[Lyna] N'est pire Mal que celui qui porte le visage du Bien

Bien bien. Etudions la situation. Hihihi.
Des aventuriers, mouais, ya mieux mais ce sont les plus généreux d’habitude.
Des paysans, un bon partit, très stupide, mais parfois trop brutaux et occupés.
Les gardes, oublions ça tout de suite, bien que avec un peu d’astuce ça pourrait marcher.
Quand aux nobles, ils font de bons chiens mais pas de bon ôtes.
Hum, dure dilemme….essayons de voir un peu plus loin dans une taverne par exemple si quelqu’un serait particulièrement prédisposé à cette générosité forcée.

Trottinant tranquillement, les deux amies, continuèrent donc jusqu'à trouver une auberge, une taverne. Elle avait eu une autre idée pour se faire plaisir avant de chercher une bonne personne à tromper.
Cette ville serait probablement l’endroit le plus amusant qu’elle ai eu l’occasion de visiter.
Mais il fallait trouver la dite auberge, et la, quoi de mieux qu’un garde pour se renseigner.

S’approchant de l’un d’eux, elle prit sa mine déconfite préférée, faisant perler une petite larme au coin de son œil et tira sur la manche de l’un deux.

"Mmmmonsieur, s’il vous plait, je cherche mon papa, il a l’habitude d’aller dans les tavernes remplies, mais…. je ne sais pas lire et….. je ne connais pas le nom, vous pouvez m’aidez, pitié monsieur, il me manque terriblement."

jet de bluff : 16

Le milicien -un type assez laid au demeurant, avec un gros nez en patate et du grêle plein les joues, se penche vers elle avec une moue désolée.

-Ooh, pov' petiote. Tu te souviens de la dernière fois où tu l'a vu ?

Visiblement, il a gobé le mensonge. Pas toujours évident, car il était arrivé que certains finauds aient su repérer en elle une hafeline et non une petite humaine.

"Et…et..et…c’était à la maison, il nous a laissé ma mère malade et moi en disant qu’il irait la où il y a toujours de l’action et ou il passerait du bon temps avec des….des…des bbbelles femmes.
Vous savez ou c’est s’il vous plaît ?"

Entre chaque groupe de mot, elle étouffait un sanglot qu’elle même trouvais assez convaincant. Il était presque évident, en tout cas pour elle, que le garde allait maintenant l’emmener là où elle voulait s’amuser un peu.

Pauvre cloche va. Tu vas voir, toi aussi tu vas bien t’amuser si tu me suis.

Tout se passe comme prévu pour le moment. Le baratin a merveilleusement bien fonctionné. Le bonhomme se redresse, déterminé à mettre une raclée au père indigne.

-T'inquiète pas, on va s'occuper de ça. Avec les copains...

Et là, c'est la tuile pour Lyna. Le milicien appelle de la main trois de ces camarades qui le rejoignent. Il leur explique rapidement le cas de la supposée gamine.

-On va d'abord s'occuper de ta mère, puisqu'elle est malade. Où c'est que t'habite ?

Quatre regards, quatre paires de sourcils froncés tombent sur Lyna. Loin de l'emmener à une quelconque taverne, elle se retrouvait coincée. Elle allait devoir trouver très vite quelque chose pour rester crédible. Et il y a plus de chance maintenant que l'un d'entre eux évente son jeu, même si les gardes ne sont pas spécialement recrutés sur leur intelligence.

HRP:Désolé pour le retard, mais je compte bien rester pour un certain temps encore indéterminé (mais long...très long) avec vous.


La petite fillette paru d’abord surprise en voyant tant de gardes s’occuper d’elle aussi soudainement. Elle n’avait jamais vu un tel altruisme chez les miliciens d’une ville. Mais alors toute une mirielle d’idées toutes aussi délirantes et dangereuses pour elle se bousculèrent dans sa tête.

Oh oui !!! Celle là, elle va être rigolote !!!! Plus on est de fous, plus on rie !!!

Remodelant son faciès, elle regarda dans une direction, tendit une main, puis se ravisa, l’aire perdue, penaude, elle en pointa une autre mais lâcha un petit « non, pas la non plus »
Elle se força alors un peu a pleurer pour faire couler des larmes sur son fin visage.



"Je…je…je…ne sais…je suis perdu, je…je…je connais pas la ville…on…on…on…est arrivé il y a deux jours…et le monsieur a été gentil, puis…puis…il a donné une chambre, mais…il est partit pour…. Une semaine… et… et… et… papa… maman… malade… papa la connais surement… mais… mais… mais je crois que c’est… c’est… c’est par la."


Elle pointa la direction dans laquelle elle allait en abordant le garde.

"C’est…une pe…pe…petite maison… un ami de pa… pa…"


Entre deux soubresauts de pleurs, elle arrivait a articuler assez pour se faire comprendre.

"Il… il… il faut…re… re… retrouver papa."

Bluff : 13
Psychologie : 15

Le moche la prend par l'épaule.

-Bon, on y va, et tu nous quand tu reconnaît la maison.

Pour le moment, ils ont l'air déterminé à retrouver "maman" avant "papa". Si le moche semble toujours marcher dans l'arnaque, deux parmi les nouveaux arrivants froncent les sourcils et échangent un regard circonspect. Bientôt, alors que tous se mettent à la recherche de la maison imaginaire, leur attention semble bien plus focalisée sur la prétendue gamine.

Ils traversent lentement un quartier résidentielle de classe moyenne. Pas vraiment d'auberge, tout juste quelques boutique d'alimentation générale et une gargotte minable de temps à autres.

-Concentration 15
-Réflexe 13

-Qu'est ce que tu marmonne?

La question du moche faillit lui faire perdre sa concentration. Ce n'était déjà pas évident de faire ça en marchant. Elle fut un peu déçu du résultat, ce n'était pas aussi fort que ce qu'elle aurait voulu. Mais ce fut suffisant pour une diversion. Le temp de se rendre compte que ça venait de nulle part, Lyna avait eu le temps de s'échapper. Les deux plus méfiants derrière étaient un pas trop loin pour l'attraper au moment de son sprint.

-C'étaient des conneries je le savais!

Les voix colériques étaient un poil trop proche des oreilles de Lyna. Elle couru sans se retourner, mais ses petites jambes ne la portaient pas aussi loin que celle des humains... Peut-être en birfuquant brusquement parviendrait-elle à les égarer? Trop tard! Elle senti une main agripper son col et ses pieds quitter brusquement le sol. Oups! La voilà suspendue comme un sac de patate au bout du bras d'un des gardes, un grand blond au visage profilé comme celui d'un oiseau.

-Regardez ça, ce n'est pas une enfant mais une petite-femme! A quoi tu joue, garce?

Oups il m’a eu…

-A quoi je joue ? Je sais pas, ça à pas de nom comme jeux… Mais c’était rigolo, vous avez été très rusé. Hihihi.
-Assez rusé pour que je perde. Hihihi

-Bon allez pose moi par terre, maintenant, j’aime pas voler.
Allez pose !!!

Tout en souriant, fière de sa farce, elle se tortillait au bout du bras du garde. Puis se calma.

-Bon ta gagné le jeu, tu peux me poser maintenant ? J’ai envi de continuer à m’amuser. Avec des enfants c’est plus rigolo, ils marchent toujours et ils me soulèvent pas, surtout quand ils gagnent.
-Bon alors tu me pose ?
-Pfff, c’est pas drôle les adultes, ils sont jamais content.

Toujours suspendue, elle se mit en tailleur et croisa les bras, puis se mis a bouder.

-Tien puisque t’es mauvais joueur, je te boude, NA !!!

Le type finit par lâcher (un peu rudement) Lyna. Les trois gardes se tenaient à présent autour de la hafeline, franchement intrigués, l'air de dire : "mais par les Neuf Enfers sur quoi on est tombé?".

-Elle doit être attardée, dit le moche.

-Ou alors elle se fout de notre gueule, grommela le grand blond.

Le troisième homme, qui n'avait encore rien dit, s'avança à son tour :

-Regarde dans son sac, on va bien savoir d'où elle viens...

Malheureusement, face à trois gaillards costauds, Lyna aurait bien été en peine de s'opposer à cette intrusion dans ses affaires personnelles. Tendit qu'un la maîtrisait fermement, un autre sorti du sac entre autres choses le fouet, le poignard, et les menottes. Pas besoin d'aller plus loin...

-Par Tempus, qu'est ce que ça fait là?

-Cherche pas, on l'emmène. Si elle a en plus des pouvoirs magiques, il ne faut pas la laisser sans surveillance, coupa le blond.

Lyna eu droit à une visite accélérée de la ville, sur le chemin de la garnison. En se tordant le cou, la halfeline remarqua dans leur sillage son complice félin qui les suivait nonchalamment.

La garnison, vaste bâtiment fortifié, et particulièrement le bloc de détention n'étaient pas sans lui rappeler des souvenirs : fenêtres étroites à barreaux et chaines aux murs. La plupart des cellules étaient occupées par des traînes-savates et des voleurs malchanceux. Mais c'est dans une cage plus petite et un peu à l'écart des autres qu'on l'enferma. Les soldats la laissèrent seule, et sans un mot d'explication. La porte du fond se referma lourdement sur eux, et la quiétude fût dans le couloir de la prison, seulement troublée de temps à autres par les grognements et toussotements de ses colocataires d'infortunes.

-Ah, une prison… depuis combien de temps n’y ai)le pas été ?
Chaine maladies barreaux… hihi, ca m’avais manqué…

Alors qu’elle se parlait pour elle même dans sa petite cellule, Lyna se prélassai, se roulai par terre, reniflant toutes ses odeurs si familières.
Seul les toussotements des autres détenus venaient troubler ses douces retrouvailles avec son environnement familier.

-Vous avez pas bientôt fini de faire du bruit bande de jouets ! J’aimerais bien pouvoir profiter pleinement de cet endroit si agréable sans avoir constamment vos interruptions si désagréables.

-Et puis en plus c’est quoi ces plaintes ? On vous a pas appris les bonnes manières ? Il faut crier pour se faire entendre et faire plaisir au maitre.

-Peut être qu’il va venir me récompenser… ah non c’est vrai, il n’est plus.
Ah mon bon maitre, ce nabot a bien été votre dernière erreur dans vos amusements.
-Je vous l’avais dit de ne jamais détacher un jouet avant qu’il ne soit endormi pas nos bons traitements.

-Hihi, j’espère qu’ils sont aussi doué que vous maitre, sinon je vais m’ennuyer ici.
-Et Virginia aussi va s’ennuyer de moi. Mais bon c’est un chat, elle peu bien se débrouiller seul quelques jours. Le temps que je me ressource dans ses murs.

Le temps passait, doucement pour certains, mais pour la jeune halfeline qu’était Lyna, cet endroit était presque un paradis. Il ne manquait plus que les cris d’agonie pour qu’elle se sente chez elle.

Mais elle ut une idée pour que cela lui revienne.

-Dites les jouets, vous voudriez pas tendre une main que je vous fasse un cadeau ?
-Allez soyez gentil tendez une main a travers vos barreaux, s’il vous plait…

C'est une voix d'homme qui lui répondit.

-Ta gueule, petite morveuse! Tu nous fait chier avec tes conneries! Bordel, j'en avais déjà marre des pouilleux, faut qu'on nous amène des dingos en plus...

Même en pressant la joue contre les barreaux, elle ne pu voir d'où cela venait exactement dans le couloir. En revanche, à environ cinq mètres, une main émergea au ras du sol. Impossible de voir clairement son propriétaire, probablement un clochard.