Port-Ponant RP
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Hyjial
Horizon
Delihan Rhamiss
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Delihan Rhamiss
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Delihan Rhamiss


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MessageSujet: Ecritures   Ecritures EmptyLun 21 Nov - 23:32

Voilà, avant de poster, je voulais savoir si des gens étaient intéresser par mes textes, qui sont des nouvelles ( donc assez long à lire )

Dire moi, et je posterais alors :)

( Ps : ce post est là pour économiser la BDD ;) )
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Horizon
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Horizon


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Localisation : Dans le lointain, quelle question !
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MessageSujet: Re: Ecritures   Ecritures EmptyLun 21 Nov - 23:46

Je crois les avoir déjà lues. Sauf si y en a des nouvelles (uh uh jeu de mot pourri) depuis.

Voui, je veux :amen:
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Hyjial
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Hyjial


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MessageSujet: Re: Ecritures   Ecritures EmptyVen 25 Nov - 22:18

Idem! ça me nain téresse!
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Déneïr
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Déneïr


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MessageSujet: Re: Ecritures   Ecritures EmptySam 26 Nov - 16:10

Moi aussi!
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Eraziel
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Eraziel


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MessageSujet: Re: Ecritures   Ecritures EmptySam 26 Nov - 17:54

Moi aussi, je suis intéressé par tes nouvelles ^^
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Ïndak
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MessageSujet: Re: Ecritures   Ecritures EmptySam 26 Nov - 19:10

Bien que j'ai quelques soucis de lecture (j'ai été barbare illettré, il n'y a pas longtemps), ça m'intéresse.
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Skaron Tan'Kin
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Skaron Tan'Kin


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MessageSujet: Re: Ecritures   Ecritures EmptySam 26 Nov - 20:12

Essaye toujours! De toute façon, ce n'est qu'après les avoir lues qu'on pourra te dire si on aime ou pas.
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Delihan Rhamiss
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MessageSujet: Re: Ecritures   Ecritures EmptyDim 27 Nov - 17:06

Voici donc ma nouvelle se passant dans un univers assez large de ma création ( un mix de plein de chose en fait )
C'est aussi le background d'un de mes personnages.


Le soleil se levait à peine, embrasant le ciel de flamme orangées et pur comme de l'or, baignant l'entrée est de Camelot dans une douce lueur de renaissance. Les hauts pilier se dressaient fièrement, comme un rapelle de la puissance des hommes, et au milieu d'eux, marchant calmement, s'aidant d'un baton ornementé et gravé de runes viking, portant sur sa tête en fer une améthyste grosse comme le point, un homme avançait, soleil dans le dos, et cheveux au vent.

L'inconnu marchait d'une grande assurance, habillé d'une tenue chatoyante bleue, et sa cape rouge aux liseraie d'or battait le vent au doux rythme de la légère brise matinale. Son regard, tout aussi bleu qu'un ciel de printemps semblait doux, et pourtant charmeur, et ses long cheveux noir lui arrivait jusqu'aux épaules.

Pour tenir sa cape, une broche luisait au soleil, elle portait d'antiques insignes oubliés de tous, qui représentaient une harpe, et un baton de sorcier.

- Enfin... Camelot... ma terre natale...

Il rentra calmement dans la ville, sans aucun problème, bien que son léger accent midgardien aurait put lui attirer moultes ennuis.

Finalement il trouva une auberge, et rentra, tête haute, regardant d'un coup d'oeil la clientèle présente, et alla au comptoir.

- Bonsoir, auriez vous une liqueur de mure ou de framboise s'il vous plait?

Greamnio était là, réveur, attablé dans la grande salle, lorsque vint enfin sa liqueur. Il sortit aussitôt de ses pensées en voyant la belle serveuse approché de sa démarche agile et rapide, esquivant quelque mains balladeuse comme l'aurait fait le plus grand des voltigeurs.

- Votre liqueur Sir. Elle avait parler de la voix qu'elle avait fait sienne depuis voilà moultes lunes, une voix douce et légèrement sensuelle, capable d'embrasé le coeur d'un homme, mais qui pourtant disait de ne pas trop s'approcher.

- Soyez remercié belle dame. Il avait dit ces mots d'une voix calme et chantante comme le vent, marque de son passé de conteur au pays de la neige éternelle, et fit glisser sur la table un écu d'or, de quoi payer la liqueur, de nombreuses autres et même quelques verres à la serveuse.

Il prit le verre, et se détourna, regardant le feu, il se perdit dans les limbes de son passé.

- Lidiana... Lidiana...

Il ferma lentement les yeux, et se laissa emporter dans les cieux des rêves.

- Lidiana! Greamnio courrait derrière une magnifique viking, habillée de rouge, et de noir, une longue épée battant dans son dos.

- Vient, je suis sure qu'ils sont par là!

Greamnio regardait les formes de cette femme, courrant à perdre haleine pour la ratraper. Se faisant, il ne remarqua pas deux ombres se perdre dans les fourrées, n'ayant d'yeux que pour sa belle.

- Alors? tu vi... La jeune femme n'eut pas le temps de terminer sa phrase, que deux flèche à l'empenage noir vinrent lui faucher les jambes, envoyant rouler la femme au sol.

Le jeune homme, voyant cela, ne prit que peu de temps a réagir, que deja il incantait de sa voix mélodieuse.

- Bragi, vient en moi, et fait que ces parôles brises nos ennemis et soigne ma bien-aimée!

Il dégaina une longue lame, et lacha un mot de pouvoir alors que celle ci s'embrasa, et commença à défier quiconque s'aprocherais de sa belle, chantant toujours à plein poumon. Les premières flèches qui vinrent furent brulées par l'aura de l'épée, alors deux elfes sortirent des fourrées, fonçant sur le jeune homme, deux lames au clair.

La première estocade laissa une longue estafilade sur la joue de Greamnio, qui, contre-attaquant reussi à blesser un de ses adversaires au flanc. Le combat qui s'ensuivit fut bref, et finalement vit la victoire de l'homme, qui laissa fuir ses agresseurs, tombant à genoux auprès de la femme qui fut son épouse, et qui dorénavant n'était plus qu'un corp sans vie.

De longue minute passèrent, sans qu'un mot ne fut prononcé, puis finalement l'homme se releva, mue par une volonté qui n'était pas la sienne prit le médaillon de la défainte, et entonna une sombre mélopée, le corp de la femme s'élevant dans les airs, disparut finalement dans le firmament, alors que l'ombre de l'inconscience voilait les yeux du jeune homme
- Sir?... Sir vous allez bien?

Greamnio quitta le monde des rèves aussi vite qu'il y était aller, et revint au présent avec le charmant visage de la serveuse juste face à lui.

- Oh... Oui, merci bien belle dame, juste le passé qui s'amuse à me tirailler...

Il la regarda encore une fois, et hocha la tête comme pour la remercier de sa solicitude, et prit son verre en main. Il se perdit un long moment dans les mouvements de la liqueur rosée, puis en prit une gorgée, et revint au feu.

- La Succube... Comment s'apellait-elle?...
***
- Ta mort arrive Krashnia, je la porte!!

Greamnio était vetue d'une longue cote de maille, et tenait sa lame enflammée de ses deux mains. Il combattait une superbe femme ailée, à la beauté mortelle, et elle avait le dessus, elle s'amusait, alors que Greamnio s'essouflait.

- Laisse toi aller au désir, vient, et accepte mon baiser mon beau.

Greamnio n'osais plus penser, il ne combattais que pour sauver sa vie, redevenu une bête, et non un homme. Le combat dura encore un moment, et finalement Greamnio trébucha, et posa un genoux à terre. La succube en profita, et se raprocha, un peu trop. Le jeune homme, voyant sa seule chance de survie, envoya son épée dans le ventre de la démone, qui, blessée s'envola à nouveau.

- Insignifiant humain, je ne te tuerais pas, mais ta vie sera un enfer!

La succube spalmodia et une lourde brume noirâtre monta du sol, rentrant dans le corp de Greamnio sans que le jeune homme ne puisse faire quoi que ce soit. Finalement l'inconscience prit le jeune homme une fois de plus.

Le voile qui couvrait les yeux de l'homme se déchira finalement. Il se releva à moitié, et regarda autour de lui. Il était dans ce qui semblait etre une tente, et une vieille femme se tenait à coté de lui. Elle avait l'air douce et tendre, une suivante d'Eir sans nul doute.

- Ah enfin te revoilà parmis le monde des vivants, tu sais que tu a de la chance toi? demanda malicieusement la vieille femme.

- Qu'est... ce qui m'est arrivé?

- Tu a été maudit par un démon, calme toi... Mange, et vient me rejoindre dehors entendre ce qu'il y a à entendre.

Le jeune homme avala vite fait son bol de soupe, et sortit après s'être habillé. La femme lui fit signe de s'assoirs à même le sol et il obtenpera.

- Tu à été maudit... Tant que tu n'aura pas épouse, tu sera condamner a vivre en tant qu'homme, et femme. Homme à certain moment, femme à d'autre. Tu ne peut trouver épouse en midgard, alors part...
***
- Et ainsi je m'en fut aller...

Greamnio revint au présent, et sourit tendrement en faisant signe à la serveuse.

- Vous auriez une chambre à me louer belle demoiselle? demanda le jeune homme en terminant sa liqueur alors que la femmerépondait en hochant la tête.

- Soyez bénie belle ange, voilà de quoi boire un verre après le service, dit le cabaliste en se levant et laissant une pièce d'or sur la table.

La pièce était grande, mais un large lit occupait, avec une armoire et une coiffeuse quasiement toute la place. Deux fenètres ouvertes laissaient entrer l'air frais du printemps, et au dehors le bruissement des fueilles renaissante jouaient, avec le gazouillis des oiseaux une douce mélodie.

Greamnio rentra lentement, et souria légèrement à l'image familière que lui renvoya le miroir, l'image d'une superbe jeune femme aux cheveux de feu, natée sur le front et tombant derrière les oreilles puis dans le dos, tel une couronne radieuse qui fondrait le long du cou et le creux du dos de la femme. Son regard était doux, et pourtant semblait briller d'une flamme éternelle.

- Nia, dit Greamnio en saluant d'un mouvement de tête l'image du miroir.

- Bonjour Nio, enfin te voilà, allez, laisse moi venir.

- De suite ma belle, répondit le jeune homme, fermant les yeux en laissant la femme venir.

Les traits du jeune homme se voilèrent, une brume noire l'entourant, puis se retira en dévoilant la femme du miroir.

- Merci toi, dit doucement Greamnia à l'image du jeune homme homme dans le miroir. Dit, tu te rapelle pourquoi tu t'es tourné vers la magie, toi qui aimait chanter?

- Oh oui...
*****
Greamnio chevauchait calmement sur le chemin forestié, une chanson guerrière aux lèvres. Il avait quitté Midgard deux mois plus tôt avec son épée, un arc, son cheval et son étrange reflet.

Où allait-il, il n'en savait rien, mais ce qu'il savait c'est que Midgard ne lui apporterait plus que tristesse et tourments.

Il était en train de se remémorer les raisons de son départ lorsqu'un cri couvrit un instant le chant du jeune homme, et, tendant l'oreille et faisant silence, il pouvait entendre des bruit de métal. C'était un cri de rage, de colère et de passion. Greamnio ne prit pas le temps de réfléchir et lança sa monture au galop en direction du cri, chantant à plein poumons pour se motiver, lui et sa monture.

Enfin il arriva... Là, devant lui, un homme dans une armure de plaque ornée d'un phényx combattait à l'épée une créature hideuse et bipède trois fois plus grande que lui. Le monstre maniait une vieille épée rouillée qui contrastait, telle le bien contre le mal, face à la superbe lame du guerrier.

La pluie de coup qui s'abattait sur le paladin finit par venir à bout du bouclier resplendissan de celui-ci, envoyant volé à plusieurs mêtres de là les restes de ce qui fut la dernière défense de l'homme saint.

Greamnio sautit de cheval et dégainant la lourde lame enflammée de son fourreau il alla se camper au coté du paladin.

- Ensemble nous vaincront! cria le jeune homme, chantant de plus belle, envoyant le premier coup qui ne trouva pas la chair du monstre.

Tout se passa ensuite très vite, seul deux coups suffirent, l'un désarmant l'adversaire, l'autre envoyant le skald s'écraser contre un arbre, défonçant armure et cage thoracique sans distinctions. Le jeune homme avait le soufle coupé, du sang coulant du front et du dos. Le noir entoura Greamnio, qui sombra dans les ténèbre de l'inconscience, alors que les bruits du combat qui continuait lui semblaient partir au loin.

lorsqu'il rouvrit les yeux, le spectacle qui se déroulait devant lui lui coupa le soufle : un morceau de cristal pur, de la taille et de la forme d'un homme se battait pour sauver la vie des deux hommes, et même, au bout de quelques coups échanger, réussi a vaincre le monstre.

Greamnio resta bouche bée lorsque le simulacre se mit devant lui, immobile, comme attendant les ordres. Le jeune homme se releva lentement, constatant que les prières saintes du paladin avait refermé en partie ses blessures, et se mit debout, non sans mal, alors que sa cote de maille tombait en lambeau à ses pieds.

- Ta lame, noble guerrier, dit le paladin en tendant l'épée enflammée au jeune homme.

- Garde là, je ne suis plus guerrier, répondit-il, regardant le simulacre.

****
- J'aime bien comme tu raconte avoir perdue ta foi en les dieux midgardiens Nio, dit la jeune femme, se retournant pour regarder le miroir.

- Je ne crois qu'en l'amour et la magie, tu le sais...

Greamnia regardait l'image dans le miroir et souria.

- Depuis deux ans que l'on vit ensemble, je ne t'ai jamais vu aussi nostalgique. Qui y a-t-il Nio?

- Cela fait six ans que je me suis éxilé, et aujourd'hui je revient, que va dire ma famille, seront-il content que je soit cabaliste à part entière, ou me repousseront-ils à cause de cette malédiction?...

- Tu leur dira que cela t'a sauver la vie et puis voilà, tu te rapelle?...
********
La nuit était claire et calme, seul le crépitement du feu et les bruits des bêtes nocturnes rapellait à Greamnio que le temps passait. Autour de lui, sous la pâle lueur de la lune et la lumière toujours changeante des flammes, une dizaine de tentes se dressaient, telles des grottes obscures, défiant le temps.

C'était le campement de la caravane qu'il avait accepté de protéger.

Il détourna le regard, et, rassuré, remarqua que le simulacre n'avait pas bouger depuis tout ce temps. Le jeune homme se leva et s'étira lentement, puis se remémora une formule qu'il incanta aussitôt, et sa peau se recouvra un instant d'une teinte de rubis sanguin, alors qu'autour de lui une aura de haine et de terreur semblait le protéger.

Il resta encore immobile un moment, scrutant la forêt, et faillit se détourner sans faire attention au mouvement perçu à sa droite. Il regarda de nouveau, et ordonna mentalement au simulacre d'aller voir ce qui se passait derrière les fourées.

Une minute passa, sans que rien ne bouge, mais le simulacre ne revenait pas...

Greamnio ne bougea pas, puis au bout d'un moment, prit son baton à deux mains, et, une formule aux lèvres, entra dans la broussaille.

Le jeune homme n'eut pas le temps de se metre en garde qu'il se fit faucher les jambes par une liane vivante. Lachant son incantation, une épaisse brume maléfique se leva de terre, engloutissant toute la végétation dans un nuage de tourment.
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Delihan Rhamiss
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Delihan Rhamiss


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MessageSujet: Re: Ecritures   Ecritures EmptyDim 27 Nov - 17:07

Le jeune homme se releva prestement, bien qu'un peu boiteux, et incanta d'erechef contre la créature qui se dressait devant lui. Cela avait put être un arbre, mais maintenant ce n'était qu'un tronc vide d'où partait une multitude de tentacules végétales.

Lançant une deuxième offensive magique, Greamnio esquiva de justesse un coup au bras, mais la magie noire du jeune mage ne semblait pas affecté le moins du monde le monstre.

Esquivant coup sur coup deux attaques, le jeune homme ne vit pas arriver la liane qui l'envoya au sol, au bord du ruisseau.

Se retournant, Greamnio vit son reflet, ou plutôt la femme de son reflet qui se mit à crier :

- Laisse-moi venir, tu n'a aucune chance!

Joignant le geste à la parôle, Greamnia força le passage, et le jeune homme, déjà affaiblit, ne put qu'accepter...

Deux secondes plus tard la jeune femme degainait son fouet, passait son bouclier à son bras gauche et se mettait en garde. L'arme était d'un noir d'obsidienne, et les barbelés de la chaine n'avait comme égale que la lame qui composa l'extrémité de cet objet de torture. L'armure, le bouclier et l'arme semblaient irréelles, d'un noir plus profond que la plus sombre nuit.

Greamnia n'attendit pas que son adversaire la charge, et envoya son fouet frapper une des tentacules du monstres, bras végétal qui se dessécha instantanemment alors que la jeune femme gagnait en vitesse et en violence. De son bouclier elle bloquait la majeure partie des coups, et les quelques attaques qui arrivaient à passer et lui infliger des blessures voyait leur effet réduit à néant dés que la femme criait de rage, alors que les blessures se refermait directement.

Le combat tourna court, la vie du monstre s'échapant de son corp au rythme de la sève nauséabonde qui suintait de chaque ouvertures dans l'écorce de la bête.

La jeune femme était fraiche comme une rose, mais ses épines semblait distiller dans le sang de son adversaire un poison des plus mortel, alors qu'elle ne s'aprochait pas du corp du monstre qui se convulsait dans une lente agonie, alors que Greamnia semblait jubiler de cet atroce spectable.

Finalement, après s'étre lasser, elle retrouan au campement, silencieuse comme la mort.
********
- Oui, ce soir je te dut la vie...

- Et oui, en plus j'aiadoré, on devrait le faire plus souvent, Arawn aime ce genre de choses.

- Mais qui es-tu? Demanda Greamnio, réalisant qu'il ne la connaissait que par ce qu'elle lui disait de ses actes lorsque lui était dans les miroirs.

- Je suis un fléau d'Arawn, sa servante, tu le sais bien...

- Non, dit moi vraiment qui tu es, tu es née en Midgard au moment de la malédiction de la succube, alors qui es-tu?

- Je suis moi, et c'est tout ce que tu dois savoir Nio.

Le jeune homme la regarda, se rapellant toutes les histoires qu'elle lui avait raconté, comme la fois où elle avait sauver ce jeune garçon d'un lican, ou lorsqu'elle avait défendu un fort d'Albion pour la cause.

Greamnia se détourna du miroir, et descendit de sa chambre, sortant calmement.

La jeune femme semblait apprécier la crainte qu'elle laissait planer derrière elle, et se dirigea vers Camelot.

Une heure plus tard, elle entrait dans la capitale et se dirigeait d'un pas sûr vers l'arrière de l'église, elle qui n'avait surement jamais mit les pieds dans la ville. Elle ouvrit instinctivement, sans même tatonner un passage secret, et s'enfonça dans les ténèbres.

Le sol de pierres était froid et glissant, aucune lumière ne bougeait dans al crypte, et même la lueur de la torche semblait avoir peur d'afronter ces ombres, et la misérable flamme fut soufler rapidement, telle une bougie dans la tempête, la lumière fut définitivement banni des lieux.

La femme avança d'un pas lent, sûre d'elle et sans peine, comme si elle voyait dans la pénombre, ou était guider par les dieux.

Elle marcha pendant dix minutes, sans rencontrer autres ames qui vive que celles des squeulettes qui jonchaient le sol.

Finalement elle arriva dans une grande salle, et tomba sur un genoux à l'entrée, baissant la tête. Devant elle, une grade, très grande pièce majestueuse taillée à même la grottes imposait sa splendeur inpérieuse à la jeune femme. Au fond de la salle se trouvait une immense statue d'Arawn, entourée d'une centaine de petites bougies d'où emmanait une lourde lueur rougeatre. Trois personnes étaient là en train de prier, mais Greamnia savait bien qu'ils étaient en fait de cruels guerrier prèt à tout pour défendre le temple.

Devant la statue se trouvait un grand homme au cheveux blanc et lisse lui tombant dans le dos, portant une longue toge rouge sang. L'homme se retourna vers Greamnia sans un bruit, et approcha lentement d'elle.
********************************************
La gigue accéléra en un rythme éfréné, les couples dansant frénétiquement sur l'estrade. Greamnio et la femme qu'il accompagnait, une bourgeoise rencontrer trois heures plus tôt, évoluaient gracieusement parmis les danseurs, les deux jeunes gens dansant aussi bien l'un que l'autre. La jeune femme était superbe, et pourtant les pensées du cabaliste n'allait pas à elle, mais à la femme qui chantait. Elle était debout sur une table, chantant d'une voix plus pure que le plus beau cristal et jouant d'une cithare gravé de runes représentant le symbole des ménestrels, une lyre et une épée enlacées.

Le rythme s'accéléra, puis finalement, atteignant son crescendo, s'interrompit dans une dernière note.

- Vous dansez plutôt bien sir, lança la jeune bourgeoise à Greamnio, s'asseyant à sa table.
- Votre beauté m'inspire ma dame, et vous même fûtes divine.
Le jeune homme sourit et se leva lentement, s'inclinant
- excusez moi ma dame, je viens de voir une vieille connaissance...
- Je vous en prie... Dit la jeune femme en hochant la tête, appelant un des serveurs.

Greamnio se détourna, et alla vers la chanteuse. Se faisant, il put l'admirer à loisir. C'était une grande brune de la même taille que le jeune homme, qui lui donnait environ 24 ans. Elle portait une tenue entièrement bleue, du bas de la robe aux épaulettes, alors qu'une multitude de petites étoiles argentés brillaient de milles feux, que d'un seul coup d'oeil Greamnio identifia comme magique. Le front de la jeune femme était sertit d'un somptueux diadème doré, et ses long cheveux étaient attaché par une foule de ruban, tous enroulant chacun une rose bleue. Tout cela donnait à la femme une certaine fragilité, mais n'importe quel oeil attentif aurait remarqué au port guerrier ainsi qu'à la dague dans la botte, qu'il en était bien autrement.

- Chanson divine ma dame, la plus belle gigue que mes oreilles de voyageur n'aient jamais entendues, lança Greamnio en s'inclinant légèrement.
- Je vous remercie sir voyageur, répondit la femme en se retournant.
- Laissez-moi me présenter Dame, Greamnio Kherniam, cabaliste et barde à ses heures perdues.
- Diniana Ceruedhel, pour vous charmer sir Kherniam.

Greamnio sourit doucement à la femme, et la prenant par la main, l'entraina sur la piste de danse, se mettant à chanter. Le petit orchestre, qui jusqu'alors faisait piètre figure face à l'art de la chanteuse se mit a jouer, reconnaissant de suite l'air du jeune homme. Celui-ci était bien connu et pourtant avait été écrit du temps de l'ancien souverain du royaume, une cinquantaine d'années auparavent. Cette chanson se dansait en couple, mais changeant a tout bout de chant de partenaire dans un rythme tantôt rapide, tantôt lent.

Finalement tout cela s'arréta, laissant place à une musique des plus langoureuses, alors que Greamnio reprenait son soufle.

- C'était superbe, mais ditesmoi, pourquoi ne pas avoir chanter quelque chose de plus... Demanda Diniana en montrant les couples enlacés qui évoluaient sur la piste de danse.
- Et bien, une superbe colombe est encore plus divine losqu'elle est libre de tout lien, et puis je suis sur que vous vous seriez ennuyée.

Les deux jeunes gens sourirent et passèrent la fin de la soirée ensemble.

La salle commença alors à se vider, la musique nétant plus qu'un murmure de fond, lorsque le couple se retrouva dehors.

- Vous reverrais-je Diniana?
- Surement, je suis descendu au Ruban bleu, près de la place de la fontaine.

Elle faisait référence à une grande auberge tenue par une famille à la renommée bien connus depuis plusieur génération pour son service impecable.

- Vous m'en voyez ravis alors à demain surement.

S'inclinant le jeune homme se détourna décidant de rentrer à pied, jugeant qu'un peu d'air frais ne lui ferais pas de mal.

Greamnio dégaina sa dague calmement tout en marchant, et s'entailla la paume gauche sans rien ressentir, par habitude, et laissa tomber quelques gouttes de son sang au sol, et incanta. De la terre se mit à surgir alors un lourd destrier d'obsidienne. Enfourchant sa monture, il lui lança un ordre mental et la bète de pierre se mit en route.

La nuit était sombre, le ciel voilé de lourd nuages masquant l'astre lunaire, ne laissant passer qu'une faible lueur blafarde. les ombres semblait oppressants, leur présence loiurde semblaient se rapprocher au fur et à mesure que les rues devenaient étroites. Le seul bruit audible était le renaclement de quelque chevaux dans une écurie, ainsi que le pas de la monture, troublant le silence environnant.
Seules brillèrent les deux dagues volantes vers le jeune homme, le frolant. Par réflexes il se recula sur sa selle, et ce faisant évita une nouvelle lame, qui celle-ci lui aurait été fatale. Déséquilibré par ses mouvements, Greamnio glissa sur la selle, et sans crier garde, se retrouva au sol, sur son séant.

- Mais qu'est ce que...?

Lachant un juron le jeune homme se releva d'un bond et se précipita vers un mur, ordonnant à sa monture rocheuse de venir se metre devant lui, mais le destrier ne bougea pas. Il allait réitérer son ordre mental, lorsqu'il vit avec effroi sa monture littéralement se liquéfié, devenant une boue visqueuse, et finalement disparaitre.
Greamnio n'eut que très peu de temps pour réfléchir à ce qui venait de se passer que déjà deux autres dagues volaient, l'une touchant le mur derrièere le mage, la deuxieme venant s'écraser contre la barrière de haine du jeune homme. Sa dernière défense venait de sauter.

N'attendant pas un instant de plus il incanta frénétiquement, invoquant autour de lui une lourde brume noirâtre comme la nuit, s'y dissimulant. La pluie de lame s'arreta aussi subitement qu'elle avait commencée.
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Delihan Rhamiss
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Delihan Rhamiss


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MessageSujet: Re: Ecritures   Ecritures EmptyDim 27 Nov - 17:08

Deux hommes sortirent alors des ombres, formes confuses sous la faible lueur lunaire, armes en main. Ils étaient entièrement vétue denoir, un symbole rouge mais il faisait trop combre pour que Greamnio puisse distingué quoi que ce soit qu'il représenta.

- Maudit soit-il, Khern, on rentre!

Repartant aussi vite qu'ils était arriver, les deux ombres laissèrent derrière eux Greamnio caché dans ses ténèbres.

Le jeune homme attendit encore un peu, et dissipa son sort, se dirigeant de nouveau vers l'auberge.
***************************************
- Tu as bien fait de ne pas me faire venir, je peux pas me cacher moi....
- Mais tu aurais été de taille à te battre toi, répondit Greamnio à son côté féminin.
La femme était debout, en armure noire dans la chambre, regardant le miroir qui renvoyait l'image du jeune homme.
- Et qui voudrait ta peau d'après toi?
- Je n'en sais rien, je suis en ville depuis deux jours et je te rapelle que je viens d'un autre royaume...
- Et bien tu va pouvoir chercher au lieu de charmer tout ce qui porte une robe.
- J'irais voir au temple de la guilde, je n'ai pas de contacts ici...
- Bien, moi j'ai... certaines choses à faire auprès de mon église. A plus tard Nio! lança Greamnia en s'enroulant dans sa cape rouge et noir au symbole d'Arawn.

*******************************************************
Une ombre entra dans la salle, silencieuse dans sa tenue de cuir brun et sa cape noire.

Allant à une table il s’y assied, face à un homme de forte carrure mais à l’embonpoint consequent

-Anaïs, heureux que vous ayez répondu à mon appel !

-Trève de politesse, vous savez pourquoi je l’ai fait.

-Voici votre récompense, répondit l’homme attablé en face de la mercenaire, levant le bras pour que l’on donne une bourse à la femme.

-Le double après que vous m’ayez raconté cequie vous avez aprit.

-Le sang coule en ville, la guilde des ombres et les ménestrel sont en guerre quasi-ouverte.

-Pourquoi ?

-Les ménestrel auraient engager les hostilités voilà deux jours en assassinant un haut conseillé en place dans la guilde voila plusieur décénies.

-Eltorn, oui, j’en ai entendu parler... quoi d’autre ?

-Dernière opération en date, cette nuit, il y a trois heure, la bibliothèque ombreuse à été sacagé, aucun survivant.

-Et les répliques ?

-Aucune pour le moment, ce qui est bien le plus étrange à mon gout.
-Bien... L’homme fit un geste pour consigner la mercenaire.

-Une dernière chose, officiellement et officieusement, les Ménestrels nient tout en bloc.

***************************************************
Greamnia avançait calmement dans le couloir, arme au clair, qui pourtant ne laissait se refléter aucune lumière sur la lame noire. Elle avait changé son armure contre une tenue de cuir sombre et ses bottes claquante contre des beaucoup plus silencieuse.

- Vos hommes sont prèt Lietz ?

Elle s’adressait a une fine gemme rougeoyante qui lui permettait de communiquer par télépathie avec l’un de ses subordonnés.

- On attend votre ordre madame.
- Alors allez-y !
L’attaque venait d’être lancée, et déjà Greamnia versait le sang d’un garde qui surveillait un étroit passage.

Dans le couloir tout était calme maintenant, mais au dehors, les combats faisaient rage, assaillants et défenseurs se heurtantdans une sanglante mélée.

L’affrontement de la cour chantait toujours sa macabre mélodie alors que Greamnia gravissait les marches de la haute tour. Devant elle, une porte entrouverte laissait appercevoir une bibliothèque emplie de livres rare et ancien, d’antique traités de magies, de fioles et de potions de tous types et couleurs, de soins ou de poisons

La jeune femme entra lentement, et lorsqu’elle fut au milieu de la pièce, un cliquetis se fit entendre, puis un lourd raclement et un gros claquement, la porte de la pièce venait de se refermer en un instant.

Soupirant, Greamnia se détourna et fit un bond en arrière en apercevant dans l’escalier qui montait à l’étage supérieur une créature noirâtre et sanglante : un golem. C’était une créature rare, dénuée de volonté propre, mais réceptacle de celle de son créateur, et les intentions de celui-ci étaient très claire, réduire à néant tout intrus.

Rengainant sa lame, elle se mit en position défensive alors que le monstre chargeait. Face à une chose aussi brutale, la meilleure façon de survivre n’était surement pas la force brute.

La jeune femme n’eut que le temps de plongeer sur le côté que le premier coup s’abatit, la frolant. La créature était autrement plus agile et rapide que la masse du monstre ne le laissait penser.

- Maudite magie, jura Greamnia en plongeant de nouveau pour éviter un deuxieme coup.

A ce rythme là, elle s’épuiserait vite, alors que le golem, lui, ne devait pas connaitre la fatigue...

Le coup suivant frolant la jeune femme, de nouveau, mais trop prèt, la frappant au bras, et percutant la bibliothèque, la faisant trembler.

Lachant un grognement, Greamnia lui lança deux dagues, se reculant. Les deux lames s’enfoncèrent dans le ventre du monstre jusqu’à la garde, mais sans géner le moins du monde le golem.

Commençant à desespérer et fatigué, la jeune femme ne put réussir à eviter le coup suivant, et vola à travers la pièce, frappant durement la bibliothèque, de laquelle tomba quelque livres. Le choc sonna légèrement la femme, qui se releva malgré tout, se remettant en garde.

Elle se campa sur ses pieds, attendant le monstre, ayant une idée en tête. Elle ne pouvait le vaincre qu’avec de la ruse, alors c’est ce qu’elle allait faire...

Elle attendit, alors que le monstre chargea, il ne fallait surtout pas qu’il change de direction. Elle attendit, attendit, puis finalement sauta, alors que le monstre était sur le point de l’atteindre, ce qu’il fit tout de même en parties.

La créature avait toucher l’humaine à la jambe, ce qui la fit rouler sur elle même, frappant dans un mur, alors que la charge du golem se termina dans l’armoire, qui s’ébranla, et finalement tomba sur le monstre, l’enfouissant sous le bois massif et les livres.
Greamnia soufla, elle avait mal au bras gauche et à la jambe droite, mais elle avait vaincut le golem, au moins pour un temps... La bibliotheque ne le retiendrais pas très longtemps, elle devait faire vite.

Elle s’élança vers l’escalier, qu’elle gravit en trombe, entrant dans la chambre du mage. C’était une pièce simple, un lit, une pièce d’eau, rien de bien luxueux, ce qui étonna Greamnia. A la fenètre se trouvait un homme, en robe, manifestement le mage en question, et il ne semblais pas avoir entendu la jeune femme...

L’affaire fut vite réglé dans le sang du vieille homme...



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Ïndak
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MessageSujet: Re: Ecritures   Ecritures EmptyDim 27 Nov - 17:46

L'histoire me plait bien :) .

En tout cas, je te félicite parce qu'utiliser les phases de flash-back n'est vraiment pas facile.

Une dernière chose, envisages-tu de faire une suite ? Si oui, je l'attends avec impatience :D
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Delihan Rhamiss
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MessageSujet: Re: Ecritures   Ecritures EmptyDim 27 Nov - 17:54

En voici une autre, dans le cadre de jeu de Rokugan, l5r :)


Le coup s’abbatit et l’homme bascula par dessus les créneaux de la muraille, foudroyé par une ombre. Seul le bruit de la chute du corp inerte du soldat venait brisé le silence de la nuit.

Un autre garde, alerté par le bruit de la chute, vint voir ce qui se passait. Habillé aux couleurs gris-bleue typique du clan du crabe, Kaiu Mokoto était garde de la muraille depuis une dizaine d’années. C’était un vétéran, qui pourtant tenait à rester sur la muraille. Il avait combattu plusieurs fois contre les ordes de l’outremonde, et avait même survécu au massacre de Kaïu Shosaba.

Kaïu Mokoto était plus grand que tous les autres homme de la garnison de cette partie de la muraille, et aussi le plus musclé.

Il avançait prudemment, tetsubo en mains, lorsque soudain quelque chose plongit du ciel. Le premier coup de la créature ailée au faciès sombre et légèrement humain, bien que totalement rongé, fut paré par Mokoto, mais le deuxième toucha, retirant la pièce d’armure protégeant l’épaule de l’humain.

- Béni soit les crabes pour leur carapace ! grogna l’homme en envoyant la créature d’écraser au sol d’un seul coup de son lourd gourdin de métal, un sourd craquement montrant que la cage thoracique de la bète venait de céder.

- Les Onis attaquent !

Les cris se multipliaient sur la murailles, de grands feux s’allumant un peu partout, ainsi tout le monde seraient prévenu.

A la lueur des flammes, Kaïu Mokoto put voir ce qui arrivait, et ce qu’il vit lui glaça le sang.

Sur toute la plaine du sang versé, une véritable armée avançait, des centaines de créatures, bètes souillées, humains à l’âme corrompue, et des démons de Fü Leng, les Onis.

D’autres Onis volant commençait à s’abattre sur la muraille, et le ciel se couvrit d’un coup de lourds nuages, un orage éclantant déjà.
Le premier assaut était lancé.

L’ombre fugasse disparut encore une fois derrière un arbre.

Voilà une heure que Yugaï suivait ce qu’il avait d’abord prit pour une jeune femme, mais qui maintenant lui apparaissait plus comme une Fortune qu’un être humain.
Luchi Yugaï était partit du domaine familial voilà déjà une lune avec la mission d’ouvrir des parlementaires avec les nagas, ces hommes serpents de deux à trois hommes de long.

Depuis son arrivée dans la forêt de Shinomen, Yugaï n’avait toujours pas rencontrer âme qui vivent, à part cet ètre fuyant.

Il avançait lentement dans l’épaisse forêt, et pourtant il arrivait à suivre cette chose, à croire qu’elle l’attendait…

Yugaï s’arréta soudain, tout était calme autour de lui, trop calme… Plus un seul bruit était audible, comme si la forêt venait de mourir.

Un lourd rugissement séleva soudain, et une bète sortit des fourés en bondissant sur l’humain, un tigre.

Yugaï n’eut que le temps de sécarter que déjà la bête revenait à l’attaque. L’humain empoigna un parchemin à sa ceinture et commença à incanter, mais ne put terminer, la bête lui lacérant le bras d’un coup de griffe.

Voyant sa propre mort dans les yeux du tigre, le jeune homme décida de vendre chérement sa peau, dégainant son wakizashi et attendant, campé sur ses pieds.
Le tigre se prépara à bondir, lentement, comme prenant son temps, puis d’une forte détente, sauta sur l’humain.

Yugaï ne ferma pas les yeux, et vit un éclair vert venir percuter le flanc du tigre de plein fouet, en plein bond.

Là, devant l’humain, une femme à la peau vert claire, dans une tenue de tissus vert se battait au corp à corp avec le tigre, à mains nues. Elle semblait avoir du mal à éviter les griffes et la gueule du félin, et d’un coup ses traits se voilèrent, ses jambes se collant l’une à l’autre et s’allongeant en une queue serpentines plus grande que Yugaï.

Ainsi transformée, la créature vainquit le félin sans difficultés.

Yugaï regarda la naga, toujours sur la défensive. Il avait échapper à un danger de mort pour avoir à surement en affronter un encore plus grand.

- Rengaine ton arme, samouraï, l’heure n’est plus à la lute.

La naga n’avait pas ouvert la bouche, et pourtant Yugaï avait précisemment perçu ses pensées, et remit son wakizashi au fourreau. Il serrait son bras blessé contre lui, cherchant de l’autre main le parchemin du sortilège de soin qu’il avait normalement avec lui.

- Vous… vous ètes une naga ?
- En effet, répondit la créature en se remétamorphosant en humaine.

Elle était d’une somptueuse beauté, éxotique, sa peau vert jade et ses yeux vert profond donnait à ce visage quelque chose de mystérieux et d’attirant.

- Soigne toi, et dit moi, que fais-tu loin de chez toi, samouraï ?

Elle semblait calme et paisible, mais son regard semblait étrange, comme attiré par l’humain, non comme un être vivant, mais comme une chose étrangère, oui, c’était de la curiosité.

Yugaï se soigna magiquement, et se mit à raconter ce pourquoi il était venu dans cette forêt.

- Ainsi l’Empire est divisé, le Jigoku est à vos portes, et vous voudriez que l’on sacrifient nos vis pour vous qui nous avez chassé et qui nous chassé toujours ? reprit la naga avec amertume.
- Si l’empire tombe, la forêt de Shinomen ne tiendra pas éternellement face à la souillure et la corruption de l’Outremonde.
La naga soupira, lacha un sourire appaisant a l’humain, et se détourna.
- Retournez chez vous, samouraï, et préparez-vous à l’assaut des forces de Fü Leng.

En un instant, la jeune femme disparut dans la végétation, laissant Yugaï seul, désappointé


- Les nagas ne nous aideront pas, et les Onis se font chaque jours plus fort, la muraille Kaïu n’est pas encore tombée, mais cela ne saurait tarder, il faut envoyer tous les clans !
- Chaque mort vient grossir leur rang, répondit calememnt Isawa Shira, diplomate réfléchie du clan du phénix. L’homme qui avait parlé avant était l’émissaire, et le fils, du daïmyo du clan du Lion
- Le phénix craint peut-être la mort, mais ce n’est pas le cas du Lion !
- Calmez-vous, par l’amour des fortunes, c’est à l’Hentaï de décider, non à vous.

Celle qui venait de prendre la parôle était une courtisane grue, et tous se tournèrent vers l’empereur tronant. Il semblait vieux et sans vie, corrompu et empoisonné.

- Suivez… Ma femme… Dit avec difficulté l’empereur. Il faisait référence à Bayushi Kenshïa, une courtisane du clan du scorpion.
L’émissaire du clan du Lion se leva d’un coup, et sortit, sans un mot, imité par celle de la licorne, et celui du crabe.
- Jamais certain n’accepteront de suivre la volonté d’une membre du scorpion, murmura l’émissaire du dragon qui s’était jusqu’ici tut.
- Ces barbares mettent l’empire en péril, ils méritent le déshonneur, dit avec plaisir la grue.
- Vous qui devez suivre mes parôles, et qui de toutes évidences l’accepter, dit Kenshïa qui entrait par une porte de tissus, préparez vos clans au combat, mais n’allez pas vous masser à la muraille Kaïu, je sens que certain clans, absent ou présent, n’attaqueront pas que les onis…
- Mais si nous ne défendons pas la muraille, elle tombera, objecta le phénix qui se méfiait de la Bayushi.
- Le clan du crabe a bien plus de ressources qu’il ne laisse paraître, ils ont déjà repoussé moultes assauts des forces de Fu Leng, un de plus ou un de moins… Je ferais envoyé une délégation de magistrats impériaux si cela vous rassure. Allez, maintenant, Ammaterasu veille sur vous.


- Pff, après la forêt e Shinomen, me voilà envoyé sur les terres du crabe.
Yugaï regarda Sin, la naga de la fotêt. La femme était sous sa femme humaine.

Après l’épisode de la fotêt, la naga avait tout rapporté au naga supérieur, puis avait demandé la permission de suivre l’humain, pour en apprendre lpus sur leur monde. Elle avait donc demander à Yugaï de pouvoir rester avec lui, et le jeune homme, avec l’accord de son daïmyo, avait accepté. La femme était de charmante compagnie, et comme yojimbo, comme garde du corp, il n’aurait pas put rever mieux.

- Bah, vous voyez du pays comme cela, répondit la naga d’une voix légère. Elle montait un cheval rokuganais, robuste mais faisant pâle figure face au destrier Otaku de Yugaï.
- Ce n’est pas une façon de traiter le magistrat impérial Luchi Yugaï, grand diplomate !
- Grand diplomate ! reprit Sin, amusée. Elle devait faire attention à ce qu’elle disais, elle avait déjà été dueler deux fois en une semaine.
- Et vous devez y faire quoi sur ces terres ? demanda-t-elle.
- Veiller à ce que la guerer tourne vien, répondit il. Sur place, il y aura un magistrat de chaque clan.
- Et il y aura d’autre sugenja comme vous ?
- Shugenja, reptir Yugaï, oui, surement, au moins un à coup sur.

Après encore trois heures de cheval, ils arrivèrent en vue du campement crabe, prèt de la muraille Kaïu.

- Surtout, n’oublie pas ton rôle Sin.

Ils arrivèrent au campement crabe. C’était là que l’état major était basé. Au loin les combats semblaient s’ètre calmés.

Les deux personnes n’eurent pas de problème pour rnetrer, l’insigne des magistrat d’émeraude aidant. Ils entrèrent dans une tente, et déjà plusieurs magistrats étaient là, lion, grue, qui se regardaient en chien de fayence, scorpion, crabe et phénix. Seul le dragon manquait à l’appel maintenant.

Le jeune homme regarda tour à tour les personnes présentes, chacun portaient un signe honorifique ou distinctif.

La tête d’oni gravé sur l’armure gris-verte et le tetsubo incrusté de jade ne laissaient aucun doute sur l’identité du crabe, Kaïu Mokoto. La phénix portait des parchemins à la ceinture, un kimono de couleur feu, des flèches elles aussi enflammées cousues en motif sur les épaulettes, et l’arc passé en bandouillère indiquait qu’il s’agissait d’Isawa Kierna.

Etait présent aussi, un Lion, au mempo ressemblant à une carte et à l'armure orange fauve. Yugaï cligna un instant des yeux en remarquant qu'il était borgne et lui manquait le bras gauche, un bandeau à l'éffigie de son clan passé en travers du visage. Ikoma Sharnnan était là aussi...

Habillé dans le kimono couleur rouge et noir de son clan, un scorpion veillait, adosser à un tronc qui soutenait la tente. A son côté battait un tanto et une grosse bourse, avec une flamme rouge dessus, et le mempo du scorpion était au motif d'une superbe explosion. Un artificier surement, mais inconnu du Licorne.

Près de la table, assise à genoux, une femme dans la fleur de l'âge portait une armure bleue claire, qui ne jurait pas avec ses long cheveux blanc. La garde du katana qu'elle portait à la ceinture semblait plus d'apparat que de guerre. Encore une dueliste grue pensa Yugaï, mais il fut incapable de la reconnaitre.

Le Licorne finissait de regarder toute l'assemblée lorsque la tente s'ouvrit sur un homme au crane rasé, au visage halé par le soleil, portant une tunique blanche, avec comme seul motif l'insigne des magistrats impériaux. Un moine...

Derrière lui venait un autre homme, Yugaï le reconnu comme le représentant du daymïo de la famille Kaïu.

Le nouveau venu sonda toutes les personnes présentes, et fixa plus longuement Sin, mais il ne dit mot jusqu'a ce que finalement :
- Les Onis sont à nos portes, le Crabe arrive à les repousser, mais si vous avez étés envoyés ici, c'est pour trouver ce qui les motives à nous attaquer.

L'homme ne dit pas un mot de plus, salua tout le monde, et s'en alla.

Yugaï soupira intérieurement, il n'était pas sortit de l'auberge...
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Delihan Rhamiss
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MessageSujet: Re: Ecritures   Ecritures EmptyDim 27 Nov - 17:56

Je compte la finir un jour, oui, quand l'inspiration reviendra :)
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