseraient pas même passer votre tête, lança le blondinet sur une joyeuse note d'ironie.

De fait, Kaldaïs, ouvrant la marche n'avait guère le choix du chemin à emprunter. Il fallait avancer au travers de la puanteur ambiante, supporter l'humidité de l'air et l'obscurité. Les bruissements se poursuivaient, tantôt lointains, tantôt proches, mais toujours aussi indéterminés, brouillés par l'écho, vraisemblablement.

Au bout d'un certain temps de cette marche à l'aveuglette, le jeune homme s'immobilisa derrière eux.

- Ici.

A tâtons, il suivit le mur, puis, se hissant sur la pointe des pieds, les bras levé, il donna deux coups secs sur le plafond bas. Un bref instant s'écoula, suivit d'un grincement et enfin un rayon de lumière froide tomba, révélant aux yeux des deux compagnons une trappe circulaire d'où fut jetée une échelle de corde.
D'en haut, une voix féminine ordonna : montez !

Kaldais se calma un peu au murmure de Mylendia, l'envie de mettre le blondinet en pièce ne le quittait pas par contre, mais sa devrais attendre.

Tous ces écho et ces odeurs rendait impossible sa tentative de retenir le chemin, et puisqu'il était devant il n'avait pas pu voir ou le blondinet c'était arrêter ni comment il avait trouvé cet endroit. Puis la voix en haut, encore des ordres... Kaldais monta en premier toujours en colère pour voir qui serait leur nouveau compagnons et surtout pour faire face si jamais ils leur voulaient du mal.

En se hissant par l'ouverture, Kaldaïs découvrit qu'il avait regagné la surface et l'air libre. Comme il l'avait supposé, le dernier tronçon de leur parcours souterrain s'était effectué dans les égouts de la ville.

Immédiatement, il fut encadré par des hommes en armes. Ou plus exactement, deux hommes aux visages couverts, et une femme, probablement celle qui avait ordonné. La trentaine, le visage dur barré de cicatrices, une cuirasse, elle pointait sur lui une épée bâtarde de belle facture, tandis qu'une petite arbalète pendait à son flanc. Visiblement une guerrière expérimentée et avec laquelle il ne serait pas bon de plaisanter, même pour le lycan.

Mylendya monta derrière lui, toisant ces nouvelles apparitions avec le dédain et l'assurance qui était le sienne, et enfin apparut le bellâtre qui s'était occupé d'eux jusque là. Il semblait étrangement décalé à côté des trois autres, trop fragile, trop vulnérable.
Il leur adressa l'un de ses sourires rayonnant.

- Je crois que tout est en ordre.

(Retour du temps des fêtes :) )

Kaldais gronda en voyant les hommes qui les menacaient, encore des menaces ces gens n'étaient donc pas capable de comprendre la meute. Kaldais repoussa l'épée batarde d'une main ganté de fer. Il était près à accepter de travailler avec eux, même à jouer les sous-fifre pour un temps, mais les menaces il n'aimait pas vraiment.

Alors ou devons nous aller?

Kaldais toisait les trois autres, il ne doutait pas de pouvoir se débarassé d'un des hommes, peut-être même les deux avec de la chance. La femme par contre était tout autre chose, elle savait qu'elle était la meilleur et elle gardait quand même le lycan à l'oeil. La bête n'aimait pas suivre les ordres, mais l'esprit de la meute demandait que les forts dirige pour la gloire du sang noir. Kaldais attendit qu'un de leur "alliers" ne se décide à parler.