La poésie du souvenir

(Puisque tout le monde y va de son petit vers, y'a pas de raison que je me prive! En voici un, certe pas très équilibré niveau métrique, et sans titre qui plus est.)



C'est l'histoire de la mort de tout un pays,
L'histoire d'une guerre, que le monde oublie,
Dont le silence fracassant a assourdit le bruit,
Sauf dans ma mémoire, où chantent encore les fusils.

A cette époque, j'ai bien cru mener,
Un combat juste, fidèle à l'idée,
Que nous avions aussi le droit de vie,
Sur la même terre que nos enemis.

Nous avions tous foi en notre pays,
Prêt à donner notre sang et notre vie,
Nous avions nos armes et notre courage,
De la haine à revendre, et au coeur la rage.

Qu'il viennent, nous étions prêt,
A nous battre et mourir, jusqu'au dernier,
Car les fils et les filles de notre race,
Tel le fer, ne plient pas mais cassent.

J'ai donc courbé le dos sous la mitraille,
Respiré l'air âcre du champ de bataille,
J'ai connu la peur, j'ai connu la folie,
Celle qui nous tue, ou nous garde en vie.

Mais la guerre toujours, semblait s'éterniser,
Chaque jour plus nombreux, l'enemi attaquait,
Car plus nous en tuions, plus il en venait,
Chaque jour plus nombreux, mes camarades tombaient.

Malgrés notre foi, nos armes, et notre courage,
Tous ce que nous avions de haine et de rage,
Les océans de sang que nous avons versé,
Inexorablement, ils nous ont broyé.

Ce que j'ai vu alors, ressemblait à l'enfer,
Des villes en feu, l'odeur de la mort dans l'air,
Car ne pouvant nous réduire, ils nous ont anéanti,
Craignant que se relève encore, ce peuple maudit.

Depuis ce jour funeste, je n'ai revu mon pays,
La défaite est amère, et j'ai perdu le goût de la vie,
Mercenaire solitaire, prenant ce qui est à prendre,
Je rêve de ce jour, où nous renaîtrons de nos cendres.

Ouais c'est cool brother !

Hum...

Aime bien le côté revenge à la fin, ça me fait penser à du Jaggler. Mais c'est bien "sympatique", ça m'étonne pas de toi !

C'est assez épique comme poésie, j'aime bien

Super joli, compagnon !! Vraiment génial

Je suis impressionnée ! Bientôt, tu écriras nos explois loooooolll !!!!

(En plus j'ai vraiment un projet comme ça, Vohn!)



Poème à une amie

Elle est près de moi quand les autres s'en vont,
Elle reste, même quand il n'y a plus d'espoir,
Jamais ne m'abandonne, même dans le noir,
Elle me suit sans craintes, contre toutes raisons.

Son amour est puissant comme un alcool,
Au goût tellement aigre, fort et suffocant,
Qu'il m'ennivre jusqu'à l'écoeurement,
Et me laisse enfin hébété sur le sol.

Son étreinte est vigoureuse mais si tendre,
Qu'elle me hante jusque dans mon sommeil,
Me soufflant ses mots au creux de l'oreille,
Disant que je suis le seul à l'entendre.

C'est elle qui boit mes larmes et dévore ma vie,
C'est elle qui m'aime et me voudrait encore,
Ses caresses sont glacées comme la mort,
Son nom est Solitude, la plus fidèle des amies.

c'est très bien écrit. bravo Skaron!
cela m'épate chaque fois de voir que les forums de RP sont remplis de gens de grand talent! encore bravo a tous les auteurs, compositeurs et dessinateurs!

Derrière le demi-orque se cache un artiste : où va le monde !!

Pas mal du tout grosse brute !

Oui c’est chant-mé bravo ! J’aime surtout parce que au-delà de la prose et indépendamment du style, l’émotion et les idées sont bien transmises au lecteur. On ressent des trucs en lisant tes textes.

Eh bé mes aïeux! ça doit être le plus beau compliment qu'on peut faire à un poète!


Avant de partir


Ne laisse nul autre que toi,
Te dicter ton chemin
Choisi tes chefs, choisi tes rois
Tu décide seul de ton destin.

N'aie pas honte de tes larmes,
Seules les pierres ne pleurent pas
N'aie pas honte de tes armes,
Seuls les faibles ne luttent pas.

Ne regarde pas derrière toi,
N'aie pas de regrets
Quoi qu'il arrive, marche droit,
Et ne laisse rien t'arreter.

Que tu aime ou que tu haïsse,
Ne le fait pas à moitié
Soigne tes vertus, assume tes vices,
Tu n'a pas à te justifier.

Ecoute toujours ton coeur,
Mais ne le laisse pas t'assourdir,
Que ce soit dans le bonheur,
Ou que ce soit pour souffrir.

Tu peux narguer la Faucheuse,
Encore et tant que tu veux
Sa poigne est douloureuse,
Et personne n'échappe à ses voeux.

N'aie peur de rien, n'espère rien,
Reste fidèle en ce que tu crois
La rage au coeur, l'audace au poing
Et tout ce que tu veux, tu l'aura.