Le sable du désert [Xar]

Les sons intestinal propagé par son appétit grandissant, faillit avertir de sa présence les quatre individus, tellement ils étaient bruyant et long. Xar cracha son caillou qui lui avait servi toute la marche durant puis décida d'étudier le chemin adéquat pour rejoindre les étranger.

Il commença par mettre sa bourse d'or en son pagne, question de ne pas attirer le regard sur sa maigre fortune, puis commença son avancé sans même vouloir se cacher ou bien trahir sa présence.

Après quelques coins ici et là tournés, il retrouva l'emplacement qui auparavant, il avait étudié du mieux qu'il avait put pour se retrouver dans l'allée central du festin alimentaire qui ne faisait que posséder son esprit.

D'un pas lent mais sur, quoi qu'il chancelait de fatigue, il avança vers les intrus de ce lieu, qu'il trouva pour le moins jolie et rupestre; il s'y serait installé volontiers pour le restant de son existence; Qu'il se dit pour lui et sa pensé quelques peu surchauffé.

Il laissa ses armes en leur position ne cherchant pas à se montrer offensif. Il arrêta à une dizaine de mètre et dit tout simplement et un peu naïvement...

- Xar avoir été abandonné par caravansérail, vouloir avoir repos, nourriture et boire. Xar offrir dédommagement pour cela.-

Ceci était bref, mais il était a bout de souffle et d'énergies, ses pieds criait douleur sa cervelle était sur le point de bouillir et sa faim, ne parlons pas de sa faim, elle était incommensurablement indescriptible.

Les quatre hommes se levèrent comme un seul à son arrivée, la main proche de leurs larges cimeterres, sauf le dernier qui s'appuyait sur un arc en corne.

"Pas si vite! Ce repas est déjà assez mince pour nous quatre, et tu voudrais nous raccourcir encore les portions? Quel 'dédomagement' serait à la hauteur?"

Celui qui venait de parler était un homme petit et trapu. Il ne semblait pas à priori très partageur, mais il était vrai que le lièvre qui rôtissait là était juste assez gros pour contenter quatre robustes gaillards, à conditions qu'il ne soient pas trop affamés. Quand à parler d'un estomac de la taille de celui de Xar...

Les trois autres coureurs du désert l'observèrent patiamment. Leur écharpes de tissu cachaient partiellement leur visage basané et peu avenant.

Intérieurement, il jura à nouveau, et se demanda bien ou ils avaient trouvé un lièvre dans le désert. Il regarda le maigre repas et comprit de suite que lui même ne partagerait pas un aussi frugale repas.

" En fait, Xar vous laisser repas qui lui, trop petit, mais aimerais un peu d'eau et de repos.
Xar avoir peu, lui avoir été abandonné, mais offrir poignard drow, belle confection et recherché, arme de connaisseur, ou... Scalp de drow, mais ceci être trophée pour Xar, pas vraiment vouloir laisser mais si vous vouloir, Xar laissera."

Il attendait patiemment -en avait il le choix?- de voir la réaction du groupe. En même temps il les étudiait se disant qu'il aurait plus de chance de survie avec eux que contre eux. Quoi que si ils se retournaient contre lui, au mieux sa triste existence en serait écourté et au pire il mangerait à sa faim, se disant que bien mal prit, de l'humain c'est consommable.

Il resta en alerte quand même, sa confiance envers les gens avait, depuis peu, baisser pour ne pas dire disparût. Lui qui avait été élevé à être respectueux envers les inconnus, travaillait dure pour maintenir sa ligne de conduite depuis son abandon. Par contre les quatre personnages avait fort raison de ne pas vouloir partager leurs repas qui leur suffisait à peine.

Un peu lasse il s'accroupit a genou au sol attendant son sort, ou sa délivrance.[/i]

L'homme directement sur sa droite cracha avec dédain :

"Une arme drow, ça? Ce truc n'a même pas l'air enchanté. Quand à ce truc moisi que tu appelle scalp, tu peux te le mettre où je pense. Non sérieusement, Fouram, ce crétin se fiche de nous."

Fouram -le premier qui avait parlé- gratta son début de barbe. Un sourire au dents blanches éclatantes trancha sur son visage sombre.

"Au coeur du désert, l'eau est aussi précieuse que le sang. La seule chose qui vaille qu'on t'en donne, c'est que toi même tu vaille quelque chose. Alors, mérite tu ton eau?"

Peut-être bien une question piège. A Xar d'en déterminer le sens exact... Et de bien y répondre.

Xar se rembruni, sa sauvagerie, au fond de lui se faisant plus présente. Le cracha, l'ignorance à savoir qu'une arme drow en surface, perd toute son enchantement en devenant que de bonne faction et que ses scalps soit moisi, l'avait rendu plus maussade.
Par contre dans les dires du barbu riant, il saisi que vaguement, où il voulait en venir et pensa aux paroles sage de Lî... ° Garde tes distances et regarde la situation globale plutôt que de croire qu’une idée locale est la meilleure. Tout est dans un cycle, justement équilibré. Il et de ton devoir de voir et respecter ce cycle. Equilibre aussi clairement que possible. N’utilise la violence et la confrontation qu’en cas de défense ou de problème de temps. ° Était ce un problème de temps? Non. Était ce un cas de défense? Cela ressemblait à cela, et ...

Xar, visualisa le combat en entier qui pourrait y avoir lieux et se vit vainqueur. Ceci transperça dans son regard qui devint pratiquement de l'intimidation...

Puis posément, déposant ses mains sur les pommeaux de ses poignard, il dit...

" Si Xar avoir voulut boire du sang, Xar se serait servi, sans vous le demander, avec ses poignards non enchanté ou même, sans eux.
Xar avoir courage au coeur et si vous vouloir son sang pour vous abreuver, vous venir tâter de mon art.
Ou, vous donner à boire à Xar, et Xar pratiquera son art avec vous pour vous et non, contre vous."

Il se surprit lui même de ses paroles, sûrement la chaleur et la fatigue accumulé dans se désert qui le fit parler ainsi, quoiqu'il en soit, il avait dit se qu'il avait en tête. Plutôt ce que Lî, avec beaucoup d'effort et de patience avait réussi à lui inculquer.
Quelque chose en lui tentait de se réveiller. Même Xar redoutait la présence de son Svinfylkingar en ce moment. Il lui fallait garder les prémisses de son feu maître en oeuvre et étudier chaque regards, gestes puis déplacements des quatre individus qu'il avait devant lui et ce, dans l'environnement qui les entouraient. Le plus important, garder sa visualisation, celle qui créait l'acte en oeuvre, si il advenait un combat, il deviendrait sauvage et meurtrier. Il en mourait peut être, mais il aurait accomplit se que la vie et Lî, attendait de lui, vivre pleinement, sans honte et ni regret.

Il avait simplement soif, pour lui, boire de l'eau ou bien du sang, faisait la même chose et le moyen de se le procurer ne faisait que différer, de l'un à l'autre.

A peine Xar eut-il effleuré son poignard, que l'acier teinta à ses oreilles. En un clin d'oeil, trois des hommes avaient produit leur cimeterre. Le plus impulsif avait l'air pressé d'en finir.

"Tu nous menace, chien? Il pourrait t'en coûter..."

Fouram l'interrompit.

"Il suffit, Lazhar. Tes paroles sont bien présomptueuses, l'orque. Tu prétend être capable de nous tenir tête à tout les quatres? Je suis un homme d'expérience, et je sais reconnaître un combattant dangereux. Tu bluffe. Ou bien le soleil t'a rendu fou."

Une invitation à ne pas trop présumer de ses capacités.

"Alors, quel 'art' prétend-tu maîtriser?"

En voyant cette mascarade de testostérone, Xar se mit à rire d'un rire gras et fort. Non pas qu'il voulait provoquer, loin de lui cet pensée, qui elle, ne semblait pas avoir été saisi. Il avait remarqué le plus rapide, Lazhar, il le tiendrait à l'oeil ainsi que les deux autres, presque aussi rapide. Celui qui avait calmé l'ensemble, Fouram, plaisait bien à Xar, il était calme et sans aucun doute, il était leurs chef.

Xar fini par cesser de rire, difficilement, et...

"Vous avoir raison sur seulement un point; le soleil a frappé la raison de Xar. Xar ne pas prétendre tenir tête à vous quatre, seulement si Xar être obligé, pour sauver vie.

Xar pratique l'art du moine, Maître Lî, Xar avoir en lui Svinfylkingar... ( il se mit encore a rire et...) mais art ne donne pas d'eau à boire.

Xar excuse comportement déficient envers Fouram, Lazhar et autres, comme vous dires, soleil surchauffe la pensées de Xar."

Il avait lâché les pommeaux de ses armes et leva les mains dans les air. Il était encore a genoux et ce qui le fit rire, différemment cette fois, était qu'il ne trouvait pas c'est gens du désert bien brave, un peu rapide, mais pour la bravoure... ° Ils ont dégainé alors que Xar est à genoux, Hi, hi, hi.... ° Mais sa pensée n'était pas vilaine, seulement un peu enfantine ou tout simplement fatigué. Pour lui, il avait vue en visualisation, qu'il restait vivant, donc peut importe le déroulement, il n'avait aucune crainte de c'est homme, par contre fallait il ne pas les chercher et rester respectueux; ce que Xar avait un peu plus de difficulté, ne connaissant rien des moeurs désertique, mais, il y travaillait assurément, renforçant ainsi sa sagesse.

Fouram plissa les yeux, transperçant Xar de ses yeux noir. Le demi-orque ne le savait pas, mais les Lois du Désert étaient cruelles et sans pitiées. C'était ce qui poussait Fouram et ses compagnons à ne pas rire inconsidérément... Le nomade attrapa une petite outre, posée sur le dessus de son sac, et la jeta aux pieds de Xar.

"Et c'est quoi, un Svinfylkingar?"

Il gardait son calme et son sérieux. On ne baisse pas sa garde dans le désert.

Quand Fouram plissa les yeux, Xar cru qu'une rixe commencerait.A sa grande surprise, il lui lança une outre d'eau et lui posa une question.
Xar prit l'outre mais avant de boire son contenu, il répondit avec respect ...

" Xar a en lui, la force et attribut d'un animal sauvage, comme l'ours, le loup ou le sanglier. Cette force bien adapté au corps et bien utilisé, peu devenir une arme redoutable, Xar devenir comme bête et lutter sauvagement. Mais Xar utiliser seulement pour sauver vie ou bien pour aider autres dans misères.
Cela vient de ancien maître Lî, que ( il devint plus sombre) Drow tuer.
Xar avoir assouvie vengeance, mais blessure rester dans le coeur."


Il prit un instant de réflexion (oui, oui) puis regarda Fouram et les autres et ...

" Xar remercier Fouram, Lazhard et autres pour eau, Xar redevoir cela."

Puis il but la moitié de l'outre et se délecta de se qui était devenu la meilleur chose qu'il avait goûté depuis longtemps. Même le goût du cuir en celle-ci lui plaisait.
Il resta a genoux et but a petite gorgé deux autres fois puis referma l'outre, pour en garder pour plus tard.
Il devint pensif, les yeux brumeux et l'esprit en peine.

Lazhar soupira et détourna les yeux...

"Conneries..."

Fouram fit un geste de la main pour que son camarade se taise. Puis il rengaina son cimeterre, sans pour autant quitter Xar des yeux.

"On verra ça..."

Xar avait effectivement contracté une lourde dette selon les lois du désert. En espérant qu'il n'aie pas trop à payer. Un petit sourire enigmatique naquit sur le visage du nomade.

"Sous le sable du désert se trouve d'anciennes ruines qui remontent à l'époque des empires. Dans ces ruines, tu peux trouver des trésors... ou la mort. Quand nous auront trouvé ses ruines, tu passera devant, et tu n'aura en paiement que ce que nous voudront bien te donner."

Pensif, Xar sorti de sa rêverie quand il entendit Lazhar. Xar le regarda de façon neutre puis détourna son regard sur celui de Fouram et l'écouta.

En avait il le choix. Depuis son début dans se monde, il n'avait prit que trois décision et ceci c'était avéré, pour la première catastrophique, la seconde avait été de devenir porteur pour être abandonné et la troisième de suivre cette colonne de fumé qui l'avait ammené à devenir un esclave. Intérieurement Xar était triste de son sort, mais en même temps il était au paroxysme de sa piété.
Lî lui avait souvent rappelé que les êtres venait sous la forme physique, que pour apprendre les dures réalité du monde solide et que le but de cette venu sur se monde dense, était de retourné, après avoir apprit les dures leçon de se monde, vers l'évanescence divine de la création première. Lî, lui avait même mentionné que toute les races existante, venait de Yian-Hô, et qu'ils étaient tous de la même essence.

Xar sourit simplement aux dires de Fouram et ajouta ...

- Avec honneur Xar servira Fouram et seulement Fouram.-

Xar se releva et avança vers eux. Il alla s'étendre dans l'ombre d'un ancien mur a demi effondré, non loin du petit feu. Il prit plaisir, les yeux fermé, à humer le doux parfum du futur repas de ses tortionnaires. Son estomac grondouillait et Xar visualisa qu'il mangeait a sa faim, une multitudes de lièvres de la grosseur d'un cerf.

Les quatres hommes déjeunèrent rapidement. Puis entraînèrent Xar sans un mot plus loins dans le désert. Au bout d'une heure, ils arrivèrent en vue d'un autre ensemble de ruines. Ayant probablement déjà repéré l'endroit, les nomade dégagèrent sous des planches l'entrée d'un puit.

"D'autres doivent arriver, ils devront bientôt être là."

Et ils attendirent. Pas longtemps, car en effet, un autre nomade se pointa, guidant un dromadaire sur lequel était juché un grand type vétu de noir. Malgré les joues rougies par le soleil, il conservait son air arrogant et son arme à la main.

-----(vu de l'autre côté)

Après quatres heures et demie en plein cagnard, Dixis avait pris cher dans son armure lourde. De quoi regretter les entraînements dans la neige. Mais pourquoi fallait-il que le corp humain soit incapable de retenir l'eau? Si quelqu'un mettait un jour au point une armure climatisé, il était preneur. Ajoutez à ça le balancement nauséeux de ce maudit dromadaire, et vous aurez ce qui s'approche le mieux d'un voyage de merde.

Les ruines, enfin. Probablement les restes d'un ensemble de temples de l'époque des efrits. Les présentation avec les nomades furent rapide. Le chef s'appelait Fouram et son second Lazhar, les deux autres ne valaient pas la peine qu'on s'y intéresse. Mais, mais... autant que Dixis sachait compter, il y en avait cinq! Quatre nomade, d'accord, mais ça, là, un genre de demi-orque qui n'avait rien à faire dans le désert. Un invité surprise?

Ombresort serra les dents, décidemment il n'aimait pas le soleil et la lumière en général, et là, c'était le bouquet. Mais il avait été entraîné à toute sorte d'évènements, cela n'allait pas être le désert et son sable qui allait l'arrêter, car il était du genre très déterminé. Il faisait équipe avec des nomades, c'était lui le chef, ça c'était une bonne nouvelle. Les hommes du désert étaient généralement assez fiables, ils avaient tout un code régles à suivre...

Dixis fronça les sourcils en voyant un cinquième homme là ou il y'aurait dû en avoir que quatre. Ce chien n'avait rien d'un nomade, c'était une sorte de montagne de muscle à l'allure stupide et naïve, son regard était aussi creux et peu charismatique que celui d'une loutre morte ! Quel était ce cadavre ?

Ombresort descendit de sa monture d'un bond, ses bottes s'enfonçant légèrement dans le sable. Il fit quelques pas vers les quatres nomades, saluant Fouram d'un geste de la main :

"Salut brave prince du désert."

Dixis restait poli, c'était très important chez les nomades, alors autant ne pas faire de conneries. Il jeta un coup d'oeil mauvais à Xar, en plus c'était un sang-mêlé ! Celui-ci semblait avoir mélangé le pire de ses deux parents et non pas le meilleur. Ombresort pointa le gros du doigt :

"Qui est cet inférieur, Fouram ? Je croyais que vous ne deviez être que quatre."

Dixis n'aimait pas vraiment les surprises, ce gros tas de chair avait interêt à avoir des qualités remarquables pour que le prêtre de Baine puisse le supporter...

Le petit trapu qui s'appelait Fouram eu un demi-sourire.

"Je vois que vous êtes arrivé sans encombre, seigneur... oh, lui là-bas, on l'a trouvé perdu dans le désert."

Un autre nomade, plus grand et plus mince, qui se trouvait être Lazhar, le second de Fouram, ajouta :

"Considérez-le comme une mule qui marcherait sur ses pattes arrières, car il n'est guère plus intelligent. Et encore, ce serait sous-estimer les mules."

Lazhar cachait à peine son hostilité envers Xar.

"Disons qu'il peut se rendre utile. précisa Fouram. Il ajouta à voix basse : Et il y a peu de chance que ce soit un espion de vos enemis."

En effet, c'eût été un espion formidable s'il arrivait à feindre l'ahurissement avec un tel réalisme. Xar contemplait le pauvre dromadaire la bouche déjà entrouverte tellement il l'imaginait dans son assiette. Fouram revint tout de suite à l'essentiel.

"Ils vous ont dit à quelle genre de fouille nous avons à faire?"

Contemplant la bête appétissante, Xar entendit "Salut brave prince du désert.", il se retourna et vit Fouram, face à celui qui le croyait inférieur. Il grogna intérieurement, le manque de diplomatie de cet humain endimanché de ferrure, seigneur de surcroît, cela craignais.
Le comble fut les perfides paroles de Lazhar à son égard, le traitant de mule. Xar tenta de se retenir mais il manqua de sagesse puis le regardant droit dans les yeux en se retournant prestement, et éructa ...

" Vient donc tâter de la Mule, puceron, si tu en a le courage, car toi être inférieur du prince Fouram et encore inférieur du Seigneur, alors entre inférieur du même rang, on peut régler ça entre nous. Aller, approche petit, Xar mangera à sa faim par la suite."

Il déraillait et par chance, il se retint, car il voulait montrer au Seigneur, qu'il tenait ça place d'inférieur au sérieux; quoi qu'il s'en foutait carrément, mais il n'était pas bien placé et bien entouré pour le démontrer a sa façon. Les paroles sage de Lî lui revinrent en tête et il se calma doucement.

Le temps des conflits aurait sa place et son temps, fallait patienter.

Lazhar dégaina à une vitesse aveuglante.

"Sale gros rat d'égout, c'est la dernière fois que tu te sert de la langue qu'on t'a donné par erreur! Quand j'en aurai fini avec toi, ta carcasse puante empoisonnera tout les charognards du désert!"

Son cimeterre étincela au soleil et l'homme s'apprêta à bondir sur Xar, mais Fouram le retint fermement par le bras.

"La paix, Lahzar, je ne te le répèterais pas."

Le chef repoussa Lahzar qui s'en alla bougonner dans un coin. Fouram foudroya Xar du regard, lui faisant bien comprendre de ne pas ajouter d'huile sur le feu à l'avenir.

Dixis souriait de mépris. Pourquoi Fouram s'était-il encombré de cet abruti de demi-orque ? Cela restait un mystère. A sa place Ombresort s'en serait servit pour exercer son maniement du morgenstern. Peut-être le fera t-il une fois la mission terminée, histoire de se détendre un peu et d'offrir un sacrifice au Tyran.

Le prêtre revint à Fouram, le bras croisé sur son armure. La chaleur n'avait pas entamée une once de sa détermination.

"Cette mule mériterait d'être dressée... Je m'en occuperais plus tard, je n'aime pas cet insolent."

Ombresort jeta un regard assassin à Xar, tant de violence concentrée dans deux seuls yeux. Le Bainite tourna la tête vers le chef des nomades, il le pointa du menton et expliqua :

"Nous devons ramasser tous ce qui a un tant soit peu de valeur. On prendra ce que l'on trouvera, mon supérieur décidera de la part qui vous reviendra. Quand à l'autre rat, il n'aura rien bien sûr, je lui ferais peut-être l'honneur d'être mon esclave. Maintenant allons-y."

Fouram haussa les épaules propos de Xar. Mais quelque chose d'autre le fit réagir.

"Votre... supérieur, ne décidera rien du tout. Il était convenu cinquante-cinquante, comme à chaque fois."

Sa voix était ferme, et ne connaissant pas exactement la nature des accords passé avec Selimon, Dixis s'était peut-être un peu trop avancé. Pendant ce temps, deux nomades soulevèrent de planches en bois pour dégager une sorte de puit, et y installèrent une échelle de corde.

"L'entrée principale s'est effondrée. Mais nous avons pu dégager ce conduit d'aeration qui descend dans les sous sol de ce qui était l'aile sud."

Lahzar fixa l'échelle de corde à l'aide de pitons. Puis, cherchant Xar des yeux, il lui lança, le regard mauvais:

"Allez vermine! Descend là-dedans et paye ta dette!"

Xar avait peut-être tort de s'entêter comme ça. Tandit qu'il regardait Fouram en train de discuter avec Dixis, quelque chose de dur percuta brutalement son crâne. Il venait de se prendre une pierre! La douleur et l'étourdissement faillirent le mettre à genoux. Et inutile de chercher très loin sa provenance. Lahzar était plutôt adroit de ses mains...

"Tu pige ce que je te dit, espèce de gros débile?"

Décidément, Lahzar voulait mourir entre les mains de Xar. Au coup reçu et aux dires perfides que lança Lahzar, Xar devint rouge, son sang se mit à bouillir dans ses veines, les faisant ressortir de partout. Il devint les yeux injecté de sang et éructa dans une tonalité grave et percutante, presque investi des démon des abysses eux même ...

" XAR OBÉIR QU'A FOURAM ET SEULEMENT FOURAM! ET SI LAHZAR ENCORE VOULOIR CHERCHER EMBROUILLES À XAR' XAR S'EN DÉBARRASSER, MËME SI LUI DEVOIR MOURIR! "

L'on pouvait voir qu'il se contrôlait, car il n'avait pas fait un pas en la direction de Lahzar, il avait seulement tourné sur lui même et ce, à une vitesse incroyable. Mais le message était clair; Xar n'avait rien et donc, rien à perdre, si on le cherchait on le trouverait. La mort pour lui était une étape au grand oeuvre, il ne la craignait pas et il se ferait un plaisir de le démontrer à Lahzar, si il y tenait tant que ça.

Il resta devant cette face de hyène hideuse que dégageait Lahzar.

Il ressentait comme une mains douce et réconfortante sur son épaule droite, il crut un moment à la présence de Lî, c'est ce qui le garda en contrôle, pour l'instant. Resta qu'à Fouram de sauver la situation, si il en avait l'intelligence.