Le sable du désert [Xar]

Maître du jeu Nombre de messages : 1170 Date d'inscription : 08/10/2005

[HRP: désolé pour le retard, beaucoup de boulot en ce moment]

(jet d'attaque de Xar 10+5=15 contre CA du vautour 16)

Xar se souleva brutalement du sol lorsqu'il estima que l'animal était assez proche. Ses doigts n'accrochèrent que les plumes et le volatile s'envolant en croassant, surpris de l'agressivité de ce tas de barbaque. Xar retomba lourdement sur le sable. La douleur parcouru son corp meurtri comme un electrochoc. Il avait un peu trop présumé de ses forces chèrements récupérées. Un peu de sang suinta à travers ses croutes.

Le vautour fit quelques cercles, puis se posa sur une colonne brisée à une vingtaine de mètre, toisant le demi-orque d'un oeil noir.

Il devait avoir attiré les nomades à présent. En rassemblant le peu d'energie restante, Xar pouvait se relever et s'éloigner rapidement dans les ruines en espérant qu'on laisse tranquille, ou bien rester là. Revenir au camp n'était pas vraiment d'actualité, Fouram n'était plus là pour retenir Lahzar.

Joueur Nombre de messages : 71 Date d'inscription : 30/04/2006

Décidément rien n'allait. Xar décida de rester étendu sur le sable. Si l'oiseau de malheur avait alerté les nomades, ils penseraient que c'était l'oiseau qui c'était tout bonnement déplacé. Espérant qu'ils n'aient pas vu Xar bougé. Donc il fit une fois de plus se qu'il savait de mieux faire depuis son arrivé dans se foutu désert, le mort.

Il écoutait attentivement si l'on s'approchait de lui.

° La nuit va finir par tomber, la fraîcheur et la noirceur m'aiderons.° Du moins c'est ce qu'il croyait, car il ne le savait pas encore. Durant ce temps il tenait toujours le scarabée d'or dans sa main. Seul récompense de consolation qu'il avait eut. ° À quoi peut il bien servir !???° Il médita sur ce, dans l'attente d'une autre malédiction.

Ceci lui permettait de ne pas penser à sa faim et ce dit par expérience... ° Quand faim sera trop grande Xar n'aura plus faim, mais dépérira... Xar doit attendre la nuit.°

Maître du jeu Nombre de messages : 1170 Date d'inscription : 08/10/2005

Xar n'entendit que le silence. Un silence inquiétant. Avait-il vraiment attiré l'attention? Il ne pouvait le savoir sans se retourner. Un bruissement d'aile parvint jusqu'à ses oreilles. Puis soudainement, quelque chose s'abatti sur son dos et un bec pointu comme un poignard le piqua entre les omoplates : un autre maudit charognard venait tâter si la viande était à son goût! Mais l'oiseau se rendit compte que ça vivait encore et s'envola aussi sec rejoindre son camarade.

Cette fois c'était sûr, les nomades s'étaient rendu compte de quelque chose. Xar n'entendit pas distinctement les bruits de pas, mais il estima que les deux hommes devaient s'être arrêtés à cinq ou six mètres de lui.

Joueur Nombre de messages : 71 Date d'inscription : 30/04/2006

Xar gardait ses force amenuisé pour saisir la bête volante, mais du moment qu'il se senti près elle le quittait pour aller sur un mur plus loin.
Il resta là sans bougé récupérant le plus possible. Le silence pouvait être bon comme il pouvait l'avertir que les nomades l'avait vu bougé. Fallait attendre au dernier moment, ° La surprise.° se dit il.

Il ne voulait pas combattre, seulement s'en sortir, Et il s'en sortirait, mais de quel manière, ça, il ne le savait pas.

Une chose qu'il savait, était qu'il avait un grand parcourt à poursuivre et ce, pour l'éternité. Il avait eut la preuve que la citée était belle et bien vivante et opérationnel. Le message avait été clair, il devait oeuvrer pour celle-ci et personne d'autre, il était libre mais enchaîné dans se monde dense de matière.

Il risqua, ayant la tête sous son bras gauche, de regarder en ouvrant que légèrement son oeil gauche, vers les nomades, pour voir si ils c'étaient déplacé. Si il était chanceux, ce qu'il soupçonnait, était que les nomades serait intéressé par les volatiles, pour la viande, du moins lui l'était.

La fraîcheur du couché du disque d'or, l'investit d'un frisson réparateur.

Maître du jeu Nombre de messages : 1170 Date d'inscription : 08/10/2005

Xar tortilla son oeil dans tout les sens dans l'espoir d'apercevoir quelque chose. Les nomades se trouvaient à l'extrême périphérie de son champ de vision. Enfin, un nomade. Où était le deuxième? Pas loin. Un léger crissement sur le sable à sa droite, à moins de deux mètres. Comme il avait la tête tournée dans l'autre sens, Xar ne pouvait pas voir ce qu'il faisait. Il pouvait très bien être entrain de lever son sabre pour lui donner le coup de grâce!

Joueur Nombre de messages : 71 Date d'inscription : 30/04/2006

Ayant entendu le crissement du sable sous le pied de l'un des nomades, Xar s'attendait que lorsque celui-ci voudrait lui donner le coup de grâce, si il le lui donnait, ferait inévitablement crisser le sable une autre fois lord de son mouvement. Là, Xar ferrait une roulade rapide sur sa droite allant directement dans les jambes du nomade, cette technique permettait de faire dévier la lame en plus de faire tomber l'adversaire puis de rouler par dessus pour se retrouver sur lui et ensuite le maintenir. Mais d'ici là, il se concentrait, l'oreille collé sur le sable sur les moindres crissements possible.

°Le dernier moment.° se dit il. ° Comme Lî me la montré. Flexible, rapide et avec force, comme la corde de l'arc qui se relâche.°

Maître du jeu Nombre de messages : 1170 Date d'inscription : 08/10/2005

Sur ce coup-là, Xar n'avait pas intérêt à se rater... Il s'écoula une éternité avant que le demi-orque n'ose remuer une oreille. Il commença à douter qu'il y aie vraiment quelqu'un prêt à lui couper la tête. La fatigue et son état lui avaient-ils fait rêvé tout ça?

Les nomades étaient reparti, bien plus discret que Xar l'aurait cru. Il se retrouvait provisoirement seul, si on ne comptait pas ses amis vautours. Peut-être la chance de prendre la poudre d'escampette. Mais en faisant attention, il ne s'agissait pas de foncer tête baissé dans le désert, ou de buter sur l'entrer d'un puit d'où jaillirait un maudit bainite...

Joueur Nombre de messages : 71 Date d'inscription : 30/04/2006

-Xar avait bien réagit, pour le moins se qu'il en pensait. Le nomade c'était retourné près de leur petit bivouac et Xar était enfin seul encore. Il garda l'oreille ouverte du mieux qu'il put puis observa bien, où le soleil se couchait pour en prendre une direction approprié (survi). Pour fuir il attendrait la nuit, il se souvenait d'où était arrivé le véreux et sa drôle de monture, avec chance il pourrait remonter cette trace jusqu'à la destination de départ de ce véreux de prêtre. Xar se promettait bien de le revoir et ... °Pas le temps pour la vengeance° se dit il ou bien une petite voix au consonance de Lî. ° Récupère le plus possible durant la nuit puis fuit.°

Seulement les oreilles au aguets, Xar récupéra en méditant comme Lî lui avait si longtemps apprit. il se mit en symbiose avec son alentour et baissa sa respiration puis son rythme cardiaque, il vida son esprit de tout les troubles de la journée, fit le vide, se concentra sur sa récupération et ce laissa bercé sur cette trame.

Le doux vent du désert l'apaisa et l'aida à se détendre.

Maître du jeu Nombre de messages : 1170 Date d'inscription : 08/10/2005

Le soleil se couche à l'ouest, comme à son habitude. Ce n'était plus qu'un fragment de disque rougeoyant sur l'horizon et bientôt il ferait nuit noire. Xar mit un certain temps à retrouver la piste du dromadaire et de son étrange cavalier et entrepris de la remonter.

Xar n'avait aucune idée de la distance à parcourir. Les ruines avaient disparu depuis longtemps derrière lui, et rien ne se profilait devant lui, si ce n'est des dunes, des dunes, et encore des dunes. Les empreintes étaient de moins en moins profondes, et la piste de plus en plus ténue. La perspective d'être de nouveau perdu dans le désert avait de quoi être désespérante.

Soudain, quelque chose jaillit du sable à quelques mètres devant lui et fila en zigzaguant dans la nuit. Une vipère à corne... Xar ferait bien mieux d'y faire attention à l'avenir. Tout comme pour les scorpions.

Des petites lumières percèrent dans l'obscurité. Une, puis deux, puis trois, au fur et à mesure des kilomètres. C'était... une oasis! Un petit village, quelques maisons nichée dans une bouffée de verdure au coeur du désert. Un miracle rendu possible par la présence de l'eau.

Mais Xar avait-il intérêt à faire connaître sa présence aux habitants de l'oasis?

Joueur Nombre de messages : 71 Date d'inscription : 30/04/2006

Quand Xar vit la vipère à corne, son estomac cria famine, mais rapidement il se concentrait sur les lumières au loin.

Une foie rendu à proximité il décida de faire un tour d'horizon de l'oasis. Il marcha en faisant le tour de celui-ci observant les différents points d'entrés qu'il y avait.

S'approchant toujours en faisant bien attention d'éviter tout regards. il était resté face au vent s'aidant de sa Perception auditive, il écouta les bruits et sons du petit village. Il avançait prudemment tentant de ne faire aucun bruit, le vent l'aidant à ce que le peu de bruit et son odeur n'atteignent pas le village et en avertisse les possible bête de gardes qu'il pourrait y avoir. Une fois dans la verdure il se sentit mieux, beaucoup mieux, comme réconforté par la présence de l'herbe, il se permit d'humer l'arôme délicieuse de ces feuilles grasse.

Il chercha maintenant de l'eau, il surveilla attentivement l'endroit où il pourrait y avoir, soit un puits, soit une source. Il était depuis son départ des ruines, en mode survie, son odorat l'attirait vers une plante qui lui semblait bien appétissante, mais il préférait attendre d'en savoir plus sur le village. Peut être même qu'il pourrait s'y acheter de la nourriture et autres effets, il avait précieusement gardé son scarabée et sa bourse était encore bien caché parmi ses joyaux familial, un endroit sur, quoique un peu répugnant, mais pour un demi-orque il n'y avait pas là une répugnance mais bien une sécurité.

Maître du jeu Nombre de messages : 1170 Date d'inscription : 08/10/2005

(HJ: désolé pour le retard : boulot tout ça, tu connaît la musique...)

Xar trouva sans mal de l'eau : il y avait des rigoles d'irrigations partout. Mais pour manger, il lui faudrait grimper aux palmiers-dattiers, exercice périlleux dans son état, et surtout peu discret. Les quelques cultures à terre étaient des semis de pois chiches ou de salades, situés bien près des maisons. S'en approcher, c'était prendre le risque d'être surpris en train de voler. C'était déjà un miracle qu'un chien n'aie pas reniflé son odeur.

L'oasis se composait d'une douzaine de petites maisons disposées dans un quadrillage formé par les rigoles. De faibles lueurs luisaient aux fenêtres de certaines, comme autant de lucioles dans la nuit. Pour l'instant, il n'y avait comme autre signe de vie que quelques chèvres blotties sous un abris, et probablement quelques chats rôdant sur les toits, à l'affut d'une gerboise ou autre rongeur du désert.

Joueur Nombre de messages : 71 Date d'inscription : 30/04/2006

vidant prestement sa gourde au fond de sa gorge, Xar la remplit de suite dans l'une des rigole auprès de lui, après l'avoir humé pour ne pas s'étancher dans une égout à ciel ouverte. Par la suite il décida de s'y tremper, roulant doucement dans le fond de cette petite rigole, il sentit un soulagement profond et un bien être, longtemps perdu. Il buvait à grande lampé s'emplissant l'estomac d'eau fraîche, une foie reput d'eau, il se coucha sur le dos regardant les étoiles et se laissant partir dans ses rêveries d'antan, au moment tant apprécié de sa vie auprès de Lî.

Sentant sa peau se désaltérer doucement, il se nettoyait en frottant une poignée d'herbe qu'il avait arraché sur le rebord et s'humecta les plaies multiple qu'il avait en y dégageant la saleté incrusté.

Il c'était prélassé dans la joie, maintenant fallait trouver un moyen de manger. Voyant les fruit rond des palmiers qui lui était impossible d'atteindre, quoiqu'il aurait put grimper, il était bon grimpeur, mais la chance d'être repéré était aussi bonne, alors il décida, qu'avec ses deux mains jointe, de donner un puissant coup, avec force, sur le tronc de l'un des palmier auprès de lui. Bien sur, la tête levé et le regard affilé pour ne pas recevoir, se ou ses fruits qui descendraient vers lui.

Se demandant si l'une des bêtes qui rodaient, ne ferait pas un meilleur repas, par contre Xar n'était pas un voleur, il avait toujours préférer et voulut demander que voler, donc il attendrait le jour avant de faire son apparition et acheter de la nourriture.

Maître du jeu Nombre de messages : 1170 Date d'inscription : 08/10/2005

Un grand boum et le pauvre palmier oscilla de toutes ses feuilles, mais aucune datte n'en descendit. Bien accrochés ces machins-là. A part s'être fait mal au mains, Xar n'avait réussi qu'à faire du bruit. Un chat noir et blanc quitta précipitament sa corniche pour filer entre deux palmiers.

Soit Xar cherchait un arbre moins haut, au risque de vraiment attirer l'attention sur lui, soit il revenait plus tard.

Joueur Nombre de messages : 71 Date d'inscription : 30/04/2006

Voyant sa tentative nul, il décida de rester tranquillement docile et de récupérer le plus possible avant le levé du soleil. Au levé et au début de l'agitation du village, il se lèverait pour aller acheter de la nourriture, d'ici là il resta tapit dans l'herbe près de la petite rigole et de temps à autre s'étanchait de cette eau si douce qui lui rappelait le marais.

Il regarda les étoiles et médita doucement à sa récupération.

Maître du jeu Nombre de messages : 1170 Date d'inscription : 08/10/2005

(+6 pv soignés)

Il s'éveilla au premières lueur de l'aube. L'herbe était toujours aussi fraîche et l'eau gargouillait dans la rigole. Personne n'était sorti pour l'instant mais ça n'allait certainement pas tarder. Peut-être que Xar ne devrait pas rester au milieu. Que l'on découvre qu'un vagabond demi-orque aie passé discrètement la nuit ici attirerait la méfiance, les gens par ici n'aimant pas les surprises. Peut-être devrait-il s'éloigner et revenir au bout de quelques minutes comme si de rien n'était pour bénéficier de l'effet "voyageur égaré", si cet effet voulait bien s'appliquer aux gens de son espèce...

Un matou noir et blanc était pour l'instant le seul à l'observer depuis sa fenêtre.

Joueur Nombre de messages : 71 Date d'inscription : 30/04/2006

Xar c'était relevé de sa rigole, se sentant observer. Il observa à son tour le petit village et vit un chat noir, tacheté de blanc, tout yeux que pour lui. Xar l'air bête, le regarda à son tour puis, comme si cet être félin lui donnait un avertissement, Xar voulut ne pas être surprit là pataugeant dans la rigole. Il c'était aperçut, avec Fouram, mais bien plus avec Lazard et se véreux de prêtre, que les gens du désert était pointilleux sur les intrus. Quoi de plus normal dans un lieux si dur.

Il remercia le chat d'un clin d'oeil puis, le plus furtivement possible, descendit la rigole vers l'extérieur du village. Il but à grande gorgé se remplissant l'estomac, avant de s'en éloigner. Il fit par la même occasion ses étirements matinal et la méditation accompagnatrice de ses mouvements complexe que Lî lui avait si bien montré.

Il alla se poster au soleil levant par apport au village, aveuglé par celui-ci, les villageois le verraient qu'une fois proche du village. Xar se regarda... Les blessures gonflé par l'eau, mais propre, il ne faisait guère forte impression, n'ayant qu'un havre sac avec que de piètre chose à l'intérieur, une gourde à son coté gauche, deux poignards et ses scalps... Ses scalps, il les regarda puis comme si le chat l'avertissait encore, il comprit qu'il ferait mieux de ne pas les exposer à se peuple méfiant et ... Sauvage. Il en profita aussi pour défaire son poignard qu'il c'était apposé sur l'avant bras, question de ne pas paraître hostile et l'accrocha auprès de l'autre sur sa ceinture puis mit ses scalps dans le sac. Par la même occasion, il prit quelque pièce d'or qu'il mit dans le fond de sa main gauche et y ferma celle-ci, serrant le poing. au moins il n'aurait pas à se fouiller parmi ses joyaux familial devant eux.

Il écouta, debout et face au village loin devant lui, les sons du soleil levant sur le petit village du désert. Il aimait cette odeur râpe du sable et se vent , qui par petite brise, se leva par l'effet réchauffant du soleil, qui chassait l'humidité fraîche de la nuit.

Un son au loin devant lui, lui indiquait un réveille matinal. Il s'imagina le chat, qui lui disait, vas-y doucement et ne démontre aucune hostilité. Il venait de se faire un ami, ceci faisait changement de Lî, d'ailleurs il eut une pensé pour lui, il ferma les yeux et lui délivra une pensé d'amour.

Il se laissa bercer par se sentiment puis entendit un miaulement... Était il le temps de faire son arrivé, ce devait être là un signe, il l'écouta puis avança avec prudence, doucement et attention au moindre geste et mouvement du village. Il avait le vent dans le dos, donc avertirait sûrement les chiens de se village qui ne l'avait pas, de la nuit trouvé. Il alla chercher de quoi manger, ... Oui... Manger, que cela serait bon...

Maître du jeu Nombre de messages : 1170 Date d'inscription : 08/10/2005

A son retour, Xar ne vit qu'un homme avec une pelle qui bêchait un petit bout de terrain. On aurait pu croire qu'il ne l'avait pas vu, mais en réalité, le travailleur ne le quittait pas d'un oeil. En avançant encore, Xar aperçu un deuxième type entre deux arbustes, en train de rassembler ses chèvres avec un baton. Lui aussi ne prêtait pas réelle attention à Xar.

Les deux oasiens se comportait comme si le demi-orque était un élement du paysage. En apparence. Car ils surveillaient néanmoins ses moindre faits et gestes. Mais Xar pouvait être sûr qu'ils ne lui adresserait pas la parole s'il s'en allait maintenant.

Joueur Nombre de messages : 71 Date d'inscription : 30/04/2006

Xar salua d'un signe de tête le premier homme à la pelle puis...
- Bonne ouvrage et bonne journée.-
Peu enclin à la diplomatie il venait de faire un grand effort, pour lui il venait de casser la glace. Toujours en continuant, il vit celui avec les chèvres. Grouiinnngnouuuurguouiiii... que fit son ventre, il venait de trouver se qu'il demanderais à cet homme. Mais il prit bien soin de trouver celle qui lui donnait le plus envie, puis comme si le chat lui parlait encore il comprit qu'une chèvre donne aussi du lait à boire. Ce qui l'intrigua était, que si il la gardait pour boire, il ne mangerait pas et il avait faim... Dilemme!? Il se risqua ...
- Mmmm, comment peut valoir une chèvre!?-
Patient il attendait une réponse de cet éleveur, si il ne voulait pas lui en vendre une, il tenterait de lui demander où trouver de la nourriture pour continuer son voyage vers où il avait parti avant de prendre se foutu contrat avec le caravansérail. Il connaissait vaguement sa route, il c'était repéré avec le soleil mais fallait il trouver un chemin pas trop difficile. Mais pour l'instant, manger, c'est ce qui importait.

Maître du jeu Nombre de messages : 1170 Date d'inscription : 08/10/2005

Le premier homme ne lui accorda qu'un court regard dubitatif, comme si Xar s'était exprimé dans une langue complètement inconnue. Le berger rassembla ses trois têtes à cornes sous son égide à l'arrivée du barbare, comme s'il était le grand méchant loup venu les dévorer, ce qui n'était pas très loin de la vérité d'ailleurs...

L'homme pris son temps pour répondre, il le jaugea d'un oeil puis lâcha brèvement:

"Une laitière? Dans le désert? Au moins cent communs d'or."

Il avait certainement exagéré le prix. Mais de combien? Xar n'avait aucune idée du prix réel d'un chèvre par ici.

Joueur Nombre de messages : 71 Date d'inscription : 30/04/2006

Xar resta bouche bée et l'air un peu niais puis...
- Mmmmm, Xar pas avoir autant. Merci du renseignement bon berger, mais où je pourrais m'approvisionner en nourriture dans se village!?-

Il avait prit son temps pour parler et articuler, se qui lui donnait un drôle d'air qu'il n'était habitué d'avoir. Par chance, Lî lui avait montré les bases de la politesse, se qui l'avait d'ailleurs sûrement sauvé de bien des tracas, en d'autre occasion. Son ventre comme une corneille apeuré, cria encore famine. Le berger ne pouvait pas douter que Xar avait faim.
Le barbare lâcha un rire lorsqu'il entendit son ventre et se mit la main dessus en le frottant en rond dans le sens déosil, ceci le soulageait que très peu de temps car, peut être a cause de l'odeur des chèvres, son ventre cria encore plus fort et plus longtemps. Xar rit d'un rire nerveux, cela pouvait passer pour une grimace, tellement il était mal à l'aise.

Il prit une gorgé de sa gourde pour faire passer se tonitruant concert ventral. Il venait sûrement, de réveillé tout le village, de cette cacophonie.

Maître du jeu Nombre de messages : 1170 Date d'inscription : 08/10/2005

L'homme considéra Xar avec un rictus bizarre. On ne saurait dire si c'était du dégoût, de l'amusement, ou de l'agacement. Le barbare faisait figure d'hurluberlu, qui ricanait tout seul en se frottant le ventre, et peut-être que le berger en venait à croire qu'il était dérangé mentalement. Avec une certaine réticence, il montra une maison un peu plus loin.

"Bigbeil réside chez son cousin en ce moment. Peut-être a t-il des fruits sec à vendre."

Il ne semblait pas très intéressé de savoir ce que Xar pouvait faire seul et à pied dans le désert. Mais il conserva un regard méfiant, un peu comme si le demi-orque pouvait vehiculer une maladie contagieuse.

Joueur Nombre de messages : 71 Date d'inscription : 30/04/2006

Xar écouta le cour récit du berger puis ...
- Donc Bigbeil réside dans maison là (il pointa du doigts ) chez son cousin et lui avoir fruit sec... Bon et bien Xar remercier berger pour l'information.-
Sans plus Xar se dirigeas directement vers cette demeure que le gentil berger lui avait indiqué. Il y alla d'un pas lent et en profita pour inspecter le village sur un autre point de vue.

Il croisa un autre chat et eut un sourire, Pourquoi!? Il ne le savait pas mais il venait d'aimer ces bête, d'un coup comme ça, il les trouva agile et mignons. ° Un jour Xar avoir compagnons comme celui-ci. ° Se dit il pour se faire plaisir. Car une journée sans plaisir en n'était pas une que lu avait dit Lî, une journée pluvieuse.

Un fois arrivé à la hauteur de la bâtisse il la regardait puis jeta un oeil au berger au loin, question de savoir si il l'avait suivit des yeux ou pas, puis il frappa à la porte en disant...
- Bien à vous, je cherche Bigbeil pour des fruit sec, est il là!?-
Xar fit un pas de derrière puis attendit patiemment un réponse. Son ventre encore une fois fit un concert gastrique. Il écoutait les déplacement autour de lui ainsi que la demeure en face de lui.

Maître du jeu Nombre de messages : 1170 Date d'inscription : 08/10/2005

Le berger étouffa un soupir et détourna les yeux, visiblement satisfait de se débarasser de la compagnie du barbare. Des petits pas s'entendirent de l'intérieur. Xar aurait cru à un enfant, mais c'est un gnome qui émergea de la maisonette. Crâne dégarni, favoris grisonnants, nez proéminant, il y avait peu de doutes sur son origine.

"Qu'est ce que c'est enc... aaaaaahh !!"

Le petit personnage fit un bond en arrière en apercevant Xar. La surprise dissipée, son visage passa rapidement du blanc au rouge.

"Toi... toi, toi, toi, immonde salopard! Cela ne t'a donc pas suffit de piller mes stocks, il faut en plus que tu revienne me narguer? Fils de chacal, fiente de troll!"

Pour quelqu'un d'aussi petit, il criait bien fort. Et il semblait beaucoup en vouloir à Xar bien que celui-ci ne se souvienne pas l'avoir déjà rencontré. Le gnome attrappa une hachette posée contre le montant de la porte.

"Je vais t'ouvrir en deux, maudit bâtard!"

"Qu'est ce qui ce passe, là?"

Le type à la pelle venait de rapliquer. Il gardait une certaine distance avec le barbare. Le gnome s'époumonna de nouveau.

"C'est lui, la pourriture qui m'a dévalisé dans le désert! Il a fallu que je prenne son avis de recherche pour tomber dessus! Malediction!"

Il sorti un velin roulé dans sa poche et le tendit à son camarade. Pendant ce temps, d'autre oasiens avaient gagnés les lieux. Le demi-orque était à présent cerné par une dizaine de types armés d'outils et pas franchement amicaux. Sale temps pour Xar...

Le pire était encore à venir. Un des type s'empara du papier. Il avait une lance courte à la main et son visage sombre et dur dégageait une certaine sévérité. Il montra le papier au barbare. Bien que Xar ne su pas lire, il reconnu néamoins un avis de recherche, probablement émis par la garde de Calimport. Dessiné avec un certain talent, on y voyait le traditionnel portrait de face et de profil d'un demi-orque qui ressemblait assez à Xar pour être son frère. Juste en dessous, un baratin qui devait être la liste des méfaits de ce triste sire, et un nombre, 300, sans doutes la quantité d'or offerte pour sa capture.

"Alors, Karn Tête-d'Os, tu te remet?"

Et voilà. On venait de le confondre avec un criminel opérant dans le secteur. Et à moins que ce monsieur Tête-d'Os ne débarque sur le champ, Xar aurait du mal, vu ses qualités oratoires, à les convaincre de leur méprise.

Tandit que l'avis de recherche passait de main en main, le gars pointa sa lance vers Xar.

"Mains contre le mur, et que ça saute!"

Sa voix était naturellement autoritaire, probablement celle d'un ancien soldat.

Joueur Nombre de messages : 71 Date d'inscription : 30/04/2006

Aux premiers paroles du gnome, Xar devint sombre. Il était évident que se gnome se trompait malheureusement de personnage, Xar n'aurait jamais pillé quoi que ce soit. Xar n'aimait pas du tout que l'on le traite de voleur, pour lui que l'on avait prit bien soin de l'élever dans l'art de la gentillesse, se faire traiter de voleur l'insulta au plus haut point, mais vu la situation et tenta de s'expliquer...

- Moi pas être Quarn Tête-d'Os machin chouette. Moi être Xar et être du marais de Port-Ponant, être élevé par Lî, maître Lî qui lui avoir été tué par vilain drow. Xar partir avec caravansérail et se perdre dans désert, maintenant cherche à retourner dans marais de Port-Ponant. Xar pas voleur, Xar être serviable, ne pas vouloir voler jamais, Lî ne jamais vouloir pareil vilenie de Xar, Xar aider gens, pas vouloir de mal.-

Il avait dit se qu'il avait à dire, mais lorsque la lance fut diriger sur lui il grogna d'insatisfaction puis reprit...

- Toi petit gnome, doit savoir que moi pas être celui que tu pense... Pas seulement un chat qui s'appelle minou... Vous être trompé de personne et Xar pas obéir à ordre de personne, Xar être libre et resteras libre, car Xar pas voler et pas être chose de cela.-

Il avait pointé le dessin sur le velin.
Il en avait mare de se foutu désert, que des ennuis et ce, depuis le meurtre de Lî cela n'avait jamais arrêté et surtout, qu'il ne se rappelait pas le pourquoi qu'il avait accepté le travail de porteur dans le désert, jamais il n'aurait fait une chose pareil en d'autre occasion, lui qui aimait l'eau il serait bien plus partie vers les navires qu'il avait à quelque occasion, vu au loin sur l'immense lac intérieur... Bref, il était là et il fallait encore une fois se faire mépriser. ° Mais quoi Xar faire pour vivre cela!? ° Se dit il pour lui.
Il resta vigilant, observant la pointe de la lance, il se tenait prêt à être piquer par celle-ci. Il ne voulait en aucun point commencer une rixe, mais il ne se laisserait pas accuser à tort, sinon, il serait accusé par la suite de tout les maux que les vils humains et autre espèce aussi vils qu'eux l'en accuserait.
Pour sur qu'il ne se rendrait pas, il fallait à tout prit que le gnome reconnaisse son erreur.

Maître du jeu Nombre de messages : 1170 Date d'inscription : 08/10/2005

(jet de diplomatie : 11-2 = 9 échec)

Le gnome croisa les bras et le toisa de sa (petite) taille et ne sembla pas en démordre. En ayant voulu commencer depuis le début, en parlant de Lî, des drows, de Port-Ponant, Xar leur avait servi une histoire en apparence bien obscure, le tout un peu plus embrouillé encore par son élocution hésitante. De derrière, une voix sarcastique lança:

"Faudra faire mieux que ça..."

L'ancien soldat inspira à fond. La tension montait rapidement, et la plupart des hommes qui n'avaient pas d'arme laissèrent la place à ceux qui en avait. Le vétéran assura sa prise sur sa lance et ne se laissa pas impressionner.

"Bon, décrasse-toi bien les oreilles parce que je te le répèterai pas deux fois. Alors d'une, tu ferme ta gueule et t'arrète de nous monter ces chars, et de deux tu te met contre le mur tout de suite sans broncher, car si je dois t'y obliger ça se passera pas dans la douceur."

Le ton de sa voix ne laissait aucun doute sur sa détermination.