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 Les sous races elfiques des Royaumes Oubliés

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Klaerla
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MessageSujet: Les sous races elfiques des Royaumes Oubliés   Les sous races elfiques des Royaumes Oubliés EmptyLun 13 Juil - 16:55

Citation :
Les informations ci dessous ont été tirée du livre Races de Faerun, de la version 3.0 de Donjon et Dragon.
Seule les sous races elfiques les plus communes et les plus jouables ont été détaillées ici, les autres n'étant que succinctement décrites.


Introduction :

Originaires d’un autre royaume, très éloigné de Faerun, les elfes se sont avérés l’une des races les plus diverses et prospères qui soient apparues sur Abeir-Toril. Ils se sont emparés des et terres, des mers et même des cieux de Faerun, se sont implantés et développé au cour des âges. On peut avancer que les royaumes elfes ont quelque peu reculé devant l’emprise humaine ou humanoïde, mais l’influence elfique est toujours bien là, évidente et subtile à la fois.

Les elfes savent changer et s’adapter merveilleusement pour se fondre dans leur environnement, ce qui fait qu’au cour des générations, les diverses tribus elfiques ont divergés vers des aspects et des approches de l’existence relativement distinctes. Mais malgré cela, tous les elfes présentent des traits communs qui les séparent des autres races de ce monde. Les elfes se reconnaissent dans leur ensemble sous l’appellation des Tel-quessir (ce qui en langue commune signifierait « le peuple »). Pour faire référence aux autres êtres vivants, ils parlent des N-Tel-Quess, une expression des moins diplomatiques qui n’exprime rien d’autre que « étrangers au peuple ».

Les elfes sont gracieux, agiles et d’une grande beauté. Quelle que soit leur ascendance, ils sont vus comme un peuple extrêmement magique et merveilleux par les autres races. Ce respect mêlé de crainte s’accompagne d’un effet imprévu : nombreux sont ceux qui considèrent que la race des elfes affiche un arrogance et un égocentrisme insolents. Les raisons qui motivent ce point de vue sont multiples et la jalousie, la convoitise et la haine d’origine religieuse en font bien sur partie. C’est dans la nature des elfes de provoquer de telles réactions chez les autres et il semble d’ailleurs impossible d’éprouver de l’indifférence lorsque l’on rencontre pour la première fois une créature elfique.

Présentation générale :

La plupart des habitants de Faerun pensent qu’il n’existe pas plus de six sous-races distinctes d’elfes, alors qu’il y en a au moins huit. Les elfes de la lune, du soleil et des bois sont les plus nombreux, tandis que les drows sont les plus tristement célèbres. Les elfes sauvages, aquatiques et des étoiles sont bien moins connus, vivant dans des régions trop éloignées, isolées et inhospitalières pour recevoir de nombreuses visites humaines. En plus de ces sept sous-races, il en est une huitième, les avariels ou elfes ailés. La dernière tribu d’avariels, vestige de cette race qui fut pratiquement éteinte en d’autres temps, commence aujourd’hui seulement à renouer des liens avec le monde extérieur.

Malgré l’incroyable diversité des différentes sous-races elfiques, tous les elfes partagent un certains nombres de traits, dont le plus récurrent est probablement leur attirance pour la magie. L’utilisation de la magie est omniprésente dans la société elfique, et ce à tous les niveaux. Les manifestations les plus spectaculaires de la magie des elfes sont les mythals, ces puissants champs d’énergie magique qui furent créés par les elfes des temps antiques pour protéger de leur enveloppe et servir des cités entières.

Les cités elfiques, même en y soustrayant les altérations magiques qui les accompagnent souvent, se révèlent toujours magnifiques. Aux yeux d’un elfe, une construction n’est guère différente d’une montagne ou d’un arbre. Ils cherchent donc à modeler leurs demeures et bâtiments de manière à ce qu’ils se fondent entièrement dans leur environnement naturel, en participant à la beauté et à la pureté du décor plutôt qu’en lui portant atteinte. Les constructions ramassées et fonctionnelles que bâtissent de nombreux humains frappent la plupart des elfes par leur aspect grotesque et déplacé.

Les portes elfiques sont particulièrement remarquables. Comme l’architecture elfique traditionnelle tend à ne faire qu’une avec la nature, les entrées extérieures des structures en sont généralement savamment travestie, que ce soit dans le tronc d’un gros arbre, sous la forme d’une large pierre à flanc de colline ou par le biais de tout autre astuce de ce genre. Les enfants elfes apprennent vite à repérer et déceler ces portes et cette capacité les suit encore à l’âge adulte. C’est pourquoi les portes secrètes construites par les autres races attirent facilement l’œil des elfes par la grossièreté de leur dissimulation.

Bien que l’on pense souvent aux elfes comme un peuple pacifiste, force est de constaté que leur histoire est jalonnée de guerres terribles et d’effusions de sang qui les mettent au même plan que n’importe quelle autre race. Encore aujourd’hui, les elfes passent leurs années de formation à s’entraîner aux techniques martiales traditionnelles des leurs. Tout elfe qui se respecte doit savoir se montrer prêt à défendre les siens, par la magie certes, mais également par l’acier si le besoin s’en fait sentir. Ils n’en tombent pas pour autant dans une attitude de sauvagerie meurtrière, mais considèrent le combat et autres activités martiales comme une facette de plus de la nature, ce qui exige toute leur attention et leur respect. Pour ces raisons, les elfes ont une approche du combat qui tend plutôt vers la chorégraphie orchestrée de main de maître.

Histoire de l’espèce :

Les elfes, malgré leur passé chargé d’histoire, ne sont pas originaires de Faerun. Ils vinrent à Faerun depuis le royaume de la Féerie vingt-cinq siècles plus tôt, empruntant des chemins de traverse et autres voies annexes des fées, depuis longtemps oubliés. Les premiers elfes à apparaîtres étaient les Sy-tel-quessir (elfes verts), les Ly-tel-quessir (lytharis) et les Aril-tel-quessir (avariels). De ces trois races originelles, seuls les elfes verts, aujourd’hui appelés elfes sauvages, ont survécus en nombre non négligeable. La race des avariels est pratiquement éteinte aujourd’hui, après avoir participé à de nombreuses et terribles guerres contre les dragons de l’ancien monde. Les lytharis se sont tellement écartés de leurs racines elfiques que la plupart des erudits faeruniens les considèrent désormais comme une race distincte des Tel-quessir.

La seconde vague d’elfes qui voyagea jusqu’à Faerun comprenait les Ssri-tel-quessir (qui devaient plus tard former les Drows). Ils s’avérèrent les plus prospèrent, florissant dans les jungles du sud de Faerun pour y établir de sublimes empires. A la même époque, les Ar-tel-quessir (elfes du soleil) et les Teu-tel-quessir (elfes de la lune) apparurent au nord. Les Alu-tel-quessir (elfes aquatiques) se développèrent dans la Grande Mer peu de temps après. Les vertus martiales et magiques des peuples qui constituaient cette deuxième vague d’exilés elfes précipitèrent la fin du Temps des Dragons.

Alors que le Temps des Dragons arrivait à son terme, la Première floraison du Beau Peuple débuta, et ainsi les elfes se répartirent en cinq civilisations principales à travers les contrées occidentales et méridionales de Faerun. Le long de la côte des Epées émergèrent Aryvandaar pour les elfes du soleil, Illefarn pour les elfes verts, Miyeritar, Shantel Othreier et Keltormir. Au sud, apparurent dans ce qui constitue aujourd’hui le Bief de Vilhon les trois nations elfiques de Thearnytaar, Eiellur et Syorpiir, ainsi que deux autres royaumes dans les forêts qui recouvraient à l’époque le Shaar : Orishaar pour les elfes de la lune et Ilythiir pour les elfes noirs.

Ces nations elfiques prospérèrent et se développèrent chacune à leur façon. Malheureusement, ces temps idylliques ne devaient pas durer. Quelque provocation, fut-ce la cruauté naissante d’Ilythiir, le développement continu et forcené d’Aryvandaar (qui était tombé sous la tutelle de la famille Vyshaantar) ou quelque autre abus depuis longtemps oublié, déclancha la première bataille de la Guerre de la Couronne. Pendant les quelques centaines d’années qui suivirent, les nations elfes se déchirèrent les unes les autres et lorsqu’une bataille de la Guerre de la Couronne touchait à sa fin, un nouvel affront ne manquait pas d’en provoquer un autre.

Les nations d’Ilythiir et de Miyeritar subirent les pires des batailles des premiers temps de la Guerre de la Couronne, mais lorsque la quatrième partie de ce conflit prit le relais, les elfes noirs d’Ilythiir donnèrent une toute autre dimension à la guerre. Des générations plus tôt, une dissension de la Seldarine, menée par Araushnee, maîtresse de Corellon, se retourna contre les siens dans une tentative d’éviction de la Seldarine. Corellon et ses fidèles vainquirent Araushnee et les traîtres qui l’accompagnait, avant de les bannir vers les Fosses Démoniaques. Frustrés par leur incapacité à eradiquer leurs ennemis, les elfes d’Ilythiir commirent un crime sans précédent : ils firent appel à la déesse traitresse Araushnee (aujourd’hui connue sous le nom de Lolth) et profitèrent du terrible pouvoir qu’elle leur conféra pour annihiler Miyeritar. Les elfes verts ainsi décimés ne s’en remirent jamais et durent s’enfuire au cœur de la forêt. Certains, qui allèrent jusqu’à se cacher des leurs, devinrent les elfes sauvages. D’autres se mêlèrent avec d’autres réfugiés, elfes du soleil ou de la lune avec qui ils avaient des affinités, pour former une nouvelle sous-race : les elfes des bois.

Consternées et bouleversée par les agissements de l’Ilythiir, la Seldarine intervint. Corellon prononça une sentence qui devait maudire les elfes d’Ilythiir, les transformant en drows, et les bannir de la surface jusqu’en Outreterre. A la suite de cela, Corellon insista pour que les aînés des elfes se rassemblent dans une grande forêt orientale où débattre de ces divisions et conflits, dans un lieu propice aux jugements et décisions de prime importance. Cet endroit devint la Cour elfique de Cormanthor. Après de nombreuses discussions, la Seldarine estima que les Vyshantaar, seigneurs elfes du soleil d’Aryvandaar, étaient coupables. Ces derniers furent décimés au cours de la cinquième et dernière Guerre de la Couronne qui suivit se verdict.

Au cours des dix millénaires qui suivirent la dernière Guerre de la Couronne, de nombreuses nations elfes émergèrent et disparurent sur l’île d’Eternelle Rencontre, dans la vallée d’Evereska, les profondeurs de la Haute-Forêt, la vaste forêt de Cormanthor ou le lointain bois de Yuir. Si ces nations nouvelles réalisèrent toutes de grandes choses pour leur époque, elles n’égalèrent en aucun cas la gloire et la puissance démontrées par celles engendrées par la Première Floraison. Tandis que les humains commencèrent à ériger leurs propres empires, les elfes découvrirent qu’il était au-delà de leurs capacités de lutter contre l’expansion brutale et la fière puissance de terres comme Jhaamdath, Coramshan et Nétheril.

Confrontés à ce développement dynamique des humains dans les forêts antiques de Faerun, cette deuxième génération de royaumes elfes dut faire à nouveau face à une perspective de guerres incessantes. Les elfes commencèrent à envisager de se retirer de ce monde des hommes vers une destination qu’ils pourraient enfin appeler leur. En 714 CV, la chute de Myth Drannor poussa les nations elfiques à passer à l’action, et les elfes entreprirent leur exode occidental vers Eternelle Rencontre, abandonnant ainsi leurs terres ancestrales. De plus en plus d’elfes se trouvèrent désabusés et déçus par la vie sur le continent et reçurent un appel mystique provenant de l’ouest, pas delà les vagues, vers l’île d’Eternelle Rencontre. C’est aux alentours de l’année de la Chute Lunaire (1344 CV) que la Retraite elfique battit son plein. Persécutés par de nombreuses races brutales, telles que les goblinoïdes ou les orques, ainsi que déconcertés par les humains et leur développement envahissant et souvent peu soucieux de l’avenir, de nombreux elfes choisirent de prendre leurs affaires et de partir. Il en résulta que la présence elfique atteignit son niveau le plus bas sur le continent depuis l’arrivée des Tel-quessir, vingt-cinq siècles plus tôt.

Des évènements récents à Eternelle rencontre (parmi lesquels on compte un assaut ravageur de la part des Drows) ont convaincu les elfes qu’ils ne pouvaient plus se contenter d’ignorer le reste du monde et espérer vivre ainsi. La Retraite est aujourd’hui terminée, et les elfes recommencent à afficher une présence plus consistante à Faerun. Mais une chose est certaine : les temps où les empires elfiques s’étendaient sur des milliers de kilomètres de forêts sont révolus à tout jamais.


Dernière édition par Klaerla le Lun 13 Juil - 17:06, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Les sous races elfiques des Royaumes Oubliés   Les sous races elfiques des Royaumes Oubliés EmptyLun 13 Juil - 16:57

Elfes de la lune (Elfes d’argent, Teu-tel-quessir) :


Les elfes de la lune constituent la sous-race elfique la plus répandue à travers Faerun. Leur peau est claire, parfois teintée de bleu et leur chevelure peut être blanc argenté, noire ou bleue (les couleurs rencontrées chez les humains restent plutôt rares). Leurs yeux sont bleus ou verts, avec des paillettes dorées. En comparaison des autres elfes de Faerun, les elfes de la lune sont ceux qui se rapprochent le plus de l’elfe présenté dans le Manuel des Joueurs.

Les elfes de la lune préfèrent s’habiller rustiquement de vêtements aux coupes simples, qui restent cependant d’une excellente et délicate facture. Ils ornent leurs costumes de broderies, de perles et autres atours similaires. Ils portent de préférence des couleurs champêtres, de manière à pouvoir se fondre dans le feuillage. Lorsqu’ils se sentent en sécurité ou qu’ils participent à des festivités, les elfes de la lune aiment à se parer de couleurs vives ; plus les couleurs sont éclatantes, mieux cela vaut. Leurs cheveux sont tressés ou en queue de cheval, mêlé de fils ou de perles. Ils portent parfois des peintures corporelles ou des tatouages présentant des motifs ésotériques, mais bien moins que les elfes sauvages.

Vision du monde :

Les elfes de la lune sont plus impulsifs que les autres elfes, et rechignent à rester trop longtemps au même endroit. Dans la plupart des cas, ils sont plus heureux s’ils peuvent voyager, en particulier à travers les zones sauvages et peu fréquentées qui subsistent à Faerun. C’est certainement la seule raison majeure pour laquelle ils sont bien plus amicaux et conciliants avec les autres races que la plupart des autres races elfes. Ils n’ont pas l’habitude de s’isoler à l’abri des terres humaines derrière des remparts imprenables. Les elfes de la lune ont observé l’humanité pendant bien plus longtemps que ne l’ont fait leurs parents du soleil ou des bois, et ils savent qu’il est des races non elfiques qui ne sont pas aussi stupides et insignifiantes que ce que leurs cousins veulent bien penser. Ils ont le sentiment que le fait de se joindre à des royaumes prometteurs tels que Lunargent, en leur inculquant un peu de la culture et des valeurs elfiques, serait un bien meilleur moyen pour le peuple des elfes de survivre et prospérer que de se cacher au loin en évitant tout contact avec ces humains avides et ambitieux.

La bougeotte suffit seule à pousser les elfes de la lune à l’aventure. Ils cherchent à faire et à voir tout ce qui est possible dans leur longue existence. A l’instar de leurs alliés, les Ménestrels, les elfes de la lune estiment qu’une seule personne au grand cœur peut faire la différence, si elle s’oppose à l’injustice et à l’exercice du mal. L’aventurier elfe de la lune classique est un protecteur errant des braves gens, et non un tueur de monstres, pilleur de donjons.

Personnages elfes de la lune :

Plus encore que leurs cousins divers, les elfes de la lune sont attirés par un large éventail de destinées. Ils démontrent un véritable amour de la musique et font d’excellents bardes. Ils ne sont pas investis de la même vénération de la Seldarine que les elfes du soleil, ni du même lien avec la nature que les elfes des bois, mais les prêtres et les druides restent tout de même relativement courants au sein de leur peuple. De nombreux elfes de la lune sont des combattants émérites et ont au moins quelques niveaux de guerrier, ce qui reflète le fait que les armées elfiques aient été depuis toujours essentiellement constituées d’elfes d’argent. Mais la plupart du temps, les elfes de la lune placent la discrétion au dessus de la force brute, et préfèrent devenir rôdeurs ou roublards. Enfin, comme tous leurs cousins, les elfes de la lune sont naturellement attirés par la magie et un grand nombre d’entre eux se tourne vers la voie du magicien.

Les elfes de la lune présentent la même attirance pour la magie profane que les elfes du soleil même s’ils on tendance à s’en servir plus impulsivement. Ainsi, contrairement à leurs cousins plus disciplinés, les elfes de la lune s’engagent souvent dans deux voies ou plus à la fois, par exemple en se tournant vers la carrière de roublard ou de guerrier, en plus de leurs études magiques.

Les elfes de la lune furent les premiers à mettre au point la classe de prestige de chantelame et restent la sous-race elfique qui en compte le plus dans ses rangs. Comme ont pourrait s’y attendre, ils deviennent souvent archers-mages. Tout aventurier elfe de la lune au grand cœur et un tant soit peu expérimenté a de grandes chances de rentrer chez les Ménestrels et d’évoluer ainsi comme agent ménestrels. Les elfes de la lune font aussi de très bon chanteurs de sorts.

Société :

Les elfes de la lune ont l’âme vagabonde et ne restent presque jamais très longtemps au même endroit. Ils n’ont aucun problème pour évoluer au milieu des elfes du soleil ou des bois, mais ils vivent tout aussi souvent dans les régions dominées par les hommes, les halfelins et même les gnomes. Leurs demeures sont plutôt simples, sans prétention et confortables.

Les elfes de la lune sont beaucoup moins solennels et graves, dans leurs manières et dans leurs actes, que les elfes du soleil. Leurs chansons et leurs poèmes sont plus légers et souvent pleins d’humours. La tragédie n’est pas exclue, mas les elfes de la lune préfèrent équilibrer les choses par des rengaines et contes joyaux et souvent paillards. Ils apprécient par ailleurs un large éventail d’expressions artistiques, comme la peinture et sculpture. Les elfes de la lune adorent les jeux de hasard et d’argent. Boire, festoyer et participer à des réjouissances font partie intégrante de leur société.

Ce n’est qu’en temps de troubles que la face grave des elfes de la lune apparaît. Ils sont habiles aux armes et en magie que leurs compères des autres sous races elfiques et n’hésitent pas à passer à l’acte si la situation exige une solution violente. Mais, même en temps de guerre, ils cherchent à émuler l’espoir et l’humour, car ils savent que c’est dans ces sombres périodes que la légèreté et l’allégresse sont les plus précieuses.

Les elfes de la lune se réunissent en compagnies relativement libres composées d’environ un douzaine de familles au sens large. Le pouvoir s’exerce par voie démocratique, dans la mesure où tous les elfes d’une compagnie donnée ont leur mot à dire lors des décisions importantes, même si l’avis de l’un ou deux des plus sages et expérimentés chefs de famille remporte généralement tous les suffrages. En temps de menace, la compagnie désigne un aîné ou un chef de guerre qui les guidera dans l’adversité. Les elfes de la lune voyagent légers et souvent. Ils restent rarement plus d’une saison ou deux au même endroit, avant de repartir.
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MessageSujet: Re: Les sous races elfiques des Royaumes Oubliés   Les sous races elfiques des Royaumes Oubliés EmptyLun 13 Juil - 16:59

Elfes des bois (Elfes de cuivre) :


Les elfes des bois sont parmi les plus nombreux des peuples elfiques de Faerun et forment une société jeune et sûre d’elle qui entretient la vigueur des vieilles terres forestières des elfes. Héritiers de la seconde génération des nations elfiques, les elfes des bois considèrent leurs royaumes comme les successeurs naturels des domaines que furent Eaerlann et Cormanthyr. Alors que les empires d’antan se développaient par la force et l’orgueil, les royaumes des elfes des bois espéraient grandir de par leur compassion et leur humilité. Les elfes des bois ne voient pas leurs terres comme des espaces à part de Faerun. Ils comprennent bien mieux que leurs cousins que leur destin est lié à celui des humains, des nains et des halfelins qui les entourent, pour le meilleur et pour le pire.

Egalement connus sous le nom d’elfes de cuivre ou d’elfes sylvestres, ils présentent une peau cuivrée teintée de vert et leurs yeux sont marrons, vert ou noisette. Leur chevelure est généralement brune ou noire, parfois blonde ou rouge cuivré. Les elfes des bois préfèrent se vêtir simplement, un peu comme les elfes de la lune, mais dans des tons moins colorés. Ils affectionnent les tuniques et les robes à la coupe simpliste, qu’ils aiment rehausser de broderies aux motifs rappelant la nature.

Ils apprécient tout particulièrement les armures de cuir, dont ils aiment porter des exemplaires confectionnés avec soin et amour, même lorsque la situation n’est pas spécialement menaçante. Leurs vêtements, qu’il s’agisse de leur armure ou d’autre chose, sont généralement dans les tons sombres de vert et de brun, de manière à mieux se fondre dans leur environnement. Ils restent une race très humble, c’est pourquoi il est rare de les voir mettre leur aspect en valeur par le biais de bijoux ou d’artifices du même genre.

Vision du monde :

Les elfes des bois sont calmes, sereins et ne se font pas surprendre aisément. Leur patience est légendaire. Ils ne font qu’un avec la nature, et se sentent mal à l’aise dans les zones les plus civilisées. Ils ont laissé de côté le besoin pressant de construire des murs et des palais là où règne la nature. Même les cités édifiées par leurs cousins elfes leur paraissent dénuées de moindre intérêt. Ils en sont arrivés à la conclusion que les constructions de pierre sont provisoires par définition et qu’avec le temps, la forêt finit toujours par envahir les plus grandes cités. Les autres races trouvent ce point de vue des plus fataliste et condescendant, c’est pourquoi les elfes des bois ont du mal à comprendre ceux qui ne sont pas des leurs.

Personnages elfes des bois :

Parmi toutes les sous-races elfiques, les elfes de cuivre sont sans conteste ceux qui paraissent les moins fascinés par la magie profane. Ils en saisissent certes le pouvoir et un certain nombre d’entre en étudie les voies, mais au final le leurre du savoir profane n’est qu’une manière de plus de vouloir imposer sa domination sur l’ordre naturel des choses ; c’est en tout cas sous cet angle que le considèrent les elfes des bois. Ils font en revanche d’excellents guerriers, rôdeurs et roublards qui comptent sur leur force et leur vitesse naturelles pour relever les défis. Les elfes des bois originaires des forêts particulièrement isolées deviennent parfois barbares. Les prêtres restent plutôt rares au sein de ce peuple, mais les druides sont très courants et demeurent les lanceurs de sorts dominants de la race.

Les elfes des bois s’avèrent des chasseurs experts et s’entraînent bien souvent jusqu’à disposer d’au moins un niveau de rôdeur. Dans ce cas, les orques, les gnolls, les Extérieurs (planaires) et autres races féroces qui vivent à proximité de leurs terres natales sont souvent parmi leurs ennemis jurés.

Quand les elfes des bois décident d’entreprendre une classe de prestige, ils s’orientent en général vers les classes d’archer-mage ou d’hiérophante. A l’instar des elfes de la lune, les elfes des bois se montrent bienveillants envers les Ménestrels et de tout ce qu’ils représentent, c’est pourquoi ils deviennent couramment agents ménestrels. Peu d’entre eux se tournent vers les carrières du chantelame ou du chanteur de sort.

Société :

Les elfes des bois sont en paix avec la nature, ne se servant que de ce qu’elle a à leur offrir pour s’abriter et se défendre. Ils ne sont pas nomades et revendiquent de vastes territoires dans les plus profondes régions boisées de Faerun (comme la Haute Forêt et la Wealdath). Certains d’entre eux vont jusqu’à se passe de maisons, de meubles et de toute possession qu’ils ne peuvent pas porter eux-mêmes, se contentant alors des hautes branches des grands arbres ou des cavités naturelles formées par leurs racines pour s’abriter et disposer leurs biens. Mais la plupart d’entre eux préfèrent vivre dans de petits villages avec amour, qui se fondent tellement dans l’environnement sauvage qu’un chasseur humain pourrait tout aussi bien traverser une telle communauté sans même s’en rendre compte.

Les elfes des bois obéissent à une tradition selon laquelle ce sont les druides les plus âgés et expérimentés qui dirigent, même si la plupart des villages constituent un conseil d’anciens, formé par les plus sages et émérites elfes de chaque famille, pour résoudre les affaires quotidiennes. La hiérarchie druidique a pour objet de réunir les elfes des bois des différents villages et de lier tous les elfes de cuivre d’une forêt donnée pour en faire une sorte de royaume commun. Les druides ne se permettent pas de dicter aux anciens comment faire tourner le village, mais ces derniers accordent généralement une grande influence à ce qu’un druide peut avoir à dire.

Les elfes des bois sont d’excellents chasseurs. Ils passent le plus clair de leur temps à traquer le gibier ou les étrangers du royaume en sillonnant leur territoire. Pour le reste, ils aiment à batifoler dans les branches, ce qui les rapproche des elfes de la lune et des elfes sauvages. La fin de la Retraite à pour effet de les ramener rapidement à reprendre contact avec le monde civiliser. Bien qu’ils répugnent à laisser des étrangers pénétrer sur leurs terres, les elfes des bois sont bien conscients que les temps changent. S’ils désirent que leur peuple survive, le temps du changement est alors peut être aussi venu pour les elfes de cuivre.
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MessageSujet: Re: Les sous races elfiques des Royaumes Oubliés   Les sous races elfiques des Royaumes Oubliés EmptyLun 13 Juil - 17:01

Elfes du soleil (Elfes dorés, Ar-tel-quessir) :


La majorité des elfes du soleil de Faerun habitent Eternelle Rencontre depuis qu’ils ont abandonné les vestiges de leurs royaumes d’antan au cours des siècles qui succédèrent à la chute d’Illefarn et de Cormanthyr. Ce n’est que depuis peu qu’ils reviennent vers le continent et s’y implantent de nouveau. Les elfes du soleil sont célèbres pour leur maîtrise des magies, aussi bien profanes que divines, qui dépassent celles de toutes les autres races existantes. Des créations de haute magie elfique, vieilles de plusieurs millénaires, sont toujours dans les retraites secrètes des elfes du soleil.

Les elfes du soleil sont à l’origine de la majorité des glorieuses cités elfiques de légende, même si, dans la plupart des cas, ils furent aidés dans la construction de ces villes par d’autres sous-races d’elfes. Myth Drannor reste peut-être leur plus illustre création, mais peut-être pas la plus magnifique. Les royaumes des elfes du soleil demeurent avant tout des objets de légende, indissociables de l’histoire de Faerun sur plusieurs milliers d’années. A n’en pas douter, les elfes du soleil ont conscience de ce statut, car ils prennent bien soin de se tenir à l’écart des races étrangères aux elfes et n’acceptent généralement pas ces « êtres inférieurs » sur leurs terres.

Les elfes du soleil ont la peau de la couleur du bronze, une chevelure qui peut être dorée, cuivrée ou noire et leurs yeux sont verts ou de la couleur de l’or. Ils préfèrent la méditation, le savoir et l’étude aux jeux faciles et aux chants insouciants des autres elfes. Pourtant ils semblent incarner la beauté, l’aura et la grâce venues d’ailleurs du peuple elfique.

Les vêtements des elfes du soleil sont à la fois magnifiques et discrets, de préférence de couleurs fraîches, comme le bleu ou le vert. Leurs habits sont décorés et brodés de fines mailles d’or ou de mithral, agencées selon des motifs complexes qui peuvent passer inaperçus au premier coup d’œil. Leurs parures sont simples, mais de facture des plus soigneuse.

Les elfes du soleil constituent la plus arrogante et hautaine de toute les sous-races elfiques, surpassant même les avariels, dont la morgue relève plus de la pitié à l’égard des races terrestres. Les elfes du soleil estiment qu’ils représentent la véritable race des elfes, les fondateurs et les dirigeants des royaumes elfiques et que les autres sous-races des elfes n’ont pas su préserver la splendeur et la dignité de leur lignée ancestrale.

Vision du monde :

Les elfes du soleil croient qu’ils ont été choisis par Corellon Larethian comme protecteurs de la tradition et de l’histoire des elfes. Ils sont par ailleurs les plus patients de toutes les races elfiques, et prennent le temps nécessaire pour parfaire la réalisation d’une tâche au lieu de se contenter de la terminer. Aux yeux d’un elfe du soleil, le fait de finir un travail à la va-vite, ou d’accomplir un projet d’une manière qui s’éloignerait un tant soit peu de la perfection, reviendrait à trahir l’idéal elfique. C’est pourquoi leur spectre de compétences est souvent bien moins étendu que celui des autres elfes, mais qu’en même temps ils restent des maîtres sans égal dans leur domaine, art ou artisanat, sur lequel ils concentrent leurs efforts. Le combat est l’exception à la règle. Les elfes du soleil n’éprouvent aucune passion pour cette activité, mais n’oublient cependant pas d’en apprendre les rouages. Ils voient le combat comme un mal nécessaire qui doit être maîtrisé rapidement afin que chacun puisse retourner à des occupations plus agréables et constructives.

Les elfes du soleil restent la sous race elfique la moins attirée par la voie de l’aventure. Ils ne voient pas l’intérêt de sillonner autour du monde et de rencontrer d’autres personnes, surtout quand ils peuvent par ailleurs jouir d’autant de confort, d’érudition et de contemplation que désiré, en se cantonnant à l’un des royaumes secrets des elfes du soleil. Il convient mieux de considérer la plupart des aventuriers elfes du soleil comme des espions, des éclaireurs dévoués qui consacrent leur vie à l’observation des autres peuples de Faerun et gardent un œil vigilant sur l’émergence de menaces contre les terres elfiques. Quelques autres elfes du soleil sont aussi attirés par les mystères de puissances d’antan, qu’ils cherchent à intégrer dans le savoir de leur peuple en explorant les ruines des empires disparus, à travers tout Faerun.

Personnages elfes du soleil :

Les elfes du soleil suivent de préférence les voies traditionnelles du peuple elfique : celle du guerrier et du magicien. On ne peut véritablement pas qualifier quelque elfe du soleil que ce soit de barbare. Ils font des bardes intéressants et, même si ce peuple n’a pas marqué les esprits par sa capacité à produire des fêtes légères, les chansons anciennes et le savoir ancestral d’un barde chevronné sont digne du respect des elfes du soleil. Les elfes du soleil ont également dans leurs rangs les prêtres et les paladins les plus appréciables de toutes les races elfiques. Les arts de la discrétion et du tir à l’arc sont relativement peu pratiqués chez les elfes du soleil, c’est pourquoi on trouve peu de rôdeurs et de roublards.

La culture et la société elfe du soleil sont imprégnées d’une véritable fascination pour la magie et le savoir. Ils s’avèrent bien souvent des magiciens au talent incroyable, que leur intellect inné rend encore plus considérable. Il est peu d’aventuriers elfes du soleil qui n’étudient pas la magie à un moment donné de leur carrière.

Les elfes du soleil optent généralement pour les classes de prestige leur permettant de poursuivre leurs études spécifiques. Ils restent particulièrement enclin à choisir les classes de prestige de dévot profane, d’archimage et gardien du savoir, même si quelques uns plus martiaux de la race se tournent vers les arts exclusivement elfiques de l’archer-mage et du chantelame.

Société :

Les elfes du soleil sont réfléchis, patients et sérieux, et leur société reflète ces aspects. Leurs constructions, bien qu’esthétiquement magnifiques et brillantes sur le plan architectural, ont quelque chose de prétentieux. Ils n’en tirent pas moins une grande fierté et ces monuments, estimant que seule la perfection peut servir les protecteurs de la tradition et de l’histoire des elfes. Leurs arts, poésie et chansons ne sont que des reflets de leur attitude posée et majestueuse. Ils apprécient particulièrement les contes de batailles anciennes, les chansons dédiées aux dieux et les histoires de héros illustres accablés par de terribles tragédies.

Les elfes du soleil estiment grandement le savoir et la sagesse. La moindre de leur résidence, aussi humble soit elle, dispose d’une ou deux pièces remplies de vieux parchemins, cartes et livres. Les rênes du gouvernement se transmettent par voie de noblesse, une tradition ancestrale chez les elfes du soleil, et la plupart de leurs communautés sont dirigés par un monarque dont la lignée remonte jusqu’à la première Guerre de la Couronne. Tandis qu’un aristocrate humain mesure sa puissance par l’étendue des terres sous sa domination et le nombre de soldats sous son contrôle, son équivalent chez les elfes du soleil est reconnu pour l’honneur que représente le nom de sa famille, la grandeur de son savoir et de la magie que ses ancêtres ont accumulés et la beauté et l’opulence de son palais résidentiel.
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Klaerla
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MessageSujet: Re: Les sous races elfiques des Royaumes Oubliés   Les sous races elfiques des Royaumes Oubliés EmptyLun 13 Juil - 17:02

Elfes sauvages (Elfes verts, Sy-tel-quessir) :

Les elfes sauvages de Faerun sont isolés et primitifs, c’est pourquoi on les voit rarement au-delà de leurs demeures forestières. Il y a des générations, les elfes sauvages (ou les elfes verts comme ils étaient alors plus couramment appelés) érigèrent d’illustres royaumes dans les forêts et constituèrent des armées prêtes à les défendre, mais avec l’érosion du temps ils ont fini par se lasser des atours de la civilisation et sont devenus une race furtive évoluant à l’écart. Les elfes sauvages ont toujours été proches de la nature, plus encore que les autres elfes, mais ils ont oubliés de nombreux aspects des arts nobles et savoir de leur peuple, préférant la discrétion et la survie à la construction et à l’érudition.


Drows (Elfes noirs, Ssri-tel-quessir) :


De toutes les sous-races elfiques, aucune n’est tristement célèbre que peut l’être celle des drows. Descendants des premiers elfes à la peau sombre appelés Ssri-tel-quessir, les divinités elfiques d’alignement bon affligèrent les drows de la malédiction qui conditionne leur apparence actuelle, pour avoir suivit la déesse Lolth sur la voie du Mal et de la corruption. Le terme "Drow" viens du mot "Dhaerow", qui signifie traître en elfique. Ils reçurent ce qualificatif durant les Guerres de la Couronne, durant lesquelles ils utilisèrent de stratagèmes et de magies abominables. Lors actes furent si terrible que les elfes décidèrent de les bannir sous terre et de transformer leurs traits par la haute magie et la volonté de la Seldarine.

Egalement appelés elfes noirs, les drows sont doté d’une peau de la même couleur, qui à l’aspect de l’obsidienne polie, et leurs chevelures sont d’un blanc absolu ou jaune pâle. Leurs yeux sont tellement clairs qu’ils peuvent paraître blanc, bien qu’en réalité ils soient plutôt lilas, argentés, roses ou bleus. Ils sont en général plus petits et minces que la plupart des elfes faeruniens. La plupart des drows de la surface sont maléfique et vénère Vhaeraun, mais quelques renégats et autres bannis présentent une attitude plus neutre. Il existe même des groupes de drows d’alignement bon qui vénèrent Eilistraée ou d’autres divinités étrangères au panthéon drow traditionnel.

Bien que divisés par d’éternelles querelles et schismes, les drows restent unis par le terrifiant désir : ils bouillonnent de haine vis-à-vis des elfes de la surface. Selon leurs propres registres, ils ont prouvé qu’ils étaient une race supérieure au cours de la quatrième Guerre de la Couronne, et le fait que la Seldarine (et Corellon en particulier) les ait punis pour leur victoire s’est avéré un poison fermentant dans leurs cœurs et leurs esprits pour toujours. Ils vouent une haine brûlante pour la Seldarine et ses enfants gâtés et ne désirent rien de plus que de retourner à la surface pour faire subir aux elfes qui l’habitent des souffrances mille fois plus sévères que celles qu’ils ont endurées eux même au cours des dix mille dernières années.


Elfes aquatiques (Alu-tel-quessir) :


Ce peuple civilisé au grand cœur, que les races terrestres rencontrent rarement, évolue dans les mers et océans qui encadrent Faerun. La plupart des elfes aquatiques proviennent des cités sous marines de la mer des Etoiles déchues ou de la Grande Mer, au sud de Faerun, mais on en trouve également de petites communautés le long des côtes occidentales du continent.

Les elfes aquatiques sont grands, mesurant plus de 1,80 mètres. Leurs membres sont longs et dotés de muscles puissants pour la nage. Leurs doigts et orteils sont effilés et solidement palmés. Mais ce sont les branchies, visibles au niveau de la clavicule et de la cage thoracique, qui frappe le plus dans leur apparence. Les elfes aquatiques sont loin d’être aussi fin que leurs cousins terrestres et leur chevelure est généralement épaisse et filandreuse, coupée court pour les soldats et portée longue pour les autres. Ceux de la Grande Mer affichent une peau d’un vert profond mêlé de stries et de tâches irrégulières brunes. Ceux de la mer des Etoiles déchues ont une peau aux nombreuses nuances de bleu, parsemée de tâches et de bandes blanches. Pour l’une et l’autre de ces déclinaisons, la couleur des yeux couvre tous les spectres présents chez les elfes d’or, de la lune ou sauvages. Leurs vêtements sont confectionnés à partir de diverses plantes sous-marines aux colorations vertes, noires et brunes, bien que les elfes aquatiques préfèrent voyager légèrement vêtus, voire pas du tout, tant qu’ils restent dans leur milieu.


Avariels (Elfes ailés, Aril-tel-quessir) :


Les avariels, ou elfes aîlés, constituent sans le moindre doute la plus à l’écart et la moins nombreuse des sous-races elfiques de Faerun. De nombreux érudits les avaient d’ailleurs consignés comme des créatures extraites de légendes. En réalité, un nombre réduit d’avariels évolue encore à Faerun, caché dans des enclaves secrètes ou des régions isolées.

Ce qui frappe le plus dans l’aspect des avariels reste leurs aîles aux plumes légères. Ces aîles sont généralement blanches (mais parfois grises, brunes, noires ou mouchetées) et ont une envergure allant de 3,60 mètres à 4,80 mètres. Les avariels retirent une grande fierté de leurs ailes et passent de longues heures à les soigner. Leur peau est pâle, souvent d’un blanc de porcelaine, avec des reflets bleus ou légèrement argentés. Leurs chevelure est la plupart du temps noire ou d’un blanc argentés, même si d’autres colorations existent. Leurs yeux sont plutôt grand et plus expressifs que ceux de la plupart des autres elfes, et présentent généralement des variations éclatantes de vert ou de bleu. Les avariels mesurent en moyenne 1,75 mètres et sont dotés de membres fins et gracieux et de visages aux traits anguleux. Ils demeurent la plus splendide et remarquable de toutes les races elfiques, même si, trop souvent, cette beauté est gâchée par la condescendance et la morgue qu’ils manifestent à l’égard de leurs parents terrestres, pour qui ils éprouvent généralement de la pitié.

Les avariels sont encore plus fragiles que les autres elfes et leurs mouvements sont vifs, précis et gracieux. Ils préfèrent se parer de vêtements amples et diaphanes qui prennent le vent quand ils volent et ondulent et tourbillonnent dans les airs. Ils ne portent pratiquement jamais d’armures, qui ont tendance à les alourdir et à gêner leurs mouvements gracieux. Ils ne peuvent d’ailleurs pas voler avec une armure lourde.


Elfes des étoiles :


Ces elfes vivaient autrefois dans le bois de Yuir, qui compose la majeure partie de l'Aglarond. Suite aux agressions des empires humains de Mulhorande et d'Unther, ils se retirèrent du monde. Ils créèrent en effet un demi plan jouxtant le bois de Yuir et y vécurent pendant des milliers d'années. Ils subissent depuis peu des attaques venant d'un autre plan et envisagent la possibilité d'aller chercher de l'aide sur Faerun, ou même de revenir entièrement dans le bois de Yuir. Les elfes des étoiles sont donc de retour.
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