Nouveau départ [Thyrus]

Thyrus finit d'épousseter ses vêtements, et regarda avec dépits sa magnifique robe rouge tachée, grisâtre. Il regarda autours de lui, admirant l'architecture de la ville. Encore un lieu bien différent des autres... Il remis son sac sur l'épaule, et décida quelle direction prendre. Après un court instant, il se dit qu'il visiterait tout d'abord la ville, mais après s'être ravitaillé. Il prit donc la direction du marché, marchant d'un pas vif, regardant toujours autours de lui, le regard curieux.
Il ne savait pas encore ce qu'il cherchait dans ses voyages, mais il était toujours autant émerveillé des nouveaux lieux qu'il rencontrait, des nombreuses religions locales, les hauts bâtiments... Il arriva finalement au marché, et acheta simplement une pomme et une miche de pain, ainsi qu'un morceau de fromage.
Il mangea rapidement, tout en marchant. C'était un bien maigre repas, mais il avait passé des jours de privations bien pires, et la faim de le tenaillait guère aujourd'hui, aussi ne dépensa-t-il pas son argent en un vain repas. Son repas terminé, il se dirigea vers le temple locale de son dieu, qu'il avait remarqué presque immédiatement en entrant dans sa ville. On ne pouvait pas le louper: situer en plein centre ville, juste à côté de l'hôpital. Il alla donc vers celui-ci, marchant toujours d'un pas rapide

[HRP: pour la tune, je fais comment? Je la retire de mon équipement de ma fiche de perso?]

(je m'occupe de tout... pour l'instant, ça te coûte huit pièces d'argent)

Thyrus eu la surprise de trouver le marché peu peuplé. Pourtant, à cette heure on aurai pu espérer plus de monde. Il eu presque du mal à trouver ce qu'il voulait! Le pain, les pommes allaient encore, mais le fromage se cachait bien. Enfin, une fois ses achats faits, il se mit en quête du temple.

Il le trouva bientôt, à l'angle d'une rue tranquille. C'était un batiment tout en longueur à deux étages, avec des travers en bois à l'ancienne. Le signe d'Ilmater : les deux mains liées, s'étalait sur le mur aux couleurs un peu passées. La porte à double battant qui donnait sur la nef était ouverte. En s'en approchant, Thyrus aperçu une vingtaine de bancs alignés, usés par l'âge, tout comme les tentures élimées et défraîchies. Une cinquantaine de fidèles devaient pouvoir prendre place ici. Au fond, derrière le petit autel recemment revernis, un escalier en colimaçon menaient à l'étage.

De dos, un homme chauve en habit du culte passait un coup de balais entre les bancs.

Thyrus fit quelques pas dans le temple, puis toqua doucement à la porte. Il s'éclaircit la gorge et se dirigea vers l'homme passant le balais. Il croisa ses mains puis lui demanda calmement:
-"Ilmater soit avec vous mon frère. Je suis en pèlerinage, et j'aimerais en conséquent passer quelques jours ici afin d'aider notre bienveillant clergé dans ses nobles tâches. Y a-t-il des chambres de libres? "
Il attendit la réponse, examinant d'un coin de l'oeil l'intérieur du bâtiment qui (ce qui n'étonna guère Thyrus) ressemblait quasiment à tous les autres qu'il avait déjà visités.

L'homme se retourna. Il devait avoir dans les quarante ou cinquante ans. Ses petits yeux bruns jaugèrent rapidement l'arrivant avec un demi-sourire.

"Des chambres de libre? Ceci n'est pas un hôtel, mon ami. Mais nous vous feront une petite place parmi nous avec joie!"

Sa voix nasillarde était pleine de gouaille et de vie. Il tendit son balais à Thyrus.

"Votre aide est la bienvenue. Il y a toujours quelque chose ayant besoin d'être fait ici. Tenez, commencez par ça."

Le jeune moine se saisit du balais et regarda l'homme. Celui-ci lui jetait le balais comme à un vulgaire domestique, mais ceci n'offensa pas le moindre du monde Thyrus qui se contenta de répondre:
-"Bien sur! Veuillez m'excuser. Connaissez vous par contre une auberge où je pourrais dans ce cas loger? Je viens de passer un long voyage, et j'aimerais donc me reposer après...avoir passé un coup de balais."
Puis il se mit au travail attendant sa réponse, balayant la pièce qu'il regarda cette fois plus longuement, cherchant le moindre détail différent des autres temples qu'il avait visités jusque là. Il était exténué, et n'avait pas très envie de travailler, mais il continua cependant son travail, sa foie d'aider son prochain étant plus grande que tout... Et ce prêtre avait l'air d'en avoir vraiment besoin.

L'homme se laissa tomber lourdement sur un banc. Il releva un peu le pan de sa soutane et révéla... une jambe de bois! Il vérifia qu'elle tenait bien avant de répondre.

"Il y a des tas d'auberges par ici. Le Chien Courant, le Grand Chariot, le Nid d'Abeilles... C'est souvent plein en ce moment, à cause du Tournois. Mais vous ne voulez plus rester avec nous?"

De son côté Thyrus ne trouva pas grand chose de spécial à ce temple. A part qu'il manquait visiblement de moyen. Tout était bien entretenu, mais aussi bien usé : peinture écaillée, tissu délavé et bois patiné. La communauté d'Ilmater de Lunargent ne devait être ni riche, ni très grande. Certe, l'humilité était un pilier de cette religion, mais Thyrus avait quand même déjà vu des chapelles mieux loties.

Thyrus n'entendit que vaguement la question de l'homme, et il ne répondit que quelques secondes plus tard, bafouillant :
-"Euh... Si si! Enfin... Je ne voudrais pas être de trop, et je peut donc loger à une auberge, bien qu'il me plairait beaucoup plus d'être ici avec mes frères!"
Finissant ces mots, il s'aperçut soudain que l'homme avait une jambe de bois. Il la désigna de la tête, et demanda toujours de son ton calme et posé à l'homme:
-"Où vous êtes vous fait ceci? Au champs de bataille?"
Il attendit la réponse, balayant cette fois plus mollement, las et épuisé. Il n'avait à présent plus qu'une envie: prendre un bon bain et se reposer.

"Oh ça ? Nan, je l'ai laissée dans la gueule du plus gros worg que j'ai jamais vu. J'aurai dû apprendre à courir plus vite!"

Il marqua une pause, l'air pensif. Cet homme vieillissant n'avait pas la mine d'un guerrier, mais il avait probablement beaucoup voyagé.

"Cela ne nous dérange pas, au contraire. Mais faites comme vous voulez. Vous avez dit que vous étiez en pèlerinage ?"

Thyrus posa ses deux mains à l'extrémité du balais et posa sa tête dessus. Il avait envie de poser la question: "qu'est-ce un worg?", mais il s'attendait à la réponse: une grosse bête sauvage. Il répondit cependant à la question que lui avait posé l'homme:
-"Oui oui. Je suis partit de Telflamme, il y a...Il marqua une pause, réfléchissant un moment, mais il se rendit compte qu'il était incapable de se rappeler depuis combien de temps il voyageait...quelques temps. Suffisamment pour voir assez de choses palpitantes et pleins de surprises. Au fait, comment vous nommez-vous? Pour ma part, je m'appelle Thyrus.
Il commençait à bien aimer cet homme. Il l'avait trouvé un peu rude au début, mais il s'avérait être un bon compagnon finalement.

"Stud."

Cela devait être son nom.

"Telflamme, oui ça fait loin d'ici. C'est au Thesk, ça, non ? J'ai rencontré quelqu'un qui venait de là-bas il n'y a pas si longtemps. Je crois qu'il voulait rejoindre les mercenaires. Enfin bon, c'est pas tout mais j'ai encore des choses à faire. Alors, qu'est ce que vous décidez?"

A ce moment là, un autre prêtre, un homme assez petit avec une couronne de cheveux gris en bataille descendit par l'escalier du fond et ce dirigea vers l'autel. Il ne prêta pas vraiment attention à leur discussion non loin.

-"Et bien...Je crois que je me plairais mieux ici qu'à une auberge. " Répondit Thyrus.
Il salua le nouvel arrivant, puis se retourna vers Stud:
-"Au fait: vous avez bien parlé d'un tournoi? Du quel s'agit-il? Ou plutôt de quel sorte de tournoi est-il question?"

Il parlait plus que d'habitude. D'habitude discret et silencieux, il ne cessait d'assaillir le prêtre (si s'en était un) de questions. Peut-être était-ce du fait qu'il était un peu perdu dans cette nouvelle ville , ou peut-être éprouvait-il vraiment de la sympathie envers Stud...
Il jeta un nouveau regard vers le prêtre qui était arrivé. Au moins, Stud n'était pas seul dans cette église... Ce qu'il s'était vraiment imaginé un instant!

"Oh, le tournois. Un richard du coin marie son fils et organise un concours pour assurer le spectacle. L'idée a soulevé un enthousiasme inattendu. Pas mal d'amateurs se sont précipités, suivit par un certain nombre de vrai guerriers."

Stud soupira, mais nul n'aurait su dire si c'était par nostalgie ou fatigue.

"Enfin, ça distraira les foules. Hé Ivo, où crois-tu que l'on pourrai mettre notre jeune ami? Avec le demi-orque?" dit-il a l'adresse de l'autre prêtre.

-C'est trop étroit, et il est bien grand. Essaye dans le salon à côté de la bibliothèque. répondit le petit homme hirsute au visage noueux.

-Et bien, mon garçon, on dirait qu'il faudra vous contenter de notre vieux canapé pour le moment.

Puis Stud mena Thyrus à l'étage. Ils traversèrent un scriptorium surencombré, car l'activité l'une des activités des prêtres était de compiler les carnets de route de leurs coreligionnaires. Le salon en question n'était guère qu'une annexe de cette bibliothèque, une pièce étroite avec un vieux sofa et une table basse.

Thyrus regarda presque avec dépit le "salon" dans lequel il allait loger. un vieux canapé miteux, dans une toute petite pièce... Il avait cependant connut pire, mais ce qui l'effrayait, c'était le manque de moyens de cette église, pourtant intégrée dans une grande ville. Certes, il avait déjà logé dans des endroits bien plus miteux que ça! Et puis...Il avait de l'or; il en donnerait une fois qu'il se serait reposé.
Il déposa ses affaires au pied du canapé, et fit le tour de la pièce du regard.
-"Je crois que finalement, je me plairais beaucoup plus ici que dans quelconque auberge. Dit-il, s'adressant aussi bien à Stud qu'à lui même. Au fait: combien êtes vous ici? Et...(Il hésita un moment avant de poser la question) Où pourrais-je me laver? Ces voyages sont vraiment fatiguants et lassants! "
Il commençait vraiment à croire qu'il restera bien plus longtemps ici que d'habitude... Aussi bien que par intuition que par déduction.

"Oh nous étions trois, Ivo, Gildas et moi-même. Frère Rémus nous a rejoint il y a quelques jours. On ne sait pas encore s'il va rester. Nous avons une baignoire dans la pièce du fond à gauche."

Une petite baignoire en bois, en effet. Ne restait qu'à la remplir. Stud interpella un porteur d'eau par la fenêtre, et une demi-heure plus tard, Thyrus pouvait se délecter de son premier bain depuis une éternité. Seul dans la petite pièce, le jeune homme se détendit. Au bout d'un petit moment, il entendit des voix étouffée par la cloison. On tenait un conciliabule dans le couloir.

Thyrus ne prêta guère attention aux discutions des hommes dans le couloir. Il était plus occupé à se prélasser après ces longs et fatiguants voyages.
*Je pense que je ferais bien de rester ici.* Pensa-t-il. Au moins le temps de me reposer...
Frère Rémus devait sûrement être le demi-Orque dont avait parlé Stud... Il regarda sa robe rouge pendue sur le dossier du canapé. *Il faudra m'acheter des habits de rechangent... ceux-ci ont grand besoin d'être lavés...* Il sortit enfin de son bain, s'habilla et hésita avant de se diriger vers le couloir, de peur d'interrompre une conversation dont il ne faisait pas partit. Il chercha donc plutôt dans la bibliothèque un livre intéressant qu'il n'avait jusque là pas encore rencontré. Il finit par en choisir un, et se mit à le lire, s'asseyant sur le canapé, tendant cependant une oreille distraite à la conversation qui se passait dehors, sa curiosité plus forte que tout.

[Perception auditive +2]

Les oreilles indiscrètes de Thyrus se dressèrent, le moine se penchant même inconsciemment un peu en arrière pour mieux entendre. Il reconnu la voix du petit prêtre aux cheveux en bataille : Ivo.

- ...Je suis retourné voir à l'hospice, il m'ont dit qu'il ne l'avait pas vu de la journée. S'il n'est pas rentré ce matin, où est-il passé? Il n'a pas pu se perdre quand même.

Suivi de la voix de Stud :

-Bon sang. J'espère qu'il ne s'est pas attiré d'ennuis, avec ce qu'il se passe en ce moment il a très bien pu...

Tout en parlant, les deux hommes s'étaient mis à marcher, car Thyrus entendit des bruits de pas tendis que leurs voix devenaient inaudibles.

Thyrus se leva le plus doucement qu'il put tout en fermant son livre et le posant sur le canapé. S'il comprenait bien, l'un des deux autres frères (Rémus ou Gildas) était absent depuis hier. Il se mit à réfléchir, puis finalement sortit et se dirigea vers les deux prêtres (ou acolytes) et les interpella.
-"Excusez moi! Je vous ai vaguement entendu, et apparemment, l'un de nous est absent... Je pensais faire un tour en ville, si vous me le décrivez donc, je pourrais toujours le chercher..."
Il venait peut être de faire une erreur en pronomçant ses mots qui auraient peut être dut rester secrets, était épuisé et n'avait pas la moindre envie de visiter la ville, mais un adepte du dieu qui pleure avait disparu, et sa, il ne pouvait l'accepter. Il irait donc le chercher... Quel qu'en soit le coût!

Alors que les deux prêtres avaient quasiment atteint l'escalier, ils se retournèrent vers Thyrus, confus, et restèrent un moment sans voix. Ils s'entre-regardèrent, puis finalement Stud déclara :

-Frère Rémus n'est pas revenu de son service à l'hôpital de la Lune-Cloche. Il lui arrive parfois d'y passer la nuit, mais il n'est pas rentré ce matin. Oh, nous nous inquiétons sûrement pour rien. Peut-être a t-il décidé d'aller acheter quelque chose au marché, tout simplement.

Ivo n'ajouta rien. Pourtant, il semblait à Thyrus que le ton de la conversation était un poil plus alarmiste tout à l'heure, à moins qu'il n'aie mal compris...

Thyrus attendit un moment avant de répondre, se demandant bien quoi faire (ou plutôt répondre), puis il posa son regard sur les deux prêtres et déclara:
-"je comptait justement y retourner pour m'acheter de nouveaux vêtements! Ceux-ci ont grand besoin d'êtres lavés, et je n'ai rien d'autre à me mettre! "
Il ne savait pas vraiment quoi faire. Et il était sûrement un peu tôt pour s'inquiéter... Sauf si...Un idée commençait à germer dans sa tête. Un demi-orque, bien qu'adepte d'Ilmater, reste toujours imposant, et il se pourrait très bien qu'un groupe d'hommes l'aient prit pour une sorte de guerrier, et l'emmène pour ce fameux tournoi...Bien qu'insensée, cette idée commençait vraiment à tourmenter Thyrus. *Si jamais elle s'avérait être exacte, je n'ose pas imaginer la suite...*Pensa-t-il, essayant de garder le visage le plus serrain possible.

Un peu embarrassé, Stud finit par répondre :

-Et bien, si vous insistez... Mais si vous ne connaissez pas la ville, vous risquez de vous perdre plus qu'autre chose. Enfin, l'hôpital se trouve deux rues plus loin, en prenant à gauche en sortant d'ici.

Quand au marché, Thyrus n'aurai pas trop de mal à le retrouver. Il lui fallait juste décider par quoi commencer.

Sans ajouter un mot, Thyrus aquiesa de la tête et retourna dans sa chambre prendre sa bourse, et rammassa ses gants qu'il avait auparavant posés sur le canapé, qu'il coinçat dans sa ceinture. Il ressortit et pris la direction de la porte. Il s'arrêta sur son battant et regarda un instant la ville de droite à gauche, se demandant par où commencer. Il se dit qu'il ferait meiux de commencer par le marché, et il prit donc la rue qui l'y conduisait. Comme à son arrivée, la place était vide, mis à part les marchands et leurs étalages. Il fit rapidement le tour du marché, éssayant de distiguer un demi-orque (ce qui devrait être aussi facile que de trouver un ours dans une petite plaine), et au passage de repérer s'il y avait un marchand de tissus présent ici. Il se ravisa finalement et se dit qu'il ferait beaucoup mieux de demander à un marchand, ce qui lui éviterait de chercher, et ainsi aller au plus vite; il s'approcha donc du vendeur le plus proche et lui demanda poliement:
-"Excusez-moi, je cherche...un ami. Vous ne pouvez pas le louper, c'est un demi-orque! L'avez-vous vu par ici?"

(HRP : 'scuzi, je suis à la bourre)

L'homme interrogé eu la mine bien sombre, comme si Thyrus lui apportait de mauvaises nouvelles.

-Peuh! Des demi-orques, demi-machin, ou je ne sais quoi, ne m'en parlez pas! On ne parle plus que d'eux en ce moment. Heureusement, ils ont encore le bon goût de ne pas venir s'aventurer en ville.

Mis à part celà, on pouvait raisonnablement interprèter sa réponse comme un non... Après un tour d'horizon rapide, Thyrus avait également repéré quelques échoppes de tisserands sur le chemin.

Thyrus se retourna et partit un peu plus loin de ce marchand grogon et très peu locace (bien que Thyrus ne le soit guère non plus...). Puis il se dirigea vers un tisserand, et commença à choisir un habit plutôt semblable à sa robe "paternelle". Il finit par trouver son bonheur, un long pantalon très ample d'un tissu léger, ainsi qu'un haut identique, le tout d'une couleure gris-bleu. *Au moins, la couleure correspond aux autres habits de moines d'Ilmater* Pensa-t-il, se souvenant des regards très critiques que certains adeptes du dieu qui pleure portaient sur sa robe de couleure un peu trop vive. Il remercia le vendeur après l'avoir payé, et hésita de lui poser la même question qu'il avait posé précédamment, mais se ravisa:si le premier vendeur n'avait pas vu Rémus, il doutait que d'autres l'aient vu, étant donné la si petite taille du marché.
Il plia donc soigneusement son nouvel achat et le rangea dans son sac qu'il portait en bandouilère.
*Bien! Il n'est donc pas au marché...Alors par où aller maintenant? Dans une auberge...il n'y en a pas qu'une, et j'en ai donc pour tout l'après-midi! Je vais plutôt aller faire un tour à l'hôpital où il travaille, se sera un bon début de piste!*
Finissant donc de ruminer ces pensées, il se dirigea d'un pas vif vers l'hôpital, contant bien trouver une information qui l'aiderait...

(HRP: ben mon pauvre vieux, je t'avais encore zappé la semaine dernière... j'ai pas assuré là )

Acheter un habit neuf requérait de le faire tailler sur mesure, ce qui était bien entendu hors de moyens du jeune moine. Soit on achète du tissu pour le faire soit même, soit on achète d'occasion. Thyrus eu un peu de mal à faire son choix. Il ne pensai pas avoir autant de mal à trouver quelque chose de convenable. Enfin il s'en tira pour deux pièces d'or en tout. C'était un peu cher. Le coût de la vie à Lunargent semblait être non-négligeable.

Se fiant aux indication, Thyrus fit le chemin inverse pour trouver l'hôpital. Ce ne fût pas non plus une chose facile. Il y avait en effet assez peu d'indication à ce sujet. Finalement après avoir tourné un peu, il remarqua dans une rue moins fréquentée une porte marquée du sceau de la ville de Lunargent, avec ces mots en-dessous : "asile de la Lune-Cloche". Cela semblait correspondre à ce qu'il cherchait.

Une fois poussée la lourde porte de chêne, Thyrus pénétra dans un vestibule vide de décoration. Il débouchait sur un patio et une petite cour intérieure garnie de bac à fleurs bien ordonnés. Un étrange silence régnait en ces lieux. On ce serait cru plus dans un monastère que dans un hôpital. le jeune oriental fut accueilli quelques pas plus loin par un acolyte tout aussi silencieux, un homme mince et sombre qui le salua d'un très léger signe de tête. Pour le moment, il constituait la seule présence humaine.