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 Les Magiciens Rouges de Thay

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Klaerla
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Klaerla


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Les Magiciens Rouges de Thay Empty
MessageSujet: Les Magiciens Rouges de Thay   Les Magiciens Rouges de Thay EmptyMer 17 Sep - 21:50

Thay :

Capitale : Eltabbar
Population : 4924800 (humains 62%, gnolls 10%, orques 10%, nains 8%, gobelins 5%, halfelins 4%)
Gouvernement : magocratie
Religions : Baine, Gargauth, Kelemvor, Kossuth, Loviatar, Malar, Shar, Talona, Umberlie
Importations: fer, esclaves, monstres, objets magiques, sorts
Exportations : bijoux, bois de construction, céréales, fruits, objets magiques, œuvres d’arts, sculptures
Alignement : LM, NM, N

La nation de Thay est dirigée par de cruels magiciens qui s’appuient sur l’esclavage pour s’approvisionner en richesses et en produits de luxe dont ils ont besoin pour nourrir leurs recherches arcanes et leurs rêves de conquête. Le territoire est régenté par huit zulkirs, les magiciens les plus puissants du royaume. Les zulkirs à leur tour choisissent les tarchions du pays, des gouverneurs civils qui s’occupent des faits divers du royaume et suivent le bon vouloir des Magiciens Rouges.

Le pouvoir de ces derniers s’étend bien au-delà des frontières thayenes. Ils possèdent des dizaines d’enclaves dans les cités les plus importantes des terres côtières de la mer intérieure, échangeant des objets magiques contre les produits, les richesses et, dans certains cas, les esclaves de dizaines de nations. Les Thayens inspirent détestation et méfiance à la plupart, mais leur mainmise croissante sur le commerce d’objets magiques les rend pratiquement indispensables à bon nombre de leurs clients.

Les zulkirs qui reviennent au pays gagnent en opulence à mesure que leur sinistre commerce prospère. Ils passent leur temps à comploter et à imaginer des stratagèmes à l’encontre de leurs voisins. Les armées thayenes se sont abattues sur l’Aglarond et la Rashéménie à de nombreuses reprises et il est communément admis que le temps viendra où les Thayens reprendrons leurs anciennes habitudes de s’accaparer l’objet de leur convoitise par la force et les sorts mortels.


Histoire de Thay :

Pendant des siècles, la région de Thay a vécu sous la férule du puissant Empire mulhorandi. Ses natifs, une race rashémi, étaient soumis à la loi d’une classe de nobles, les Mulans de Mulhorande. Le grand mage Ythazz Buvarr, membre de la société secrète mulhorandi appelée les Magiciens Rouges, chercha a créer un royaume distinct où les magiciens seraient au pouvoir à la place des rois dieux. Ythazz et ses partisans levèrent une armée et mirent à sac la capitale de la province thayene. Les Magiciens Rouges parvinrent à réduire toute opposition de leur anciens maîtres à néant et créèrent la nation de Thay en 922 CV.

Au cours des années qui suivirent, Thay a tenté à de nombreuses reprises d’annexer des parties de l’Aglarond et de la Rashéménie, quelque fois avec l’assistance de démons et de drows, par des assassinats ou même la création artificielle de catastrophes naturelles. Chaque tentative échoua, principalement parce que les Magiciens Rouges ne pouvaient jamais réellement coopérer les uns avec les autres. La tentative la plus récente impliquait le passage d’un accord avec les chefs des efrits et des salamandres du Plan élémentaire du feu. Lorsque leurs alliés se retournèrent contre eux, les prêtres de l’église de Kossuth, seigneur des élémentaires du feu, parvinrent à convaincre leur divinité d’intervenir et de repousser les autres étrangers, faisant considérablement monter l’église de Kossuth dans l’estime des Thayens.

Une conquête ouverte leur étant impossible, les zulkirs découvrirent qu’une demande importante en produits thayens – et particulièrement en objets magiques – existait dans les villes de la mer intérieur. Compte tenu du nombre de magiciens et le poids des années de servitude en tant que qu’apprentis et membres de bas étages de l’organisation, les Magiciens Rouges se rendirent compte qu’ils pouvaient mobiliser un grand nombre de mages pour fabriquer des objets magiques puissants et les vendre, à des prix plus compétitifs que ceux pratiqués par les autres magiciens aux aspirations commerciales.

Au cours des dernières années, cette activité est passée d’un moyen pratique de remplir les coffres des zulkirs et de dégager une importante valeur ajoutée des apprentis à une entreprise extrêmement rentable. Sous l’impulsion d’un zulkir ou d’un autre, les Magiciens Rouges de rang moyen ont établi des enclaves – têtes de pont fortifiée – dans les villes faeruniennes afin d’échanger leurs produits magiques contre les richesses d’une douzaine de nations.

Compte tenu du succès des efforts mercantiles et les échecs répétés d’une conquête armée, une nouvelle faction a émergée parmi les Magiciens Rouges, soutenant l’expansion commerciale plutôt que militaire. De mauvaise grâce, les zulkirs (menés par la liche Szass Tam, zulkir de la nécromancie et probablement le Magicien Rouge le plus puissant de Thay) ont accepté de cesser les hostilités directes et ouvertes contre les autres nations pendant un temps, pour voir si le commerce seul peut remplir leurs objectifs. Dans l’intervalle, des trêves temporaires sont respectées le long des frontières aglarondienne et rashémi.


Société des Magiciens Rouges :

Pour les faeruniens, Thay est un sombre et malfaisant empire, où les cruels Magiciens Rouges font sans cesse claquer leurs fouets sur le dos d’esclaves hurlants et grognant de douleur, qui sont ensuite transformés en monstres étranges en « remerciement » de leurs services épuisants.
La vérité ne diffère que légèrement.

Les Magiciens Rouges forment une classe d’élite, la noblesse de la nation. A travers la vaste bureaucratie régionale administrée par leurs tarchions choisis avec soin, ils régentent les lois, le commerce et la vie sociale de Thay. Les Thayens libres appartiennent à l’une des six classes suivantes : Magiciens Rouges, fonctionnaires, prêtres, marchands, soldats et artisans ou ouvriers spécialisés (qui sont à peine mieux considérés que les esclaves eux-mêmes). Ni les prêtres, ni les marchands ne sont particulièrement communs à Thay.

Les capacités magiques des enfants thayens sont testées dès leur plus jeune âge. Ceux qui montrent les signes d’un potentiel sont arrachés à leurs parents et débutent une scolarité toujours plus rigoureuse dans le domaine de l’Art, qui culminera par une période d’apprentissage auprès des Magiciens Rouges, connus pour leur indifférence et leurs pratiques abusives envers leurs jeunes protégés (ceux dont les talents s’orientent vers la classe d’ensorceleur redirigent leurs capacités vers la sorcellerie, disparaissent ou bien quittent le pays. Les Magiciens Rouges méprisent les ensorceleurs, car ils ne suivent pas un cursus scolaire magique minutieusement compartimenté). Les survivants deviennent des Magiciens Rouges à leur tour une fois leur formation achevée, mais l’organisation est loin d’être démocratique ou bienveillante – pour détenir un pouvoir réel, un jeune Magicien Rouge doit maîtriser autant de pouvoir profane que possible et le déverser sans scrupule et hésitation contre ses pairs.

Les décisions politiques thayenes se prennent au sein d’un conseil de zulkirs, les magiciens représentant chacune des écoles de magie. Chaque zulkir est élu par les Magiciens Rouges compétents dans le domaine que couvre son école et occupe cette fonction aussi longtemps que cela lui est possible – c'est-à-dire aussi longtemps qu’il est de ce monde (vivant ou mort vivant, peu importe). Bien que chaque zulkir soit poursuivit par des rivaux ayant juré sa perte, ils sont souvent rusés, impitoyables et se montrent bons administrateurs (sinon, ils ne restent pas longtemps en poste).

Thay est divisée en « tharchs », dirigés pour chacun d’entre eux par un tharchion, responsable local des routes et des ponts, de l’hygiène publique, de la défense militaire, de l’irrigation ou de l’acheminement de l’eau et du maintient de l’ordre. Les tharchions, ou fonctionnaires étatiques, choisissent à leur tour des autharchs, ou bureaucrates, et des subalternes. Les autharches sont généralement issus des plus vaillants soldats, de familles aisées traditionnellement investies dans le fonctionnariat, ou plus rarement de marchands ou de Thayens libres qui manifestent simplement une compétence inhabituelle. Les Magiciens Rouges postulent de temps à l’autre au rang de tharchion pour accroitre leur propre pouvoir et richesse personnelle.

Tous les tharchions et les zulkirs peuvent rassembler leurs propres armées et de nombreux Magiciens Rouges disposent de multiples gardes du corps. Thay entretient donc un éventail fourni de forces armées disparates. La composition de ces unités va des gobelins presque nus qui combattent en hordes à la cavalerie d’élite en harnois chevauchant des montures volantes ou d’autres de toutes sortes améliorées par la magie. Ces armées croisent souvent le fer de manière occulte quand leurs chefs sont en désaccord ou lorsque l’un de leurs membres en surprend un autre en pleine action illégale.

Thay combattait l’Aglarond et la Rashéménie de manière presque permanante, mais le goût amer de la défaite planait trop souvent pour que la nation poursuive les hostilités avec autant d’enthousiasme. Lors des épisodes de « guerre totale », de plus en plus rares, Thay peut envoyer au moins deux unités spéciales au combat : la Légion des ossements, un régiment de fantassins squelettes en armure et la terrible Légion des griffons, soit quatre cent Magiciens Rouges, lançant des sorts en rafale et lâchant des projectiles incendiaires à dos de griffon.

Thay compte une « classe moyenne » réduite mais en extension, composés d’individus libres qui sont soit des subalternes des zulkirs ou des tharchions, soit des commerçants et des marchands itinérants. Les Thayens libres s’approchent peut être de ce à quoi pourraient ressembler les gens de Thay sans l’oppression magique qui les entrave. Prudents, ils expriment le moins possible leurs émotions, adoptent une attitude polie et réservée et, même s’il prennent un grand plaisir dissimulé à observer les danses, les fêtes, les effusions et les amusements, ils n’osent jamais y participer. Ils ont tendance à consommer de prodigieuse quantité de nourriture et d’alcool, mais ils bénéficient d’une constitution robuste (et une bonne tolérance au poison et à la mauvaise nourriture). Ils montrent rarement le moindre signe d’ivresse ou des effets que pourrait entraîner ce qu’ils consomment.

A Thay, les esclaves sont partout. Les marchés aux esclaves florissants colportent les marchandises vivantes des esclavagistes en provenance d’Amn, de Calimshan, de Chessenta, de Mulhorande, de Semphar et de Thesk. La majorité des esclaves sont humains, mais des orques, des gobelins, des gnolls, des demi-orques et des halfelins peuvent également être mis en vente. Les Thayens organisent encore des rafles sur d’autres territoires, mais la plupart des esclaves sont achetés sur le marché.

Bien que les esclaves puissent être modifiés de toutes les manières par leurs propriétaires au moindre de leur caprice, on leur interdit de couper leurs cheveux ou de choisir leur propre mise (la plupart d’entre eux restent à moitié nus). De nombreux esclaves servent seulement quelques années avant de périr ou d’être mis à mort.

Les Thayens n’apprécient guère la cruauté gratuite envers les esclaves (les punitions débilitantes sont mauvaises pour le commerce, car elles gâchent des biens de valeur). Néanmoins, ces derniers sont mis à mort pour des effractions minimes afin que les nobles thayens soient préservés de ce qu’ils craignent par-dessus tout : un soulèvement sanglant et général des esclaves.

Les Magiciens Rouges se rasent entièrement le crâne (y compris les sourcils et souvent les cils) et, quelquefois, également le corps et la plupart sont copieusement tatoués. Ces tatouages s’avèrent souvent un moyen utile de stocker des sorts en cas d’urgence (fournissant ainsi une explication à de nombreuses « évasions miraculeuses » lorsque les Thayens sont emprisonnés dans d’autres pays). A Thay, seuls les Magiciens Rouges ont le droit de porter des robes rouges. Ils apprennent à maintenir un calme à toute épreuve lorsqu’ils effectuent leur apprentissage aux cotés de puissants et respectés mages et ne s’aventurent à œuvrer dans l’ombre que lorsqu’ils maîtrisent une liste de sorts personnels conséquente.

Thay est une sorte d’usine disgracieuse et rongée de l’intérieur, mais également une nation qui inspire la crainte, la haine et qui fait l’objet d’une surveillance attentive de la part de ses voisins.
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