Un drôle de Sunite dans une situation pas si drôle ...

operation espadonSans rencontrer de difficulté Menion et Velano gravirent l'échelle , non sans penser au cas ou un garde ai l'idée de lever les yeux, pour finalement atteindre le toit. De cette position ils purent épier sans risque la scéne qui avait lieu plus bas. Ces derniers ,constatant qu'ils avaient perdu toute traces de leurs cibles ,conclurent qu'ils avaient suffisamment travaillé pour ce soir et que de toute façon cela ne relevait plus de leur autorité. Roger avait sans doute eue la langue bien pendue, Menion bouillonnant d'envie de la lui raccourcir. Si la milice abandonnait si tôt en disant cela, il ne faisait plus aucun doute que le tavernier leur avait touché mot que l'ombre des masques de la nuit planait sur cette affaire ...

Une fois qu'il s'eu assuré que la milice avait bien quitter les lieux il échangea un regard avec Velano et amorça la descente pour rejoindre le sol pavé. Menion se félicita de voir son captif toujours présent à l'endroit ou il l'avait laissé. Plus de gêneurs maintenant qui retarderons l'interrogatoire qui ne cessait d'être repoussé depuis ce qui semblait être une éternité. Velano, en désignant le corp inerte que Menion regardait, affirmait que son groupe et lui même appartenaient aux masques de la nuit.

Mais n'y avait il rien de plus imprécis que de dire cela ? Accusé les masques c'était accusé un nombre ,que Menion ne connaissait même pas , de personne réunis en petites factions chacune capable d'agir de façon autonome ,suivant leur libre arbitre et indépendamment du pouvoir central. N'importe quel cellule pouvait avoir rependu la rumeur qu'un de leur trésors avait été volé. Et quant bien même s'eut été le cas , seules les cellules qui étaient directement concernées se déploieraient. Les autres en admetant qu'ils soient au courant de l'affaire essayeraient tout au plus d'arrêter les responsables si il les croisaient et si ils les reconnaissent esperant pouvoir le négocier plus tard. Ces deux dernière catégories seraient alors un nombre très faible des Masques. Mais la véritable question devient alors , quel cellule pourrait lui en vouloir personnellement ? Et auxquels peut il se permetre de faire confiance? Menion fit part de ses réflexions a Velano. N'avait il pas raison ? L'avis de son mentor était très important pour Menion, dés deux après tout , il était le plus expérimenté.

* toujours autant de question et si peu de réponse*

Menion poussa un soupire las et s'accroupit devant le corp inerte de l'homme à la peau mat.

- Quant à ce que nous allons faire ,dans un premier temps nous allons réveillé ce bougre et lui faire avouer tout ce qu'il sait. Avec les éléments que nous lui soutirons nous aviserons... Allez bonhomme , dit il en tapotant les joues de son prisonnier, réveille toi , on a besoin de toi par ici ...

Le sunite se tourna vers Velano et dit :

- Dans un idéal je souhaiterai réintégré les masques. Comme je te l'ai dit plutôt , j'ai une bourse pleine d'or qui peut aider à justifier mon absence. Crois tu que cela suffira?

Menion attendait beaucoup de Velano, il était peut être en possession d'informations déterminantes pour lui et si c'était le cas , il devait immédiatement le savoir.

Le prisonnier reprit conscience après quelques petites baffes. Il jeta un oeil autour de lui et, apeuré et blessé, resta docile.

De son côté, Velano semblait perturbé. Il répondit par langage des signes :

- Je ne sais pas ... si ces hommes venait effectivement des Masques, il te faudra beaucoup d'or pour les réintégrer ... Sauf si leur cellule est la seule à être concernée par l'affaire ... D'ailleurs, j'aimerai que tu m'expliques ce que tu sais ... Qu'est-ce qu'ils te voulaient ? Tu as fait un coup fourré aux Masques ? J'espère bien que non, Menion ...

Son regard se fit dur. Après tout, Velano n'était au courant de rien et il semblait normal qu'il s'inquiète ...

Devant les elucubrations de Velano , Menion se vexa un peu. Le croyait il aussi stupide ?! Il poussa un imperceptible soupire et répondit, aprés il était tout à fait normal d'exiger des explications dans pareil situation.

- Non Velano je n'ai rien dérobé aux masques d'une quelconque façon. Et quand bien même je l'aurais fait , tu te doute bien que je n'aurais jamais remit les pieds par ici... je ne sais rien de ces hommes ni même de la cellule qu'ils servent. J'avais espéré que t'en saurait un peu plus. Ils connaissaient ta position dans la hiérarchie des masques , c 'est plutôt troublant n'es ce pas?

Alors qu'il parlait, son captif reprit peu à peu conscience. Manifestement celui-ci avait bien compris qu'il n'était pas question de remettre en cause sa situation et qu'il avait grand intérêt à coopérer.

- Mais n'ai crainte , celui la va nous en dire plus. Menion lui lança un regard froid , on attend beaucoup de toi tu sais. Je vais faire simple, je veux des réponses claires , nettes et précises.

Menion plongea son regard dans le sien, il n'y vit que la peur et la soumission, satisfait le sunite poursuivit en prononçant distinctement chaque mots.

- Bien. Écoute attentivement. Je veux savoir qui t'emploie ,combien de membres comporte ta section , quels sont vos objectifs et surtout je veux des explications sur cette histoire de soit disant trésors volé.

Il se tourna vers Velano et ajouta.

- Si tu as des questions toi aussi, n'hésite pas ...

[HRP] Désolé pour le retard inexcusable ... [/HRP]

Le prisonnier eut un frisson de peur et s'empressa de répondre à Menion. Le sunite devina grâce à cette que l'homme avait été habitué à des interrogatoires violents ; il été évident qu'il craignait que Menion le torture. On pouvait aisément deviner que, durant ces interrogatoires, le prisonnier occupait le poste d'interrogateur ; ainsi il faisait partie d'une des branches les plus dangereuses des Masques. Et cela, Menion le sut avant même que l'homme ne réponde ...

- On est un petit groupe chargé de régler les problèmes internes des Masques : vols entre membres, déloyautés ... Ma section est chargée de résoudre les problèmes les plus sensibles. On ne connaît bien évidemment pas l'identité de notre employeur, qu'on appelle le Grand Loup, mais ce qui est sûr c'est qu'il nous a envoyé pour te cueillir. Il nous a juste dit ce qu'on avait besoin de savoir : tu as pris la fuite il y a quelques années avec la caisse. On devait t'extorquer par tous les moyens l'emplacement du trésor puis t'éliminer ... On savait également que tu serais avec un archiviste muet.

Il désigna Velano. Il marmonna ensuite dans sa barbe (qu'il avait drue) :

- Enfin, ce qu'on peut dire, c'est que ça a foiré ...

Il marqua une pause puis ajouta précipitamment, une lueur de terreur dans le regard :

- Je sais rien de plus, j'te l'jure ! Rien ! Je ne suis qu'un "gros bras", pas un chargé de l'administration !

Menion observait son captif avec soin. A cet instant, il ne le savait que trop bien, le sentiment profond qui habitait l’âme de cet homme était lisible. A la lumière de la lune qui éclairait ses traits, Menion déchiffrait l’expression de son visage. Les traits contractés, la pomme d’adam secouée de spasme, les yeux agités qui allaient et venaient frénétiquement de part en part de leurs orbites. De toute évidence, il était terrorisé. C’était là une bonne chose, pensait le malandrin, la terreur ne ment pas. Ce qu’il affirmait ne pouvait être que la vérité. Ce soir il lui devait la vie après tout, et celle-ci de toute façon était totalement en son pouvoir.
Par ces investigations, Menion put en apprendre un peu plus sur ce qui se tramait et, hélas, ces nouvelles n’étaient pas bonnes. Son visage comme ses mots en avait en effet beaucoup révélé. Une cellule bien précise lui en voulait, et la thèse de la caisse volée n’était toujours pas démentie. Cette cellule s’occuperait des cas les plus graves des problèmes au sein des masques, il était donc véritablement considéré comme un traître pas ici. Ou plutôt par ce grand loup. Ce dernier avait sans aucun doute pris la précaution de faire tourner une circulaire sur son cas chez les masques…

* Etre déclaré traître sur un mensonge, voila qui est vexant *

Mais si comme l’avait dit cet homme, la cellule était restreinte, leur effectif devrait être grandement réduit avec les événements de ce soir.
Menion fit craquer son cou et regarda l’homme non plus comme un pourvoyeur d’informations mais un idiot et une victime. Alors qu’il semblait craindre que Menion s’en prenne à lui, il dit soudain :

- Quel est ton nom ?

Le sunnite lui tendit la main pour qu’il se relève et ajouta à l’intention de Velano :

- Quel est ton sentiment là-dessus ?

L'homme hésita puis saisit la main de Menion, s'en aidant pour se relever. Puis il regarda le sunite droit dans les yeux et lui dit d'une voix qui se voulait rassurée :

- Nadgar. Mon nom, c'est Nadgar.

Velano analysa la réponse du Masque, puis répondit avec ses mains à Menion :

- Moi, je n'étais pas au courant de cette histoire. Je crois qu'ils doivent préférer que les histoires de traîtrises ne s'ébruitent pas. A part ça, quelques jours après que tu sois parti, il y a effectivement eu une rumeur au sein des Masques comme quoi le coffre d'une des sections aurait été dérobé. J'avais ne pas avoir fait de rapprochement à l'époque, mais c'est vrai qu'aujourd'hui, je comprends qu'on ait pu t'associer à ce vol ...

Le muet fixa Menion, attendant sa réaction ...

Lorsque Nadgar saisit sa main pour se relever, Menion nota que celui-ci le regardait dans les yeux. Intérieurement Menion appréciait cela. C'était la garantie d'un homme franc. Franchise qu'il n'arrivait manifestement pas à cacher car trahi pas sa voix hésitante. La peur, bien que s'étiolant peu à peu, était encore bien présente. Le malandrin durcit son regard et se désintéressa de lui l'instant suivant pour prêter attention à Velano.

* Ah! voilà des nouvelles intéressantes! Avec ces nouvelles informations je vais pouvoir changer la donne. Voyons voir... *

Le sunite passa machinalement sa main dans ses cheveux, soupira. Son cerveau bouillonait et l'éclair flamboyant d'une idée nouvelle arriva enfin. Il se tourna de façon à faire face à Velano. Il s'adressa à lui à l'aide du langage des signes, la nuit allait être longue...

- Alors il y a bien eu un vol, du moins une rumeur dont la date est superposable à celle de mon départ. Cela fait de moi le bouc émissaire idéal... Hélas je ne suis pas l'auteur de ce crime. Je me demande quelle est la cellule victime...

Il marqua une pose, le regard penseur.

- Bien, écoute. J'ai l'intention de faire de ce Nadgar un allié. Il me faudra simplement un peu de temps. Menion esquissa un sourire confiant puis ajouta: Pendant ce temps là, je voudrais que tu voies si tu peux trouver de quoi le retaper, voir une arme pour lui. J'ai une potion dans mon coffre à la cave, ramène la également. N'oublie pas aussi de laisser trainer tes oreilles ici et là sur le chemin. Toutes bribes, même rumeurs, peuvent nous être utiles. Et dernière chose, où suis-je le plus susceptible de trouver Izquierdo à cette heure-ci? On y jettera un oeil, par les toits, avec Nadgar. Quoi qu'il en soit rendez-vous en haut de cette échelle dans une demi heure. Des questions, ou suggestions?
Arrange toi pour être en avance, car si tu n'y es pas à l'heure... on viendra te chercher.

Velano s'empressa de répondre, tout aussi impatient que son ami de résoudre cette affaire :

- Izquierdo ? Il doit encore être au quartier général de la cellule ... Mais t'y rendre, c'est prendre de grands risques !

Il attendit un peu et ajouta :

- Bon, je vais chercher un peu d'équipement pour notre ami ... A tout à l'heure.

Et il disparut dans les ténèbres de la ruelle.
Nadgar, qui ne parlait pas le langage des signes, était évidemment perdu. Il regarda Velano partir et se tourna vers Menion, un peu inquiet :

- Qu'est-ce que vous allez faire de moi ? Je vous ai dit tout ce que je savais ...

A la dernière réplique de Velano, le malandrin acquiesça d'un hochement de tête et le vit disparaître au coin de la rue. Velano était la personne en qui il avait le plus confiance à port ponant, après tout c'était bien lui qui lui avait tout appris. Menion le savait digne et solide mais il ne pouvait ,malgré cela, être totalement rassuré quant à son sort...

* Fait simplement ce que tu as a faire, revient vite et les risques seront minimes. Et par dessus tout assure toi que personne ne te suis!*

Le malandrin laissa tombé sa tête puis se retourna vers Nadgar qui manifestait son inquiétude. Menion plongea son regard dans ses yeux comme on plonge une rapière dans un cœur.

- Tu te demande sans doute si, puisque tu n'as plus rien à m'apprendre, je vais te tuer. Menion marchait lentement en lui tournant autour. Rassure toi petit homme, ce n'es pas dans mes intentions...

Il marqua une pause puis repris, considérant Nadgar sous tout les angles.

- En revanche, la vérité c'est que tu m'interresse Oui, tu s'intéresse au plus haut point, Nadgar. Je souhaite mieux te connaître. Mais ne tardons pas, nous devons nous mettre en route. suis moi. c'est par ici.

Menion lui lança un regard bien sentit qui signifiait clairement qu'il ne tolérerai pas de question à propos de leur destination, puis saisit l'échelle et commença à grimper. Puisque Nadgar ne pouvait le voir , Menion ne sut retenir un frisson d'excitation.

* l'alchimie est lancé!*

Dans sa confiance infini, Menion ,sans regarder par dessus son épaule, attendit d'entendre Nadgar commencer a gravir l'échelle.

- commençons par le début, d'où vient tu ? Et quel divinité vénère tu?

Nadgar, suspicieux, regarda Menion, qui lui tournait déjà le dos. Un homme qui pactisait avec ses prisonniers et s'intéressait à eux ? Un homme qui passait devant ses prisonniers sans s'occuper d'une éventuelle traîtrise ?

- Je suis né dans cette putin de ville à deux sous et je vénère Mask, comme la plupart des Masques de la Nuit. Tu devais t'y attendre, non ?

Puis il s'agrippa aux barreaux de l'échelle et la gravit à la suite de Menion.

La nuit était maintenant noire, la lune étant recouverte par un amas de nuages. On ne risquait pas de les surprendre sur les toits. Enfin, les citadins ... Les Masques, eux, connaissaient les toits comme les rues et s'engager là-haut ne leur donnerait peut-être qu'un court répit ... Enfin, c'était toujours mieux que rien.

Une fois le toit atteint, Menion se retourna et attendit que Nadgar l'ai rejoint. Son regard était teinté de scepticisme et de perplexité. C'était précisément cette état d'instabilité que Menion recherchait. La même instabilité qui tenait la vie de Nagdar. Car la vérité était qu'il suffisait simplement à cet instant au sunite de pousser le masque, qui se trouvait au bord du gouffre, pour que celui ci bascule dans le vide dont on ne revient jamais. Apart peut etre dans ces histoires de sorciers maléfiques albinos capable de commander aux morts, mais cela Menion n'y croyais qu'a moitier.
Lorsque Nadgar voulut s'éloigner de l'échelle , donc du vide béant, Menion lui barra la route. Il fallait que le malaise monte encore. Le malandrin ne le regardait pas, il regardait le néant derrière Nadgar, d'un oeil inquiet. Inquiétude qui se communiquerai sans aucun doute. Et enfin, lorsqu'il jugea que l'attente avait assez durée Menion esquissa une courbette à peine perceptible puis prit les devants un sourire malsain sur les lèvres. Comme si de rien n'était il repris sa route et la conversation:

- Oh, par tout les dieux! N'a t'ont jamais rien vu de plus extraordinaire par ici. Ça en devient presque indécent tant c'est pathétique... Parlons sérieusement veut tu. Qu'es ce que tu sait faire ? Quel pouvoir possède tu ?

Alors qu'il parlait Menion ne perdait pas de vus sa destination. Encore une dizaine de minutes à franchir incognito et ils aurait une vue de choix sur la sortit du quartier générale. D'ici la ils n'avaient qu'à etre discret et attentif.

-Et tant que tu utilise ta cervelle , on est pas les bienvenus par ici. Déplaçons nous sans bruit et sois sur tes gardes, faudrait pas que la situation dérape n'es ce pas.

[tout les jets pour être discret et repérer les éventuelles obstacles en tout genre]

[HRP = désolé pour le retard]

Nadgar se renfonça dans sa soumission, baissant les yeux devant son nouveau maître. Quand celui-ci lui libéra enfin le passage, il monta sur le toit et répondit :

- Et bien, mes talents sont ceux d'une brute. Je ne suis rien de plus qu'un homme de main. Ca me semblait d'ailleurs évident, au vu de la bagarre dans l'auberge ... Enfin, bref. Je sais taper, torturer, intimider ...

Il eut un petit sourire amusé et répondit à a deuxième remarque, tout en suivant Menion :

-Ok, ok ... De toutes façons, je crois pas qu'il me reste grand-chose à perdre ... Bon, allez, marchons silencieusement ...

[Bon. Je me réveille. Allez, je me réveille ... C'est bon. J'ai corrigé, y'a plus de méchant albinos dans ton histoire. Tu peux dormir sur tes deux oreilles ^^]

[HRP: mes plus sincères excuses pour le retard, mon pc était hs et comme le réparateur était incompétent ça beaucoup trainé. mais maintenant je pense que c'est OK. j'ai une nouvelle carte graphique.]

Menion poussa un soupir las puis enjamba agilement l'espace qui séparait la plateforme sur laquelle il se trouvait et celle qui visait. Quand Nadgar l'eut rejoint le Sunite dit:

- humpf , tu ne vois pas ou je veux en venir hein. Mais tu as raison. Tachons de survivre a la nuit et peut être auront nous l'occasion d'en reparler... allons-y!

Si la nuit était déjà bien avancé, ce n'est pas pour autant qu'il devait relâcher sa garde. Port ponant était d'avantage dangereux de nuit que de jour, et cela Menion le savait pour avoir était un acteur de cette insécurité. Il devait se montrer très prudent et d'avantage encore maintenant qu'il n'y avait que quelques minutes qui le séparait de son objectif, à savoir, la quartier général de la cellule d'izquierdo le chasseur de tête.
La plus grand difficulté lorsque l'on voyage par les toits ,c'est les tuiles. Il n'était rien de plus traitre que les tuiles. Un pas mal calculé, une distance mal estimé et voila tout votre travail réduit a néant. Outre cela, il devait aussi être très attentif à son environnement. les cellules de surveillances , si elles le repéraient , ne lui laisseraient aucune chance alors Menion avait intérêt à se montrer puis malin qu'elles.
Bientôt le sunite apercevra le quartier général. Si les choses n'avait pas changer, la couverture serait toujours la même et il la reconnaitrai au premier coup d'oeil. Une fois qu'il l'aura identifier , il n'aura plus qu'a chercher un endroit ou il espionner les lieux à sa guise et surtout discrétement.

[ les jets de discrétions ]

[Tous jets réussis, veinard]

Menion se faufila à pas de chat sur les tuiles qui frémirent à peine sur son passage. Nadgar hésita puis tenta de faire de même, avec certes moins de détermination mais tout autant de talent.
Ils parcoururent les toits de Port-Ponant durant plusieurs minutes. Finalement, ils arrivèrent sur le toit d'une maison située en face de celle d'Izquierdo. A travers une fenêtre, on pouvait voir que la lumière d'une lampe à huile était allumée ... Izquierdo n'était visiblement pas couché.

Une fois arrivé a destination Menion se plaça sur un site de choix duquel il pouvait observé tout ce qui lui plairait sans risque d'être vus. De part la fenêtre le malandrin constatait qu'une lampe a huile brulait toujours , ce qui signifiait clairement que quelques tâches occupaient encore Izquierdo.

* Je me demande ce qu'il fabrique ... qu'importe , il ne me reste plus beaucoup de temps*

A Nadgar , qui partageait sa planque, il glissa :

- C'est le moment de faire tes preuves. J'ai une mission pour toi.

Il marqua une pause mesuré pour laisser l'imagination de son compagnon vagabonder puis repris toujours sans le regarder :

- Va rejoindre Velano. Si tu part maintenant et que tu prend autant de temps que pour l'aller tu y sera à l'heure prévus. Tu lui donnera ceci, preuve que tu dit la vérité, Menion détacha son collier à l'étrange pendentif argenté et le lui confia avec la plus grande gravité du monde, et lui dira que je le demande de rallier le QG d'izquierdo et de s'arranger pour le faire sortir ... seul si possible. Alors tu reviendra et on guettera ensemble la scène depuis ce poste. Quand Izquierdo sortira , je lui apparaitrais également. Toi , tu restera cacher ici et tu interviendra en cas de grabuge. Fait lui part de la totalité du plan. tout est claire ? très bien alors vas-y et ne te fait pas repérer.

Quand Nadgar se leva pour accomplire sa mission Menion dit :

- Si tu revient avec un succes, je te considérerais comme mon égale. maintenant vas.

Alors le Sunite reporta son attention sur la maison , en quête d'un quelconque indice supplémentaire.

[ perception auditive ?]

Nadgar semblait vraiment perturbé par la confiance que lui faisait Menion. Il y a quelques heures, le sunite avait fait de son agresseur un prisonnier. Et voilà qu'il le traitait comme un allié, presque comme un ami !
Il se leva et, le pendentif serré fort dans sa main droite, s'en alla rapidement sur les toits.
Menion eut tout de même un léger doute. Et si Nadgar l'abandonnait et allait le dénoncer ? Et si Nadgar se faisait capturer et torturé ?
Mais le sunite se ressaisit, focalisant son attention sur la demeure d'Izquierdo.

[Perception auditive 17]

Bien qu'il était presque sûr que la distance séparant sa cachette de la maison l'empêcherait de percevoir des bruits, il se surprit à entendre une voix au sein de la maison. Ou plutôt, deux voix. Deux voix masculines. L'une était peut-être Izquierdo ...

Sans aucune surprise, Nadgar obtempéra. Menion savait parfaitement ce qu'il faisait. Le conditionnement avait été rapide et intensif, et c'est précisément pourquoi il serai efficace. Tout avait était fait dans les règles de son art. De tous ce qu'il avait put lire dans son comportement et dans les propos qu'il tenait, Menion avait vite compris que le personnage n'avait pas une psychologie extrêmement élaboré. Et elle ne survivrai pas au ton alerte qu'il avait imprimer à la situation. Trés peu de chance donc, qu'il désobéisse. En revanche la ou Menion avait d'avantage de soucis à se faire c'était qu'il se fasse attraper... auquel cas... mieux valait ne pas y penser. mais Nadgar était un masque compétent, il avait démontré une discrétion aussi efficace que celle de Menion, et maintenant qu'il était seul, les risques qu'il se fasse repéré diminuait encore.
Car s'était fort de ces réflexions que le sunite avait chargé son compagnon de cet mission. A présent les dés étaient jeté et le mieux qu'il pouvait faire était d'accumuler encore plus d'information sur la situation au QG. Ce qui porta ses fruits. En effet une écoute attentive lui appris avec certitude qu'il y avait du monde à l'intérieur. deux voix, masculine, était distincte. Mais à son grand regret il était incapable d'assurer s'il s'agissait effectivement du chasseur de tête.
Le malandrin secoua la tête en signe d'abnégation et regarda autour de lui, en quête d'un endroit ou il pourrait établir un contact visuel avec l'intérieur de la demeure.
L'endroit ou il si trouvait actuellement étant le plus sur , changer de planque signifiait perdre en sécurité. Mais il n'était pas venus de si loin pour reculer devant si peu. Il repéra une cheminée face à la fenêtre du QG et tenta sa chance. Une fois qu'il l'eue rejoint, il s'y adossa de façon à être invisible si quelqu'un regardait par la fenêtre. Puis il jeta un regarde dérobé à l'intérieur du QG ...

[perception auditive ? détection ? ]

Menion monta jusqu'à la cheminée qu'il avait repéré. S'accolant au muret de pierre, il tenta de se faire invisible.

[Discrétion 14]

Une fois qu'il estima s'être suffisamment caché, il dirigea son attention vers la fenêtre de l'autre côté de la rue.

[Détection 10, Perception auditive 12]

Mais la lumière présente dans la pièce l'éblouit, l'empêchant de voir quoi que ce soit de plus. De même, les paroles se muèrent en bruit et il perdit rapidement tout espoir de comprendre la conversation. Pour en apprendre davantage, il fallait s'approcher ...

Alors que le Sunite réfléchissait à la marche à suivre, il entendit un bruit de verre qui se brisait en tombant par terre. Le bruit provenait de la maison d'Izquierdo. L'objet avait visiblement été jeté, avec force : un geste de colère. La discussion semblait s'envenimer ...

De là nouvelle position ou il était, l'angle duquel il observait dans la maison était plutôt handicapant. Il était placé d'une façon telle que la lueur de la bougie l'aveuglait. De plus , les voix étaient tout aussi indistinct. il n'avait dont rien gagner dans ce mouvement, si ce n'est de prendre encore plus de risques de se faire repérer. Il poussa un soupir deçu et entendit soudain un bruit de verre brisé. sans y réfléchir il jeta un œil mais n'y vit rien. le ton commença à monter. de toute évidence ça se gâtait à l'intérieur.

* Ah Izquierdo, comme tes colères sont terribles! Je me souviens de tout!*

Si son ouïe ne l'avait pas trompé et qu'il n'y avait bien que deux hommes dans la maison, alors le chasseur de tête maitrisait la situation. Mais le soucis principale était qu'il était toujours incapable de confirmer qu'il s'agissait bien d'Izquierdo.
Or pour vérifier il devait de nouveau changer de position , et , plus dangereux, s'approcher augmentant ainsi les risques de se faire repéré. Il avait déjà tenté sa chance deux fois , avec un succès dont il n'avait toujours pas la confirmation. Trois ce serai trop tirer sur la corde. Il fallait s'abstenir.
Toutefois , il existait une solution alternative mais le temps jouait contre lui. Si il approchait et se faisait repéré , il savait qu'en tout les cas , les "renforts" arriverai, mais sans doute trop tard.

*Le plus sage est de s'en tenir au plan. attendons patiemment *

[ Discretion ? Détection ? Perception auditive ? ]

Menion avait toujours eue une très bonne notion du temps. Mais cela n'empêchait nullement celui ci d'être long. Il avait le temps de renouer avec les nuits de port ponant, surtout avec les vents froids et secs qu'il y avait a cette hauteur. Le temps s'écoulait lentement , c'était toujours ainsi lorsqu'il était tendu. Il jeta de temps à autre des petits coup d'oeil furtif dans la rue mais elle était systématiquement déserte. Seul l'agitation dans la maison d'en face venait troublé l'ordre de la nuit. Alors Menion en vint presque a douter que ce fut une erreur de confier cette mission a Nadgar mais il écarta cette possibilité très rapidement. Il savait ,lorsqu'il avait donner cet ordre à Nadgar, que cet période de doute allait se manifesté. Le sunite était très verser dans son art et le cas de Nadgare est l'un des plus brillant qu'il lui ai jamais été donner de réaliser. Il pouvait avoir confiance en lui et Menion savait pertinemment pourquoi.
Alors comme pour confirmer sa pensée le voila qui arriva en compagnie de Velano. Il remarqua que les deux hommes le cherchait des oeils sur les toits mais leur recherches furent interrompt.
En effet un bruit sourd venait d'être provoqué dans bâtisse de Velano.

*Il faut choisir ! vite !*

Avec la réactivité d'un lynx Menion quitta sa cachette et sauta du toit pour atterrir en un roulé boulé maîtrisé qui amortit sa chute. Il se releva silencieusement et rejoignit Velano, tout en regardant attentivement au alentour si quelqu'un les épiaient. Il leva la main pour leur intimer le silence et réfléchis à toute vitesse.
Il fallait qu' Izquierdo s'en sorte en vie et que son agresseur ne puisse pas s'enfuir lorsqu'ils interviendront. Menion maudit de nouveau le fait qu'il ne pouvait confirmé s'il s'agissait bien de Velano et annonça tout bas mais fermement :

- on va intervenir. écoutez moi : Velano. Le bâtiment possède une deuxième porte de sortit trouve la en toute discrétion et tien toi prêt à intercepter quiconque tente d'en sortir. Il y a de forte chance que cela se produise. Garde à l'œil également les fenêtres ! Pendant ce temps là moi et Nadgar , dit il en lorgnant la nouvelle arme de l'interressé, allons enfoncez la porte et arrêtez l'agresseur d'Izquierdo. c'est partit ...

Menion arma son arbalète, échangea un regarde avec Nadgar , donna le décompte et à trois ils se jetèrent avec force contre la porte.

[HRP: Désolé pour le retard, c'est repartit ! ]

Menion et Nadgar se jetèrent sans ménagement sur la porte qui s'enfonça. A leur grande surprise, ils ne trouvèrent pas ceux à qu' ils s'attendaient... en face d'eux se tenait trois hommes, tout de noirs vêtus à l'instar de l'accoutrement de Nadgar. ils s'étaient réunis autour d'une chaise sur laquelle un personnage bien connus de Menion siégeait fort inconfortablement.

* Izquierdo! qu'es ce que cela signifie ?! *

Menion récupéra rapidement l'équilibre qu'il avait perdu en enfonçant la porte. d'ailleurs celle ci se referma brutalement est un énième homme en noir en barrait désormais l'accès... armé...

* C'est une mascarade !*

Le malandrin avait trouvé plus fort que lui ce soir, il fallait le reconnaitre... Il jura intérieurement. quel piège grotesque! Et il était tombé dedans comme un débutant. Son ego si volumineux en pris un sérieux coup, mais il ravala sa fierté en serrant les dents. Personne ne dit un mot pendant un moment qui parut une éternité ce qui permettait à son publique d'apprécier ses tentatives de dissimuler sa surprise et sa rage. Mais trop tard à présent...

* comment tout cela à t il put m'arriver? à MOI! .................. Ok , reste Zen... essayons cela.*

Il s'adressa aux masques haut et fort démontrant ainsi qu'ils ne l'impressionnaient pas, mais le but était de faire parvenir un message a Velano, espérant que celui-ci l'entende :

- Trés bien ... Trés bien... J'ai trouvé meilleur que moi ce soir et je le reconnait humblement. voyez . . .

Menion désarma son arbalète lentement et la rangea. Il soupira et embrassa du regard un à un chacun des individus qui composaient son auditoire. Il jaugeait chacun et cherchait a estimer leur force, tentait de déterminer qui était le plus fort et qui était le plus faible.

- Alors dite moi. Qui est l'homme que je doit félicité? Lequel d'entre vous est Le Grand Méchant Loup ?

[ psychologie ? et une priére ^^ ]

Menion eut un mouvement de recul. Ces gars là n'avaient pas l'air d'avoir envie de jouer. Dans tout les cadrants de contrôle , il était dans le rouge. Il fallait trouvé une solution. Et vite! Le malandrin serra les dents et passa en revu quelques atouts ... les premières ressources dont il disposait était humaine : Nadgar , Velano et lui même. Tous irremediablement humain. Humain donc faillble. Nadgar avait fait ses preuves ce soir, le fait qu'il était encore la l'attestait et cela suffisait au sunite bien que la situation ai changé. Velano n'avais toujours pas donner de signe de vie. Cela ne signifiait pas pour autant qu'il était pris. Du moins il l'espérait.
Le Sunite posa sa main sur sa hanche, à quelques centimètres de sa ceinture et ses trésors.

*Qu'es ce que t'attend Velano! C'est d'une diversion d'ou j'ai besoin et tu le sais! Envoie leur un pavé brisé quelques carreaux. je n'ai pas besoin de plus, allez!*

Menion devait rationné mais il avait déjà perdu un temps précieux, et celui qu'il avait devant lui était de l'ordre de quelques secondes. Toute en maintenant le contacte visuelle avec ses opposants , le malandrin glissa tout bas à son acolyte:

- A mon signal ... la fenêtre de droite...

Que Velano leur offre une diversion ou non ils n'avaient plus le choix. Aux prochain pas des masques ils tenteraient leurs chances.

[ jet de sable au visage du masque le plus proche (bluff) + tentative d'évasion en brisant la fenêtre (acrobatie) ]