Nouveau départ [Thyrus]

Thyrus rendit le salut de l'homme, mais attendit un moment avant de lui adresser la parole. Un silence géné s'installa donc, durant lequel le jeune moine en profita pour contempler l'interrieur du bâptiment. Encore une fois (et il s'y attendait), Aucun signe de richesse ou de luxe n'y était présent, et l'interrieur était gris, triste (évidemment, il ne s'attendait pas à de vives couleures dans un hôpital, mais il commençait à se lasser de toute cette tristesse). Enfin, après avoir achevé son "observation", il s'approcha de l'homme.
-"Je cherche un ami. peut-être le connaissiez vous, il s'agit de frère Rémus. Il travaillait, et même travaille ici, mais il n'est pas rentré au temple ce matin, et n'était pas au marché. Peut être avez-vous une idée de l'endroit où il se trouve?"

L'homme fronça les sourcils comme si la question de Thyrus était hors de propos. Il ne semblait pas vraiment être un prêtre, même si sa tenue lui en donnait vaguement l'air. Difficile de lui donner un âge précis, peut-être trente ans. Il répondit d'un voix grave un peu traînante :

-Rémus ? Ah, ce brave garçon a veillé un de nos pensionnaires hier soir. Il a dû partir tôt ce matin. Et s'il n'est pas rentré, et bien je n'ai pas la moindre idée d'où il a pu aller.

Il ne parlait pas très fort, comme pour ne pas briser la quiétude du lieu. Au final, sa réponse n'apportait rien à ce que Thyrus savait déjà. Cette enquête prenait d'emblée un tour ennuyeux pour le jeune pèlerin. Le demi-orque semblait s'être simplement volatilisé dans la nuit. A moins qu'on ne lui aie pas tout dit...


(HRP : j'ai dit que c'était vide, pas forcément gris et triste! J'ai oublié de préciser : l'ensemble est plutôt couleur ocre)

Oh, et j'ai souvenir d'une question que m'avait posé : avec ta richesse tu n'a pu acheter que des fringues d'occasion, càd : dans le même état que les tiennes )

En effet, cette "affaire" commençait sérieusement à Thyrus. Il remerçia l'homme et sortit de l'hopital. *Je crains que je ne me fasse un peut trop de soucis pour rien! Si sa se trouve, je l'ai loupé, et il est au temple! Après tout, il n'a pas disparu depuis bien longtemps... Et il a le droit de faire un tour en ville!* Pensa-il, tout en prenant donc la direction du temple. En chemin, malgré ses "remarques silencieuses" pour essayer de se rassurer, il n'y parvenait (presque) pas. Il n'arrêtait pas de se poser des questions et de s'immaginer le pire. Aussi pria-t-il pour que rien de facheux ne soit arriver.
Il connaissait cette fois le chemin, aussi atteignit-il rapidement le temple.

Quittant l'asile sans mot dire, Thyrus regagne le temple d'un pas pressé. En entrant, il y trouve Ivo et Stud penchés sur quelque chose près de l'autel. Se relevant, le vieux prêtre lui annonce l'air confu :

-C'est terrible! Regardez ce qui a été déposé peu après votre départ

Et il tend au jeune homme un bout de papier sur lequel est rédigé en commun :

Nous détenons votre camarade prêtre. Pour le revoir en vie, déposez les diamants dans un sac contre le mur au fond de l'impasse Gallad. Bien entendu, ce serai une grave erreur de prévenir les autorités ou n'importe qui d'autre...

-Et bien sûr, nous ne possédons aucun diamant. Tout ça à cause d'une stupide rumeur voulant que ce temple aie été construit sur un ancien mausolée, expliqua Stud.

Il semblerai que la situation aie d'un coup pris un tout autre intérêt...

Thryus écouta le vieux prêtre sans broncher. Les gens étaient-ils si cruels?
Tout ceci pour de l'argent ou de l'or dont on n'avait jamais vu la couleur. Et il se doutait parfaitement que ceux qui avaient écrit cette lettre étaient de pauvres mendiants affamés, car ils n'auraient jamais pris un demi-orque en otage et sauraient qu'ils n'avaient qu'à demander au temple de leur donner de quoi se nourrir pour quelques temps... Et surtout ne sauraient pas écrire!
"Je suppose que l'on a déjà vérifé s'il y avait réellement des diamants?"
demanda-t-il au prêtre. J'ai pour ma part quelques pièces d'or, mais je sais que cela sera insuffisant pour eux, car je n'ai à peine que la moitié d'un des diamants...Du moins je le pense, car je n'ai aucune idée du prix d'un de ces bijoux. Ecoutez... Je vais aller jeter un coup d'oeil vers la rue. Ils ne me connaissent pas, et je sais me faire assez discret. Je trouverais des fois quelques renseignements. Ont-ils donné une date ?"

-Vous voyez des diamants quelque part, vous? grommela Stud Il disent que c'est pour demain soir, vers minuit.

Il indiqua cette mention, tout en bas de la feuille. Une échéance plutôt mince. Ivo, lui, n'en menait pas large. Il était devenu tout rouge sous sa couronne de cheveux fous.

-Mais enfin, vous croyez que c'est prudent de faire ça? Et s'ils vous repèrent? Ils vous tueront, et frère Rémus aussi. Aah! Ilmater, quelle catastrophe!

Il était difficile de dire si les bandits étaient assez organisés pour repérer Thyrus. Soit il s'agissait d'amateurs, comme le prouve leur croyance en un trésor vraisemblablement imaginaire, soit au contraire ils avaient assez de ressources pour savoir ce que même les moines semblaient ignorer.

-Qu'est ce qu'on fait, on prend quand même le risque de contacter secrètement la milice? Je ne vois pas quoi faire d'autre, dit Stud.

Thyrus réfléchit un instant à la proposition (ou plutôt question) de Stud.
-"Nous pouvons la prévenir, mais pas lui demender d'agir. Nous ne pouvons risquer la vie de quelqu'un d'innocent, ni même de quelqu'un d'autre. Toute négotiation sera à mon avi innutile...sauf si nous leur proposons quelque chose: se rendre ici pour voire s'il y a vraiment des diamants. Le danger est grand, car ils risquent de piller le temple... Mais ils ne trouveront pas grand chose, surtout si nous cachons les choses de valeures. (à ses mots, Thyrus s'arrêta soudain, se redant compte qu'il venait de dire quelque chose de stupide) . Non; laissez tomber. je suis idiot. Ils croient dur comme du fer que nous avons ces salo......(il se ratrappa de justesse)saletés de diamants. Et ils croieront donc que nous les cachons... Je ne vois décidemment aucune idée possible. ous pourrions toujours essayer de les escroquer....de ne pas leurs donner des diamants... Comment s'effectueras la transaction?" S'enquit-il auprès de Stud, épérant de toutes ses forces que les voleurs relacherons Rémus en même temps qu'ils leur donneront le sac.

Stud n'écoutait pas vraiment Thyrus penser à voix haute. La question le bouscula quelque peu.

-Non, ils disent seulement de déposer le sac au fond de l'impasse et puis c'est tout.

Ivo tournait en rond comme un fauve en cage. Le petit prêtre semblait sur le point d'exploser. Mais en le voyant faire, c'est Stud qui finit par réagir.

-Et puis assez! Nous n'avons pas de rançon, alors ils le tueront, de toute manière! Je vais à la garde, peut-être auront-il une chance!

Il se dirigea vers la porte à grand pas, enfin autant que l'on puisse faire avec sa quille en bois. Ivo le regarda, comme s'il avait décidé de traverser l'Anauroch à pied. Il secoua la tête et tira sur sa soutane pour la remettre en place, levant le doigt avec détermination.

-Attend, j'arrive!

Les deux personnages semblaient en avoir oublié Thyrus.

Thyrus resta immobile et ne bougea pas même un cheveux. Pas d'affolement. Il ne s'agissait peut être que des deux prêtres, ou d'un habitué d'un temple (bien sur, le jeune homme ne rejeta pas l'hypothèse que les pas qu'il entendait étaient ceux des voleurs). Deux possibilités s'offraient à lui: soit rester ici, et dans tout les cas rencontrer innévitablement le ou les aerrivants, soit aller à leur rencontre... Et s'ls étaient nombreux, autant dire que cette tactique tombait à l'eau! Ne restait plus que la solution de se cacher... Thyrus regarda autour de lui, et se retint de pousser un rire nerveaux. Se cacher? Et où? Il se maudit de sa malchance, et se dit que, foutu pour foutu, qu'l prenne les arrivants par surprise (et tant pis s'il s'agissait des deux prêtre où d'un personne "innocente", il n'y aura qu'une grosse peure au bout. Il enfila ses gants de cuir et fit crisser celui-ci en serrant les points. Cela faisait depuis un bon bout de temps qu'il ne s'était pas battu, et il ne le regrettait pas. Il adressa une prière rapide à Ilmater et( se cacha derrière la porte, tendant l'oreille pour essayer d'avoir quelques reneignements sur le nombre, où la démarche des personnes qui marchaient dans le couloir.

[peception auditive: +2]

*mare, mare et mare!* Pensa Thyrus. *Il faut toujours qu'il y ai quelquechose qui ne va pas... Enfin... je suis mieux ici qu'à Telflamme, en train de me faire tabasser par... * Il secoua vivement la tête, chassant son passé, et se prépara à faire irruption dans le dos de l'homme. Il prit une grande bouffée d'air, et sortit le plus silencieusement possible, se préparant à frapper tout homme qui serait menaçant.

[prépare à frapper: déluge de coups: -1/-1 (dégâts 1d6+1 nons létaux)
déplacement silencieux: + 3
initiative: +7 (si jamais tu en as besoin)]

Thyrus retint un gémissement, et lutta de toute ses froces pour ne pas se masser l'arrière du crâne. Maintenant, aucun doute possible, l'hommes (ou les hommes) qui est ici n'a rien de pacifique. *Concentre toi. Ne te fait pas piégé comme un débutant! tu viens déjà d'en faire une, alors ne recommence pas!* Mais que faire? Attirer l'attention de son attaquant? Il était encore trop sonné pour se battre. Il avait même l'impression que quelqu'un jouait du tambour dans son crâne! Il essaya de décontracter son corps au maximum pour avoir l'air d'être encore dans les vappes, et jeta un regard vif et disacret vers son adversaire, n'ouvrant pas totalement les yeux, essayant donc de voire à quoi ressemblait celui-ci.

Sans bouger la tête, ça allait être difficile. Heureusement pour Thyrus, son agresseur s'éloignait de lui. De dos, c'était un homme brun de taille moyenne, portant des vêtements tous ce qu'il y a de plus ordinaire. Il semblait seul à priori, mais peut-être que des complices faisaient le guet à l'extérieur.

L'homme s'éloigna dans le petit couloir derrière l'autel, et ouvrit une porte, peut-être celle d'une remise. Voilà il avait disparu de la vue de Thyrus.

Citation :

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-Tu es en "t".
-X est l'intrus, avant qu'il ne disparaisse par la porte devant lui.
-Les "[[[" sont les escaliers.
-L'autel est en A, et vers la droite c'est la grande salle de messe, avec les bancs, que je ne dessine pas par flemme.

Thyrus ne savait pas très bien quoi faire, car il ne savait pas si son agresseur était vraiment entré, et donc hors de vue. *ET bien relève toi idiot! Fait fasse!* Lui criait une petite vois dnas sa tête. Mais cela pourrait être dangereux. Mais cette acte de viloence lui fit (encore une fois) penser à son passé, que se soit avec son beau père ou avec les brigants... sauf que cette fois, il n'aurait pas de prêtre pour l'aider. *Tu n'as presque jamais eut personne! Tu doit apprendre à t'en sortir seul! Arrête de te plaindre... ET ARRÊTE DE PENSER A TON PASSE!!!!!!!!!!!*
Il se releva donc souplement et agilement, se mettant en posture de combat, comme on le lui avait appris auparavant, en un endroit où il aurait aimé y resté.

(HRP : corrige tes fautes, ça commence vraiment à piquer les yeux)

La tête encore sonnante, Thyrus se remit debout, mais il ne vit personne. La bonne nouvelle, c'est qu'il n'y avait pas de complice dans les environs pour lui tomber sur le râble, la mauvaise, c'est que l'agresseur avait pénétré dans une zone du temple que le jeune pèlerin ne connaissait pas. Qu'est ce qu'il pouvait y avoir là-bas? Une sorte de débarras peut-être? Le but de l'intrus n'en paraissait que plus mystérieux.

Cette fois, le jeune homme était complètement perdu. Jamais il n'avait eu de situation aussi délicate. Que fallait-il faire? Attendre l'homme, et lui tomber dessus? aller voire ce qu'il faisait dans la remise? ou bien sortir du temple alerter les autorités? Il exclu cette dernière possibilité, car Stud et Ivo sont en train de le faire, et si l'homme était l'un des voleurs, ses compères exécuteraient Rémus. Il obtempéra donc pour la première solution. Marchant à pas de loup, il se colla sur le mur à coté de la porte, et se prépara à sauter sur l'intrus dès que celui-ci se présenterait. Il fit le vide total de son esprit, et tendit l'oreille, pour essayer de percevoir des bruits venant de la "remise".

Citation :

perception auditive: +2
déplacement silencieux: +3