Quand vous la rencontrez pour la première, vous vous dites tous la même chose. Une elfe du soleil! Il est vrai que sa chevelure dorée et ses yeux bleus peuvent porter, ou devrais-je dire, portent toujours à confusion. Mais, quand on y regarde de plus près, on découvre que ses yeux ont des reflets argentés et que son teint est légèrement plus clair comparativement à celui d’un elfe doré. Amarillys est nul autre qu’une elfe de lune des plus typiques. Car, quand elle vous regarde, vous n’y voyez pas le dédain auquel on pourrait s’attendre de sa part. Bien sûr, c’est une elfe. Mais, jamais elle ne considère, de prime abord, son interlocuteur comme un être inférieur. Du moins, elle laisse la chance au coureur. Elle est curieuse de tout et de rien, ne reste jamais bien longtemps au même endroit et apprécie la compagnie d’autrui.
Ce que l’on remarque chez elle, outre ses ornements de cheveux et ses multiples boucles d’oreilles, ce sont ses tatouages elfiques. Tout d’abord, il y a celui sur le front. Pas très discret, mais qui n’enlaidit en rien son visage. Par la suite, l’on remarque ses mains et poignets. À droite, des motifs entrelacés font le tour du poignet, continuent leur course sur le dessus de la main, pour finir autour de l’annulaire. À gauche, les mêmes motifs à quelques nuances près, parcourent le même chemin, mais se terminent autour du pouce. Quand elle a les cheveux relevés, on voit toujours le même genre de tatouage, mais dans un enchevêtrement plus complexe, au niveau de la nuque et qui semble descendre dans le dos. En réalité, le tout se rend jusqu’au coccyx. L’ensemble, bien que voyant, démontre un esthétisme indéniable. On ne peut faire autrement que de penser que l’auteur, derrière cette oeuvre, était au sommet de son art. Oeuvre aussi longue que complexe à réaliser. Derrière l’oreille gauche, deux minuscules symboles se moulent l’un à l’autre. Si on y regarde de vraiment très près, l’on découvre les symboles de Solonor et de Shevarash. Celui de Solonor étant légèrement plus grand.
Cette rôdeuse est facilement identifiable de par ses vêtements pratiques pour son occupation. De bonnes factures elfiques, bien qu’empoussiérés par ses voyages. Ses bottes, qui lacent jusqu’aux genoux, témoignent de ses nombreux va et vient de part leur usure du temps. Son arc long composite et son épée longue sont, quant à eux, les témoins de son autosuffisance.