Port-Ponant RP
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 Amusons nous mes chers associés [Sargon]

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MessageSujet: Amusons nous mes chers associés [Sargon]   Amusons nous mes chers associés [Sargon] EmptyLun 2 Oct - 12:37

Port Ponant, pour Sargon ce n'était qu'une étape parmi tant d'autres de son voyage, mais une halte en ville pouvait toujours être utile pour se reposer.

C'est ainsi qu'il entra dans cette ville sans trop de problèmes.

Par contre un albinos ne courrait pas les rues par ici. Et souvent les gens semblaient vouloir éviter de le croiser et même de rencontrer son regard.

La nuit était tombée à présent et il fallait trouver un endroit où dormir. L'homme pâle avança donc à la recherche d'une auberge qui voudrait bien de lui. Ce qui serait logique après tout car il n'avait encore rien fait. Un guerrier fatigué était un guerrier vulnérable après tout...

Il avança donc dans les rues jusqu'à tomber sur une auberge-taverne nommée "La maison du Chien Ivre". De l'extérieur, on pouvait entendre les cris et les chansons paillardes des ivrognes qui peuplaient cet endroit.
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MessageSujet: Re: Amusons nous mes chers associés [Sargon]   Amusons nous mes chers associés [Sargon] EmptyLun 2 Oct - 18:02

Le géant pâle à la cape pourpre errait comme un fantôme dans les rues de la cité marchande. Son regard était vitreux et nul n'aurait réellement pu présumer avec justesse qu'il était ou non aveugle ... dans les royaumes, cerrtains considéraient celà comme une marque des esprits et du monde des morts, et l'individu marqué par le monde métaphysique ne pouvait être touché sans encourir la haine et la colère des esprits qui avaient jeté leur dévolu sur lui.

Souvent il suffisait au visage dur et marqué de brûlures du guerrier de se tourner vers un malandrin potentiel pour éviter un combat, et il ne s'en portait pas plus mal.

Une taverne, lieu de débauche et de décadence s'il en était, ... il aurait aimé faire avant ses dévotions mais il était bien tard et son corps réclamait le repos. Bien que parlant sans aucune difficulté quatre langues de Faerûn, Sargon préférait continuer à paraître gauche et stupide, mystique et perdu. Il ne s'exprimait qu'en langue commune jusqu'à ce que le besoin s'en fit sentir.

Il poussa la porte de la
Maison du Chien Ivre et parcourut la salle du regard avant d'entrer plus avant. Il avait bien l'intention de prendre note de tous les invidus qui se trouvaient en ce lieu avant de leur adresser la parole.

Ceci évitait un problème qu'il avait déjà rencontré à plusieurs reprises, à savoir de se faire visiter durant la nuit... une fois on lui avait dérobé une étoffe de valeur, mais les suivants n'étaient repartis qu'avec leur comptant de chataignes et de bleus. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'il avait laissé sa monture en garde à la Veille de Garde, ainsi que ses biens les plus encombrants. L'endroit était sûr et de bonne réputation, il pourrait récupérer le tout s'il avait à nouveau besoin de quitter la ville.

A présent, il cherchait à reconstruire sa vie loin de Thay, et éventuellement retrouver la trace de son père, ...

L'examen de la salle terminé, un tintement métallique accompagna les pas du guerrier quand il se rapprocha du comptoire, ... visiblement vanné et de mauvaise humeur, une personne un peu trop avinée ou trop entreprenante serait peut être mal reçue. Ses pas menèrent Sargon vers l'aubergiste, et à voix basse, il commença par lui demander le prix d'une chambre sûre pour la nuit. Il ajouta qu'il souhaitait trouver du travail dans la cité où il allait rester quelques jours.
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MessageSujet: Re: Amusons nous mes chers associés [Sargon]   Amusons nous mes chers associés [Sargon] EmptyMar 3 Oct - 21:12

L'aubergiste, un gars fort et au visage dur orné d'une barbe aussi crasseuse que le reste de son batiment, vint alors à la rencontre de cet étranger avec un léger grognement.

Après avoir été attentif aux parôles de cet homme douteux, il déclara d'une voix assez forte pour conclure que la discrétion n'existait pas dans cet endroit.


"Une chambre sûre, hein ? Pourquoi donc ? Vous avez quelque chose à cacher ? Ca dépend de ce que vous voulez, pour une chambre tout seul, ça vous fera aligner cinq petites pièces d'or mais pour le cas où vous voudriez un peu de chaleur humaine, c'est en supplément et là encore, ça dépendra de ce que vous lui demanderez de faire."

Après cette proposition, l'aubergiste se mit à éclater d'un rire gras et bruyant.
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MessageSujet: Re: Amusons nous mes chers associés [Sargon]   Amusons nous mes chers associés [Sargon] EmptyMer 4 Oct - 22:02

L'albinos laissa le personnage pisser sa gouaille jusqu'à la lie ... il fit même mine de rire avec l'aubergiste jusqu'à ce que son regard se plisse en même temps que se serre son poing, le reste du visage reprenant son allure morte et livide. La main fermée de Sargon vint alors brusquement heurter la surface avec un bruit mat qui ébranla en même temps tous les objets connexes qui n'étaient pas fixés solidement, il venait d'inspirer mais l'aubergiste n'aurait pu s'en rendre compte avant qu'il ne s'exclame d'une voix de stantor

- Cinq pièces d'or? Votre tarif est inacceptable, même avec votre sourire aussi vulgaire qu'une cicatrice de césarienne ratée ... une auberge comme la votre peut réclamer quelques pièces d'argent au mieux vu ce qu'on y voit en rentrant. A la rigueur si la nourriture y était excellente, la chambre sure et confortable et les clients bien traités sans plaisanterie douteuse à l'arrivée, j'irais peut être à six ou sept pièces d'argent mais guère plus.
On n'est pas à la Toge de Soie ici et l'or ne pousse pas sur les arbres sinon je me serais fait depuis longtemps sylviculteur ... donc vous seriez bien aimable de m'indiquer un autre tarif que celui que vous gardez pour les étrangers, je ne suis pas né de la dernière pluie.
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MessageSujet: Re: Amusons nous mes chers associés [Sargon]   Amusons nous mes chers associés [Sargon] EmptyJeu 5 Oct - 20:51

Cette réaction amena un silence total dans la salle principale et tous les regards d'ivrognes, truants et autre menu fretin de l'endroit se tournèrent vers cet étranger qui ne semblait pas pas se prendre pour un rien.

Le rire grossier de l'aubergiste s'arrêta net puis il fronça les sourcils avant de vociférer.


"Ecoute moi bien mon gars ! Moi, j'te connais pas alors je t'applique le prix que je réserve aux morveux dans ton genre. Alors parce que tu as osé ouvrir ce qui te sert de clapet, tu vas devoir payer le double pour avoir ce que tu veux et si tu veux un repas, tu vas devoir aligner deux pièces d'or en plus ! Mais si Messire "que-personne-connait-dans-le coin" préfère passer la nuit dehors, il n'a qu'à sortir. Maintenant tu payes de suite où je te dégage à coup de pompes dans fion !"

Sur ces mot, une voix d'un des ivrognes vint renchérir.

"Oui ! Allez Drévo ! Pètes-y lui la tronche qu'il y ait de l'animation !"

Suivirent alors des acclamations venant des autres ivrognes pour montrer qu'ils étaient prêts à une bonne vieille bagarre.
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MessageSujet: Re: Amusons nous mes chers associés [Sargon]   Amusons nous mes chers associés [Sargon] EmptyVen 6 Oct - 0:11

Sargon cracha sur le comptoire, faisant mine de vouloir coller un coup de poing à l'aubergiste, mais la main qui semblait frapper ne fut qu'un leurre, et la seconde eut le temps de se déplacer avec une précision calculée, geste cent fois répété au cours des interrogatoires. Un cliquetis métallique plus tard une lame avait glissé entre les doigts du bourreau et était à un cheveu de caresser la paupière de celui qui avait été hélé par l'ivrogne. Geste net, calme et précis du bourreau habitué à découper les chairs avec une précision de boucher détachant avec soin les bas morceaux des pièces nobles.

- Et à présent sa royauté va calmer ses glandes taurines ou bien il aura besoin de payer un clampeux pour lui indiquer où il marche. Sache juste que le fait d'être un étranger quelque part n'est pas un va-tout pour se faire payer sa tronche, compris mon gaillard?

Les oreilles du guerrier s'étaient dressées, prête à sentir venir les éventuelles personnes un peu téméraire qui seraient encline à venir lui compter fleurette du côté de la cape. Ils en seraient bon pour une talonnade fatiguée mais assez précise.

- Si ici certains ont vendu leur dignité pour une poignée de dantars, j'ai encore la mienne et je ne la vendrais pas pour une nuit dans un trou à crevard ...

L'autre main de Sargon bougea sous sa cape, l'aubergiste avait de toute façon plus préoccupant à voir à quelques cils de ses propres yeux...

- Je ne souhaitais pas en venir aux mains mais j'apprécie d'autant moins qu'on se paie ma bobine qu'elle a déjà fait jaser du Narfell à la côte des Epées... ce n'est pas la première fois qu'on me trouve une excuse pour me refuser une chambre, mais c'est bien la première qu'on me demande le prix d'une belle arme pour dormir une nuit dans un trou à vermine. A présent on peut calmer le jeu ... je ne t'ai pas encore touché, aucune goutte de sang n'a été versée, en théorie on peut encore régler ça en individus civilisés. Je ne peux peut être pas te mettre à terre d'après ce que disent les clients de ton auberge, mais je peux te laisser de sales séquelles qui te priveraient de revoir un jour un physique avantageux ou bien d'en profiter. Crois moi je m'y connais en débitage de bestiaux.

Le regard de Sargon se teinta de malice et un sourire mauvais fendit son visage.

- Oui, ... un échange d'injures est moins difficile à cicatriser qu'une promotion chez les eunuques ou dans l'enfer des énucléés ... à présent monsieur que personne ne connait s'appelle Sargon et je suis exécuteur, ... oui je vois que les superstitions sont vivaces ici aussi ...

Sargon connaissait la croyance selon laquelle toucher un bourreau portait malheur, tout comme lui servir un repas ou lui offrir l'hospitalité, et le regard du Port Ponien ne laissait aucun doute quand au fait qu'à présent il refuserait de le servir quoi qu'il advienne.

- ... mais je crois que si j'avais annoncé la couleur d'entrée je me serais vu intimer l'ordre de sortir avant qu'on appelle un prêtre pour exorciser la place. Peut être que finalement je préfère dormir dehors plutôt que dans une place forte du seigneur des puces où j'aurais autant de chance de ne pas me faire détrousser que de devenir un jour bourgmestre de cette ville.

La lame glissa imperceptiblement dans son logement initial puis Sargon ouvrit les doigts comme s'il allait les plonger dans les orbites de l'aubergiste. Au lieu de cela, il lui étreint le visage avec force en ne s'adressant qu'à lui.

- Voilà, Seigneur des puces, ainsi tu partageras au moins les malheurs auxquels tu condamnes l'étranger... ne juge jamais les autres sur leur apparence, ce lieu commun est pourtant aussi répandu que la vérole dans les maisons de plaisir. Adieu Seigneur des puces ...

Avec toute la célérité dont il était capable et dans un fracas métallique assourdissant, l'artisan de la douleur fit volte face, les poings serrés au cas où il aurait dû forcer la sortie, mais à présent que sa condition était rendue publique, il ne risquait plus guère de se faire approcher dans un but hostile aussi bien qu'amical. Il referma en douceur la porte derrière lui et s'éloigna en serrant les dents.

*Décidément ... pas moyen de vivre comme une personne qui ne soit pas spéciale hors des limites de mon cher pays... *

Il souffrait intérieurement, l'échauffourée avec l'aubergiste ayant rouvert d'anciennes blessures. Dans la rue les personnes s'écartaient sur son passage ou du moins en avait-il l'impression ... et un soupir abrasif lui arracha la moitié du coeur en jaillissant par ses lèvres tuméfiées. Il regrettait déjà d'avoir dû menacer le commerçant, d'avoir dû "faire le monstre" comme il caractérisait ce type d'attitude. La nouvelle ne manquerait pas de se répandre comme une trainée de poudre, aussi il préféra aller directement se rendre aux autorités. La prison s'il fallait en faire, il en ferait, ce n'était pas la première fois et ce ne serait pas la dernière, mais c'était aussi à chaque fois pour elles qu'il avait travaillé dès qu'il avait pu ... son apparence et son expertise dans l'art de faire parler même les muets avaient déjà été maintes fois mises à contribution dans ce domaine.

Il poussa la porte d'un poste de maréchaussée et entra. Il en avait déjà lourd sur le coeur mais les choses devaient sortir, d'autant que déjà plusieurs représentants de l'ordre avaient tiré leurs armes en voyant un spectre en chair et en os entrer en coup de vent avec un fracas métallique digne de la chute d'une armure d'apparat dans un escalier.


- Paix ... je m'appelle Sargon et je ne cherche pas la mort ou la violence, bien que rien n'indique cela. Je suis exécuteur de formation et guerrier par obligation, ... et résidant ici temporairement, j'aurais souhaité confesser un acte que je regrette, et vous proposer mes services.

Avant que quinconque ne put prendre la parole, il avait repris son souffle et entammé la suite de son monologue.

- J'ai failli estropier un aubergiste qui voulait me sortir de son auberge par la violence pour avoir discuté ses prix. Il n'a souffert ou versé sang ou larmes, mais je crois qu'il s'est pissé dessus de trouille.
Je préfèrerais que mes talents soient utilisés pour des choses plus glorieuses, et j'aurais donc voulu rendre service à la justice car j'ai grand besoin d'un travail et de me sentir utile. J'ai déjà été garde à Lyrabar, Procampur et Marsembre, et j'ai été garde du corps pour un marchand de Selgonte, de plus j'ai servi un peu comme mercenaire ... disons que je me bas mieux qu'un quelconque plébéien mais je ne suis pas non plus le meilleur guerrier que vous n'ayez jamais rencontré, très loin de là. Je puis aussi me charger des exécutions capitales de façon anonyme, c'est un office que j'ai rempli plusieurs années dans le passé ...

Il ajouta enfin, ayant repris son souffle une dernière fois.

- Je ne suis ni fou, ni maudit, ni habité par les esprits ... j'ai juste fait de mauvais choix et passé trop de temps loin de la civilisation ... et sans prétendre être un saint homme, j'ai toujours oeuvré et souhaite encore verser mon écot à la justice... on dit que tout a un prix, le miens se contente d'un toit et d'un ventre qui ne crie pas famine, l'écot du bourreau me suffira amplement, dus-je me vêtir de rouge et faire connaître le questionneur comme il est d'usage. C'est bien peu en comparaison de la multiplicité des choses que je puis faire et d'une loyauté qui ne se vend pas à la corrupte ...

Il était à présent dressé comme une flèche dans la pièce, une main sous sa capeline, l'autre appuyée sur sa clavicule droite. Les yeux vitreux et le visage couvert de poussière cerclé des motifs colorés du riche vêtement qu'il portait ressemblaient à une sorte de masque mortuaire, mais les paroles qu'il avait prononcées de sa voix grave et lacérée de l'éclat rauque d'une rhinite dont il se remettait l'avaient été avec une vie redoublée par l'entousiasme qu'il avait pris à parler des étapes de son voyage d'exil. A présent au milieu de personnes qui avaient les mêmes codes et rituels que lui, Sargon sentait que la boule d'angoisse qui s'était coincée dans sa gorge se faisait plus ténue ... la devise de la cité était claire concernant la possible corruptibilité des agents de la justice, mais il savait aussi que dès le lendemain un homme comme lui intéresserait sans doute aussi certaines maisons décadentes pour s'occuper de ce que l'on appelait les "sales besognes".
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MessageSujet: Re: Amusons nous mes chers associés [Sargon]   Amusons nous mes chers associés [Sargon] EmptyMar 24 Oct - 0:48

Le garde, un homme roux et possédant une armure daigna alors lever la tête après les dires de l'albinos.

"Bon... Je ne sais pas si j'ai bien compris... Vous vous dénoncez parce que vous avez déclaré avoir failli commettre un acte illégal qui ne s'est pas passé finalement ? Hum... J'avais déjà entendu des histoires drôles mais celle-là dépasse toutes les autres."

L'homme se mit à rire un petit instant avant de reprendre la parôle sur un ton sérieux.

"Bon je ne peux pas vous faire enfermer pour ça, vous me comprenez bien. Par contre, si vous avez besoin de vous sentir utile, je peux vous offrir un petit travail. Il s'agirait d'enquêter sur un tueur qui a sévi dans les quartiers modestes de notre si prestigieuse cité. Tout d'abord, je vais vous envoyer rencontrer une de ses victimes que nous avons trouvé cette nuit même."

L'homme se mit alors à appeler un de ses hommes. Une jeune recrue aux cheveux blonds dépassant de son casque réglementaire et dont le regard volontaire montrait qu'il ne demandait qu'à faire ses preuves accourut alors au côté de son supérieur.

"Je vous place sous la surveillance de Balder, si vous nous êtes utile, il nous le dira dans son rapport. Y voyez-vous un inconvénient ?"
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MessageSujet: Re: Amusons nous mes chers associés [Sargon]   Amusons nous mes chers associés [Sargon] EmptyMer 25 Oct - 2:42

Enquêter ... investigation, requérir les informations et les ressources, c'était une chose nouvelle pour un homme né pour exécuter les ordres de façon astucieuse plutôt que prendre des initiatives par lui-même.
Sargon fit glisser entre ses doigts les maillons crochus de son arme et le cliquetis sembla quelque peu le rassurer.

Il fronça les sourcils en détaillant le roux tout d'abord puis le blond avec un regard de poisson mort qui avait de quoi mettre mal à l'aise... prenant le temps de réfléchir sans mot dire, un léger sourire se dessina sur son visage spectral qui sembla s'animer et danser sur le fond rouge du castelet que constituait son vêtement.


- Ceci constituait un acte d'intimidation, ce genre de chose est parfois réprimé ... j'ai donc pris mes précautions.

Les sourcils blancs s'infléchirent, barrant le dessus de la vue du guerrier, plissant son front.

- Toutefois votre proposition m'intéresse, sachez seulement que je promet pas de constituer un investigateur de premier ordre. Ma science est plutôt utile pour arracher des aveux qu'établir des schémas ... mais je me rendrais sur les lieux de la chose. Je n'ai rien contre le travail en équipe non plus ...
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MessageSujet: Re: Amusons nous mes chers associés [Sargon]   Amusons nous mes chers associés [Sargon] EmptyDim 5 Nov - 0:45

Le garde roux haussa les sourcils et dévisagea Sargon avec un certain fascinement amusé. Puis il se leva et répondit tout en le regardant dans les yeux.

"Vous m'avez bien dit que vous vous occupiez des exécutions de manière anonymes, je me trompe ? Eh bien, je suis persuadé que ce travail sera parfait pour vous. Mais à présent, vous allez devoir partir. Balder vous expliquera en quoi consiste votre travail en chemin."

Sur ces mots, Balder se mit au garde à vous pour saluer son supérieur avant de se diriger vers la porte pour sortir, invitant Sargon à faire la même chose.

Une fois dans les ruelles, Balder se tourna vers l'albinos avec un grand sourire.


"Je ne sais pas ce que que le capitaine Nogar a derrière la tête mais j'apprécie d'avoir un co-équipier avec moi. Je commençais à être plutôt débordé ces derniers temps."
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