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| Petits textes "ïndakiens" | |
| | Auteur | Message |
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Ïndak Administrateur
Nombre de messages : 619 Age : 40 Localisation : Pourquoi ? T'es d'la milice ? Date d'inscription : 24/09/2005
| Sujet: Petits textes "ïndakiens" Jeu 17 Aoû - 2:57 | |
| Bon, en fait, c'est pas vraiment une connerie (enfin si un peu...) vu que c'est le premier poème que j'ai fait pour une nana (qui ne m'a plus jamais parlé depuis )... Bon, je me lance... Ta tronche digne d'un film d'horreur Me fait fuir en plus de ton odeur. Avant de te croiser, j'inspire à fond De peur d'attrapper une infection.Bon, c'est sûr, c'est court mais c'est tout ce que cette fille m'inspirait alors (faut dire aussi que ce sont des "potes" qui ont voulu m'arranger le coup avec elle et que moi, j'étais pas franchement motivé). N'empêche, je comprends pas pourquoi elle ne m'a plus adressé la parôle alors que ça lui aurait été si facile de m'enfoncer auprès de ses copines bimbos "extrapopulaires".
Dernière édition par le Jeu 9 Nov - 15:03, édité 1 fois | |
| | | Ira Administrateur
Nombre de messages : 566 Age : 35 Localisation : Sur le chemin... Date d'inscription : 12/11/2005
| Sujet: Re: Petits textes "ïndakiens" Dim 20 Aoû - 20:10 | |
| Hin hin... T'aurais pas précisé le contraire, j'étais sûre qu'il m'était destiné! Non pas qu'il soit vrai, mais connaissant l'amour que tu portes à ta chère petite collègue ... Sinon... ouais... la pauvre... Mais si c'était une bimbo excentrique et superficielle, c'est bien fait pour sa face! | |
| | | Ïndak Administrateur
Nombre de messages : 619 Age : 40 Localisation : Pourquoi ? T'es d'la milice ? Date d'inscription : 24/09/2005
| Sujet: Re: Petits textes "ïndakiens" Mer 23 Aoû - 1:53 | |
| Je vous rassure tous, je ne fais pas de poèmes à qui que ce soit en général. Ca a été le premier et le dernier que j'ai pu faire pour quelqu'un. - Citation :
- T'aurais pas précisé le contraire, j'étais sûre qu'il m'était destiné!
Si tu veux je peux reprendre ma carrière rien que pour un poème qui te seras dédié. Rien que penser à toi, des vers qui chantonnent en moi. Bon, sinon, je garderai ce même sujet pour mettre mes textes... | |
| | | Ïndak Administrateur
Nombre de messages : 619 Age : 40 Localisation : Pourquoi ? T'es d'la milice ? Date d'inscription : 24/09/2005
| Sujet: Re: Petits textes "ïndakiens" Ven 8 Déc - 23:09 | |
| Bon... J'ai écrit un petit texte et je voulais vous le faire partager... Ce n'est encore qu'un brouillon mais je me suis dit que ça pouvait être un bon avant goût de ce que je souhaite vous offrir. Darelmad, petit village du royaume d’Astran, était calme cette nuit là. Ce village, qui d’habitude restait actif de jour comme de nuit, semblait aussi silencieux qu’un cimetière.
Seuls bruits se faisant entendre : la respiration d’un enfant et le crépitement des flammes dévorant les toits de bois des bâtisses. Seul enfant encore vivant dans ce village, il était recroquevillé par terre contre sa mère dont le corps avait été éventré et souillé par ces brutes du Grand Nord.
Caché sous son lit lors de cet horrible évènement, il avait pu voir et entendre toute la scène. Les larmes n’avaient pas pu couler même quand son petit frère et ses parents se firent massacrer sans aucune raison. Cependant les cris et ces visions restèrent dans le crâne de cet enfant et ce même quand il rampait vers le corps pâle et froid de sa mère avant de hurler comme un damné.
Il resta contre ce corps inerte pendant des heures et des heures avant de se relever. Son regard n’était plus du tout celui d’un enfant car il avait perdu toute joie de vivre.
Son père avait une pelle dans la cave et l’enfant partit d’un pas traînant la chercher. Il sortit ensuite de la maison afin de chercher une charrette.
Il ne tint pas compte des corps des autres villageois, morts eux aussi dans le massacre. Une charrette ne se trouvait pas loin d’une maison qui appartenait à son meilleur ami, sûrement mort lui aussi… Cette charrette semblait encore en bon état bien que ce ne fut guère le cas des bœufs destinés à la tracter : eux non plus n’avaient pas survécu…
L’enfant tira avec difficulté la charrette par ses propres moyens jusqu’à chez lui et partit la charger des corps des membres de sa famille. Il sortit par la suite du village tout en tirant cette charrette et s’arrêta près d’un endroit où la terre semblait facile à creuser. Il y creusa trois trous côte à côte et cela lui prit près de toute la journée suivante puis il déposa les corps dans ces tombes de bonne fortune et les enterra sans se poser de questions.
Ceci fait, l’enfant tomba à genoux devant ces tombes et éclata en sanglots car il se rendit compte qu’à présent rien ne serait plus comme avant…Voilà... J'espère que cet aperçu vous a plu et que vous lirez mes prochains écrits sans avoir à vous forcer (j'ai peut-être un style de *censuré*, qui sait ? ). En tout cas, vos avis sont les bienvenus (ne me tapez pas trop fort non plus si ça ne vous plait pas, j'ai le crâne fragile ). | |
| | | Tempus Maître du jeu/Admin
Nombre de messages : 76 Localisation : Le Repos du Guerrier Date d'inscription : 24/09/2005
| Sujet: Re: Petits textes "ïndakiens" Dim 10 Déc - 12:56 | |
| J'aime bien, mais comment dire... c'est froid. Quand j'écrivais des textes de ce style (j'ai arrêté y a quelques années... mes profs de français savaient jamais trop comment le prendre quand je leur en faisais lire...), j'avais pour habitude d'insister - parfois lourdement, faut vraiment pas hésiter - sur les sentiments et l'impression de malaise qui se dégagent du personnage... parce que c'est ce genre de choses qui me donnent un petit frisson quand je lis un texte !
Par contre, je trouve que la chute est bien, même si pas assez brutale à mon goût. Tiens, dernièrement, j'ai écrit un petit conte de Noël qui finit mal pour faire pleurer les enfants, même si c'est un peu écrit à la va-vite, faudra que je te le montre ^^. | |
| | | Skaron Tan'Kin Modérateur
Nombre de messages : 546 Localisation : Par monts et par vaux Date d'inscription : 24/11/2005
| Sujet: Re: Petits textes "ïndakiens" Dim 10 Déc - 14:58 | |
| Froid n'est pas vraiment le mot. Je dirais plutôt que ça tombe à plat. Y'a aucune force, quelqu'elle soit. On lit ça, on y croit pas. Je n'irai pas jusqu'à employer le terme "ennuyeux", mais... Bon je sais, je remplace Klaerla au pied levé dans le rôle de la critique sanglante, là. Mais on est entre nous, et puis c'est un brouillon non? Tempus à raison. Pour ce genre de situation, faut lourdement insister sur les descriptions, et surtout sur le ressenti. Je ne sais pas si tu à un jour mit les pieds sur un champ de bataille encore chaud, mais le plus marquant ce ne sont ni la vision de désolation, ni les flammes, mais l'odeur. Ca pue la mort. Littéralement. La fumée, c'est âcre et ça prend à la gorge. Le sang, c'est piquant, aigre et capiteux. Alors les machabbés fraîchement ouvert en deux, ça schlingue plus que tout. C'est vraiment ça qui te donne envie de gerber. Après, les réactions des personnages, c'est encore une autre histoire... | |
| | | Ïndak Administrateur
Nombre de messages : 619 Age : 40 Localisation : Pourquoi ? T'es d'la milice ? Date d'inscription : 24/09/2005
| Sujet: Re: Petits textes "ïndakiens" Dim 10 Déc - 23:49 | |
| Tout d'abord, je vous remercie pour vos critiques (un peu hard mais honnètes). - Citation :
- J'aime bien, mais comment dire... c'est froid.
En effet, j'y travaille mais j'avoue que j'ai toujours eu du mal à mettre des sentiments dans les histoires que j'écris. C'est une chose que je corrige un max et j'ai d'ailleurs un "assistant" pour m'aider à me dire quels sentiments peuvent être présents à tels ou tels moment. - Citation :
- Bon je sais, je remplace Klaerla au pied levé dans le rôle de la critique sanglante, là. Mais on est entre nous, et puis c'est un brouillon non?
T'inquiète pas Géant Vert, si je ne voulais pas de critiques, je ne vous aurais rien fait lire du tout. Et puis comme tu dis, on est entre nous et je vous fais confiance (pas pour ça que je te rendrais ta ceinture Skaron... Ah oui tiens, j'ai oublié de te dire que je te l'avais piquée pendant ta critique ). - Citation :
- Je ne sais pas si tu à un jour mit les pieds sur un champ de bataille encore chaud, mais le plus marquant ce ne sont ni la vision de désolation, ni les flammes, mais l'odeur. Ca pue la mort. Littéralement. La fumée, c'est âcre et ça prend à la gorge. Le sang, c'est piquant, aigre et capiteux. Alors les machabbés fraîchement ouvert en deux, ça schlingue plus que tout. C'est vraiment ça qui te donne envie de gerber.
Je n'ai heureusement jamais eu la malchance de me trouver dans un champ de bataille encore chaud aussi je ne sais rien de tout ça. Il est vrai que je connais l'odeur de mort qui se répand dans certaines pièces des hopitaux mais ce doit être véritablement différent. L'odeur de pourriture et de décomposition, j'y ai pensé en fait. Mais je ne savais pas trop la décrire (je dois être encore un peu trop enfantin je suppose). Je sais juste que c'est très désagréable mais pour la décrire plus amplement, cela me semble vraiment difficile (surtout que j'en ai ras le bol de mettre des formules chimiques partout ). En tout cas, je vous remercie encore de votre franchise. | |
| | | Klaerla Administrateur
Nombre de messages : 938 Age : 39 Localisation : Dans ton dos [Tu te retourne] dans ton dos je t'ai dis! [je te tue car j'étais devant toi] Date d'inscription : 01/10/2005
| Sujet: Re: Petits textes "ïndakiens" Mar 12 Déc - 14:58 | |
| je pense que je suis d'accord avec mes deux confrères... histoire d'etre constructive, je vais essayer d'illustrer. - Citation :
- Darelmad, petit village animé du royaume d’Astran, était calme cette nuit là. Ce village, qui d’habitude restait actif de jour comme de nuit, était sinistrement aussi silencieux qu’un cimetière.
Seuls quelques bruits se faisaient entendre : les croassement des oiseaux charognards se disputant les carcasses, la respiration angoissée d’un enfant et le crépitement des flammes dévorant les toits de chaume des bâtisses en bois. Il était recroquevillé par terre contre sa mère dont le corps avait été éventré et souillé par ces brutes du Grand Nord, la seule âme qui vive encore dans ce charnier.
Caché sous son lit lors de cet horrible évènement, il avait pu voir et entendre toute la scène. Son petit frère et ses parents se firent massacrer sans aucune raison et avec une sauvagerie inouie, mais même alors, les larmes n'arrivaient pas à couler. Les cris et ces visions lui restèrent dans ses souvenirs, gravés pour le reste de sa vie. Il rampa vers le corps pâle et froid de sa mère, dans un état second, comme dans un rève, avant de hurler comme un damné.
Il resta contre ce corps inerte pendant des heures et des heures avant de se relever. le corps était froid à présent, le sang auparavant poisseux était maintenant figé, et une odeur acre lui assaillait les narines. Son regard n’était plus du tout celui d’un enfant car il avait perdu toute joie de vivre.
Son père avait une pelle dans la cave et l’enfant partit d’un pas traînant la chercher, chaque pas lui demandant un effort hors du commun, comme si il se dirigeait vers sa propre mort. Il sortit ensuite de la maison afin de chercher une charrette pour transporter les corps. Une vision infernale s'offrit a ses yeux, des corps jonchaient les rues, entassé pelle mêle ici et là, baignant dans des marres de sang coagulé. Des essaims des mouches bourdonnaient au dessus de des corbeaux qui festoyaient sur les pauvres villageois. Une odeur immonde de sang seché et de pourriture baignait toute la scène a tel point qu'il du s'appuyer contre un mur pour se soulager et vomir un coup.
Il ne tint pas compte des corps des autres villageois, ne les vit presque pas, tellement il était désespéré et abattut par la mort de ses parents. Une charrette ne se trouvait pas loin d’une maison qui appartenait à son meilleur ami, sûrement mort lui aussi… Cette charrette semblait encore en bon état bien que ce ne fut guère le cas des bœufs destinés à la tracter : eux non plus n’avaient pas survécu, et gisaient par terre, la langue pendante, le flan ou la gorge ouverte…
L’enfant tira la charrette par ses propres moyens, avec une peine énorme, s'arc boutant et tirant de toutes ses forces, jusqu’à chez lui. Il entrepris alors d'aller chercher les corps des membres de sa famille. Sa peine et sa fatigue s'ajoutant à la rigidité des cadavres pour lui rendre la tache encore plus dur. Il sortit par la suite du village tout en tirant cette charrette, le poids des corps rendant la tache plus ardue encore, et s’arrêta près d’un endroit où la terre semblait facile à creuser. Il y creusa trois trous côte à côte et cela lui prit près de toute la journée suivante et le reste de ses forces, et même au dela. Puis il déposa les corps dans ces tombes de fortune et les enterra sans se poser de questions, n'ayant même plus l'énergie pour penser à quoique ce soit.
Ceci fait, l’enfant tomba à genoux devant ces tombes et éclata en sanglots, ses forces dépensées jusqu'à la dernière, car il se rendit compte qu’à présent rien ne serait plus comme avant… en espérant que cela te donne des idées, de l'inspiration ou que sais je... continue comme ca! | |
| | | Ïndak Administrateur
Nombre de messages : 619 Age : 40 Localisation : Pourquoi ? T'es d'la milice ? Date d'inscription : 24/09/2005
| Sujet: Re: Petits textes "ïndakiens" Mar 19 Déc - 1:09 | |
| C'est sympa Klaerla de me donner un exemple de forme pour mon texte, je pense que je vais reprendre quelques unes de tes expressions vu que j'aurais eu les mêmes pour la plupart.
J'essaierai de vous faire une bonne mise en page par la suite vu que j'ai eu d'autres idées pour cette histoire que je rajouterai dans le texte. | |
| | | Ïndak Administrateur
Nombre de messages : 619 Age : 40 Localisation : Pourquoi ? T'es d'la milice ? Date d'inscription : 24/09/2005
| Sujet: Re: Petits textes "ïndakiens" Lun 15 Jan - 18:57 | |
| Finalement, je vais garder le support du village attaqué mais le thème de l'histoire est entièrement différent, je ne sais pas si vous allez aimer (c'est vrai que c'est assez morbide en y regardant de plus près). Mort sur mort, rien que la mort. C’est ce que je vis dans ce village récemment attaqué par ces hommes des contrées du Nord.
Tandis que je m’avançais vers la Grand-Place qui fut autrefois si vivante dans mes souvenirs. Je pus constater, sans réelle surprise, que les vers avaient déjà commencé à se nourrir des fraîches carcasses tombées sous les coups de haches et de masses d’arme. L’odeur âcre du sang se fit plus forte au fur et à mesure que je m’approchais des corps mais je n’en fus nullement gêné ; la folie des Hommes m’avait déjà fait découvrir ce spectacle maintes et maintes fois à d’autres endroits et à d’autres époques. Cet évènement n’était ni le premier et ne sera ni le dernier dans son genre à travers les âges.
Les visions que j’eus en entrant dans les demeures ne fut guère différentes de celles que je pus voir à l’extérieur ; si ce n’était, qu’une fois de plus, je pus constater que la nature humaine avait de nouveau frappée en obligeant les assaillants à soulager leur conscience par la brutalité sur les êtres les plus vulnérables, en particulier les femmes et les enfants.
La dernière demeure dans laquelle j’entrais me fit néanmoins jaillir un sentiment de surprise : là, inerte entre les corps souillés et éventrés de sa mère et de sa sœur, gisait un enfant inconscient en qui je pouvais encore sentir un souffle de vie. Bien que quelques êtres me voient dans leurs rêves, les mortels ne peuvent m’apercevoir sans me considérer comme une simple illusion… Et les yeux de cet enfant ne feront pas exception à la règle.
Bien que la compassion ne me fut que rarement offerte de ressentir, je ne pus m’empêcher de laisser monter en moi ce besoin de retarder son dernier soupir en lui offrant une partie de ma force acquise à travers les époques.
Puis vint de l’extérieur le hennissement des chevaux de la cavalerie royale. Ceux-ci investirent les maisons à la recherche de survivants. Quand arriva le soldat qui vit mon « protégé », il se mit à hurler à ses confrères la nouvelle puis il porta l’enfant sur son destrier pour partir en direction d’une caravane de ravitaillement. Je les suivis du regard encore quelques instant avant de disparaître à mon tour vers un endroit où mon devoir m’appelait.
Je sais que le temps fera se demander à ce miraculé pourquoi il a survécu mais ceci n’est plus de mon ressort. Quand son heure viendra, je viendrai le chercher et enfin, la Grande Aventure commencera pour lui.
Si quelques tournures de phrases vous laissent perplexes, faîtes-le moi savoir, je corrigerai tout ça (faut dire que les idées me sont venus à 5h du mat' alors que je n'arrivais pas à dormir donc la fatigue permet parfois quelques bêtises ). | |
| | | Klaerla Administrateur
Nombre de messages : 938 Age : 39 Localisation : Dans ton dos [Tu te retourne] dans ton dos je t'ai dis! [je te tue car j'étais devant toi] Date d'inscription : 01/10/2005
| Sujet: Re: Petits textes "ïndakiens" Lun 15 Jan - 20:53 | |
| c'est encore assez sympa de voir la scène a travers les yeux de la mort elle meme... et cela permet de rester détaché, de faire un description moins horrible peut etre, pour représenter le fait que la mort n'est pas émue, qu'elle est blasée.
en fait, je la trouve meme pas assez blasée ^^ quelque part, j'aurais cru qu'elle aurait voulus prendre la vie de l'enfant. mais apparament, sa vie aurait été trop bien accrochée a lui, et la mort n'aurais pu avoir cette ame supplémentaire...
de plus, tu parle d'autres devoirs de la mort... mais qu'a t elle fait exactement, la mort, dans ton texte, a part se balader? | |
| | | Ira Administrateur
Nombre de messages : 566 Age : 35 Localisation : Sur le chemin... Date d'inscription : 12/11/2005
| Sujet: Re: Petits textes "ïndakiens" Mar 16 Jan - 21:45 | |
| Oooh! Mais je comprends maintenant où elle fait ses réserves d'appâts pour aller pêcher!... Huhu... hum. C'est sympa, mais ce que dis Klaerla est vrai, La Mort a l'air ici un peu trop... fraîche. De plus, elle se la joue un peu "ange gardien", je suis pas sûre que ce soit son genre ! - Citation :
- la nature humaine avait de nouveau frappée
Juste une toute petite faute, en l'occurrence, "frappé" ne s'accorde pas avec "la nature humaine", mais c'est bien parce que c'est toi et que tu le demandes que je fais la remarque! Edit Ïndak : Va t'acheter un beshrell Face de Troll ! Avec un "avoir+participe passé", il n'y a que les COD qui s'accordent et encore, faut qu'ils soient placé avant le verbe lui-même. | |
| | | Baine Administrateur
Nombre de messages : 143 Localisation : Les plaines d'Ysgard Date d'inscription : 10/12/2005
| Sujet: Re: Petits textes "ïndakiens" Mer 17 Jan - 0:38 | |
| C'est pas mal Indak, mais ça manque de tripes, j'aurais plus vu la mort avec une vue plus cynique des choses, mais l'idée est originale.
J'en profique pour mettre un petit texte... Donnez vos avis... C'est assez spécial mais bon avec moi... Fallait s'y attendre...
"Avez-vous déjà ressenti quelque chose d’assez froid pour que vous en perdiez conscience ? Que vous perdiez conscience même que vous souffriez ? Je ne parle pas d’un poignard ou d’un coup de poing mais de quelque chose de bien plus dur, quelque chose qui vous fait regretter de ne pas en être mort. Si vous savez, ce qui est silencieux, qui marche dans l’ombre, qui n’a plus de début ni de fin, qui s’en prend à votre essence, qui la boit lentement pour se repaître de votre âme meurtrie et vulnérable. Dans ces moments là ou je préfère m’écorcher à vif pour l’oublier, voir mon sang pour l’oublier, chaque goutte tombant sur le sol me permet de ne plus penser, compenser la douleur mentale par la douleur physique.
Si vous voyez ou je veux en venir car tous à un moment ou à un autre vous l’avez rencontrée, même si vous essayez de la fuir, de ne pas la reconnaître, elle est toujours là, insidieuse, dans un recoin de votre esprit, elle n’attend qu’un moment de faiblesse pour vous saisir et vous arracher vos larmes, votre sang et votre raison. D’autres au contraire l’aiment et préfères se noyer en elle, ne pas s’en séparer car elle est aussi la plus sûre de vos amies, une passion dangereuse mais qui ne vous abandonnera jamais. Moi je la haïe, car elle me dévore, car elle a prit ce que j’aimais, car elle me prend chaque jour un peu plus et le monde s’en moque. Celle-ci c’est la solitude." | |
| | | Niamh Modérateur
Nombre de messages : 257 Age : 35 Localisation : Lunargent Date d'inscription : 22/11/2005
| Sujet: Re: Petits textes "ïndakiens" Mer 17 Jan - 3:16 | |
| - Citation :
- Tandis que je m’avançais vers la Grand-Place qui fut autrefois si vivante dans mes souvenirs.
Cette phrase a un léger problème... elle n'a pas de proposition principale. Ou bien il faut que tu la rattaches à la suivante, parce que là ça fait bizarre Sinon, c'est pas mal, mais je trouve que ça manque un peu de force. Certaines phrases sont trop longues, et tu devrais choisir des mots plus poignants, plus poétiques. C'est quand même la Mort qui parle ! Ton texte est très beau Baine, même si c'est une vision subjective de la solitude, qui n'est pas exactement la mienne... En tout cas, tu as un très joli style, rien à redire la dessus. | |
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